Selon les traditions des Indiens d'Amérique du Nord, nous devons respect à la terre que nous foulons par le fait qu'à cette poussière est mélangé le sang de nos ancêtres. Franck Boitte me cita pour preuve ces extraits de ce qu'on appelle le « Discours du chef indien Seattle » de 1854 à Mr. Isaac M. Stevens, représentant du gouvernement américain : « [...] Chaque parcelle de cette terre est sacrée dans l'esprit de mon peuple. Chaque colline, chaque vallée, chaque plaine et bosquet ont été sanctifiés par des événements heureux ou tragiques survenus à une époque depuis longtemps révolue. Même les roches [...] frémissent de souvenirs d'événements forts liés aux vies de mon peuple, et la poussière même sur laquelle vous vous tenez maintenant répond plus amoureusement à leurs pas qu'aux vôtres, car elle est riche du sang de nos ancêtres, et nos pieds nus sont conscients de ce lien sympathique. [...] . »
Commençons notre déchiffrage (ou défrichage) par l'empreinte droite, et plus exactement par le talon droit sur lequel figure le symbole le plus frappant à savoir le swastika... S'il n'est nullement besoin de souligner que le swastika (ou croix gammée) est de sinistre mémoire pour les Européens et le peuple juif, rappelons tout de même que ce symbole n'est nullement né avec Hitler et l'Allemagne nazie, et qu'il fut utilisé depuis les temps les plus anciens dans presque toutes les cultures. En Extrême-Orient, aucune connotation négative n'y est accolée, bien au contraire d'ailleurs, puisque c'est là-bas un symbole de chance, de pureté et de noblesse.
« Quelle que soit sa taille, une personne demeure toujours une personne ». Une conviction que le sage éléphant Horton fit sienne depuis la fois où il perçut une voix plaintive aiguë s'élevant d'un minuscule grain de poussière. Cela lui ayant fait supposer que cette petite particule hébergeait une ou plusieurs créatures pensantes, Horton décida de les protéger des divers dangers qui pouvaient les guetter, quand bien même fussent-elles incroyablement microscopiques.
Le symbole du Trèfle pourrait être une représentation de la Sainte Trinité telle que nous la concevons dans la religion catholique : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Une autre triade pourrait être également présente ici : le corps, l'âme et l'esprit dans un état de floraison, ou de développement. Si nous voyons par contre dans ce « trèfle » plutôt une « fleur de lys », la symbolique serait alors celle d'une Annonciation.
On ne peut échapper à la conclusion que rien n'avait été laissé au hasard. Les semelles avaient été spécialement façonnées, gravées ou sculptées, avec des symboles porteurs d'un message destiné aussi bien à George Adamski qu'à George Hunt Williamson, le seul vraiment à même de le déchiffrer.