La journée de la vierge

J'ai ADORÉ La Journée de la Vierge.
Ce livre est littéralement rempli de ses scènes cultes, de vraies bonnes scènes comme dans un bon Woody Allen époque Annie Hall.
Je pense notamment à ce chapitre juste jubilatoire à Notre Dame, où deux personnages se retrouvent par hasard pendant ce 15 août, pour une scène truculente et savoureuse, d'un humour rare.
Et en même temps, c'est un roman ne se la ramène pas, qui ne frime pas avec la phrase, avec la langue.
J'ai pensé en le lisant : je lis un livre JUSTE, un livre qui tient l'équilibre : désespéré mais super beau, optimiste mais pas tarte, drôle mais jamais grossier ou hystérique.
J'en lis même des passages à mes amies au téléphone!
Je dirais donc en bref que c'est un livre qu'on voudrait prêter parce qu'il est très bien.
Et qu'on a du mal à prêter parce qu'il est très bien…

J'ai lu « La journée de la vierge » un peu par hasard, intriguée par le titre, la photo et la 4e de couverture. Et puis, généralement, j'aime plutôt les livres de l'Olivier.
Je l'ai lu rapidement, emportée par la force du texte. Et depuis une semaine, c'est simple, je le recommande à tous : amis, collègues, presqu'inconnus, passants…
Je connais vraiment peu de livres aussi drôles! L'écriture est vive, percutante, un souffle. La langue swing, se dit à voix haute, un véritable délice!
Quant au sujet, là aussi c'est étonnant : mariée et 2 enfants, on pourrait dire que je ne suis pas a priori "directement concernée" par sujet. Et pourtant, au-delà du rire, ce livre m'a profondément touché. A travers son héroïne et son histoire particulière l'auteure arrive à nous parler de toutes nos solitudes. Celles au bureau, celles que nous ressentons parfois très entourées, au milieu de notre famille ou d'une foule urbaine. Et ça c'est vraiment très fort.
Un roman épatant donc, qui réserve des surprises à chaque chapitre, qui nous emporte là ou ne s'attendait pas à aller, pour notre plus grande joie !

Vive la « check-litt » marxiste !
La journée de la vierge est anti-capitaliste, anti-dépression, et même anti-gel. Ce livre m'a réchauffé, merci!
Avec beaucoup de malice, l'auteure nous fait croire qu'elle écrit du Bridget Jones pour nous refourguer du Robert Musil. Elle réussit ici un livre d'une profondeur rare sur notre société d'aujourd'hui.
Je rejoins complètement Sarah 54 quand elle dit que le roman regorge de scènes, construites avec intelligence et humour.
Mon seul bémol serait peut-être… qu'on aimerait qu'elles durent (un peu) plus longtemps.

J'ai acheté ce livre par hasard samedi en librairie et je ne l'ai pas lâché du week end.
J'ai beaucoup ri, énormément! Une grande bouffée d'oxygène pour parler de nos vies pas toujours très drôles.
La langue est actuelle, très moderne, elle nous emporte. On l'avale d'un coup et quand on le referme on voudrait le relire tout de suite!

Un roman pétillant d'intelligence qui évoque à travers sa palette de personnages et leurs histoires, les difficultés de nos existences urbaines, prises dans les bourrasques de la mondialisation, en maniant avec brio l'humour et l'angoisse. Une voix, qui, avec son sens aigu de l'analyse, son rythme et ses leitmotivs, mélanges de clairvoyance et d'autodérision, continue de résonner, et nous aide à questionner et transcender nos propres zones de vides et d'insatisfactions. Un texte dense, précis, authentique, puissant, qui nous fait vaciller entre les larmes et les rires. Jouissif.

Un grand roman qui réinvente le genre. Drôle, touchant, vif, politique.
Ce qu'on lit nous parle de solitude urbaine, certes, d'un sentiment de solitude, certes, d'êtres en mal d'amour et de corps en mal de touché. Mais la force de ce livre est de ne pas s'arrêter là. Les sentiments, passions tristes et mélancolies sont analysés, scrutés, interrogés, passés au crible du commun, en un mot politisés. L'auteure ne se contente pas de les mettre en scène : elle les met en balance avec intelligence, elle les met à distance avec grâce et humour. Ses mots nous donnent des armes pour affronter nos solitudes, nos aliénations, nos tristesses. Et c'est une joie de la lire !

J'ai piqué ce livre à ma soeur la semaine dernière, et contre toute attente, je l'ai adoré (pour une fois que j'aime un livre de ma soeur!) Je trouve vraiment très fort la façon dont l'auteur fait rire et réfléchir en même temps, avec la même phrase, la même musique. J'ai également beaucoup aimé la personnification de la solitude en Lady Solitude (ça m'a rappelé une chanson de Barbara que j'aime beaucoup…)
Seul petit bémol pour moi, mais ça se discuter : les deux derniers mots (je n'en dis pas plus).
Malgré tout je recommande chaudement la Journée de la Vierge aux célibataires comme aux marié(e)s endurci(e)s, aux urbains comme aux ruraux : une excellente surprise !

Attention teaser : "On riait, on pleurait, on riait, on pleurait ...".
Ou comment une phrase du livre résume ce qu'il nous fait à sa lecture :)
C'est drôle et poignant, c'est juste et drôle, c'est poignant et juste.

un portrait de l'époque sur le fil

Un grand plaisir à lire, un style drôle et décapant, un récit qui dit l'époque comme rarement : on est emporté, on est séduit.
Ce livre sera bientôt culte, j'en suis sûr.
Il pourrait faire l'objet d'une magnifique adaptation au théâtre !