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S'il y avait un prix du roman « Allô Maman bobo », incontestablement Julie Marx en serait la lauréate avec ce premier roman geignard qui rassemble tous les poncifs de la crise de la trentaine joliment encadrés dans la complainte du « sans mec, no future ».
La narratrice passe la journée du 15 août, seule, dans son appartement parisien. Comme elle l'avoue : « Le célibat, ça m'over-atomise… ça me fascise aussi. » Ben, on est triste pour toi, ma cocotte. Elle pense à sa chef, Margaret, célibataire aussi – et pourtant jolie !– , pour qui elle rédige des arguments publicitaires, refoule l'envie d'aller voir Grégoire, son pote homo-qui-voudrait-des-enfants-plutôt-que-des-plans-cul. Elle repense aux bides qu'elle fait dans le stand-up et envoie des textos pleins de smileys. Là, on commence à avoir peur pour elle car c'est le signe d'une crise grave pré-adolescente. Et, soudain, le livre vous tombe des mains car cette fille est en train de vous faire le coup de la Grande Solitude, allongée là, sur son canapé.
À fuir.
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Olivia de Lamberterie avait conseillé ce roman à la fin d'une émission du "masque et la plume", aussi quand je l'ai vu à ma médiathèque, je me suis précipitée pour l'emprunter.
Je n'ai pas été déçue, cette lecture est à la fois touchante et drôle et je dirais assez juste. L'auteur capte très bien l'air du temps, la solitude dans les grandes villes, la souffrance des êtres humains.
Le titre renvoie à la journée du 15 août, jour férié que le personnage principal (travailleuse en free-lance qui pratique le stand up) a décidé de passer seule, pour faire une sorte de bilan de vie.
L'héroïne souffre de dépression et de solitude. Sa journée ne va pas se passer exactement comme elle l'avait prévu, elle aura la visite de sa voisine Laetitia, qui a tenter de se suicider, puis en allant à Notre-Dame, elle tombera pas hasard sur sa patronne Margaret qui ne va pas bien du tout. En soirée, elle boira un verre avec son ami Grégoire qui lui dira des choses difficiles à entendre et fera ensuite une rencontre qui pourrait changer le cours de sa vie.
C'est très bien écrit, très vivant, juste et drôle, intelligent. On passe un bon moment de lecture. Je le recommande.
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Paris, le 15 août... le moment où la grande ville s'est vidée de ses habitants et de ses travailleurs pour laisser place à quelques touristes en shorts... le temps s'écoule plus lentement et la solitude se rappelle durement aux esseulés restés sur place tandis que les couples et les familles ont envahi les plages du littoral. Vingt-quatre heures donc. Vingt quatre heures dans la vie d'une jeune femme bien installée dans la trentaine, désespérément seule tout en rêvant encore de la rencontre qui la ferait rentrer dans la "norme" des vies en duo. Rédactrice indépendante pour des agences de communication, elle trouve dans le stand up une échappatoire et un moyen de laisser libre cours à sa créativité...
A moi aussi cette journée m'a paru longue. Je m'attendais à sourire mais malheureusement l'impression de déjà lu, déjà vu a pris le dessus. Ces histoires de trentenaires en mal de couple ont déjà envahi les tables des librairies depuis de nombreuses années et j'avoue que je n'ai rien trouvé de très nouveau ici. Donc, à réserver à des novices, plus jeunes que moi qui seront plus à même d'entrer en empathie avec cette héroïne plutôt sympathique et attachante et qui ne devrait pas avoir de mal à séduire des lectrices moins blasées que moi.
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"La journée de la vierge", c'est bien sûr le 15 août, jour de détente estivale par excellence qui représente à lui seul la quintessence d'un été merveilleux que l'on partage sous le soleil avec ses amis ou au pire avec son, sa partenaire... Et quand on est trentenaire, célibataire, seule dans son petit appart' à Paris comment éviter ce sentiment de défaite qui peut vous envahir quand on fait ainsi face à sa solitude ? L'héroïne du premier roman de Julie Marx décide de passer ce jour férié sans voir personne et de faire une sorte de point sur sa vie. Evidemment, rien ne se passera comme prévu entre la mort de Beethoven, son unique plante verte ( parce que dure de la feuille), la visite de sa voisine ex suicidée ratée ou la rencontre avec sa patronne toute aussi seule qu'elle...
Résumé ainsi, on peut s'attendre à un énième roman proche de la chick-lit, resucée franchouille de la dorénavant inévitable Bridget Jones... et l'on se trompera lourdement. Même si son héroïne pratique à ses moments perdus le stand-up dans un petit théâtre, le texte de Julie Marx ne s'embarque jamais dans cet humour grinçant ou nunuche que beaucoup ont adopté après avoir fait leurs armes sur un blog. Certes le texte joue avec le concept mais se débrouille pour être pertinent, impertinent même sans jamais tomber ni dans l'humour facile, ni dans le tristouille geignard que pourrait engendrer la situation. Nous naviguons dans un entre-deux bien plus profond et créatif, cernant au plus près cette solitude urbaine et contemporaine et brossant un portrait juste d'une trentenaire qui a tout pour être bien accompagné mais qui pourtant ne l'est pas. Elle est jolie, a de la gouaille, des amis, est inscrite sur des applications ( on notera au passage que dorénavant les sms et les sites de rencontres sont des éléments inévitables dans le roman d'amour contemporain ), est à priori libre dans sa tête mais le célibat ( ici il s'agit plutôt de solitude) s'accroche à elle comme un enfant de trois ans à son ipad.
Nous la suivrons durant toute une journée, mêlant souvenirs passés ( un pensée réjouie pour le donneur du meilleur cunni de Paris) et galères du présent, entre rires qui s'étranglent parfois quand le mal de vivre repointe son nez et peur d'un lendemain que rien ne semble pouvoir arrêter.
Sans jamais rendre son récit plombant, Julie Marx grâce une observation parfois goguenarde de cette trentenaire parvient à nous offrir un premier roman au style singulier et prouve que sur un thème rebattu, on peut faire original et agréable à lire. Premier roman que l'on espère suivi de beaucoup d'autres !
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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C'est par le biais d'une écriture très incisive que l'auteur nous fait entrer dans l'univers de son personnage, une jeune femme célibataire mais pas résignée. Tout au long du livre nous la suivons sur une journée, le 15 août. Durant cette journée qui a un sens particulier pour elle, elle fait le point sur sa vie. On y rencontre alors une galerie de personnages hauts en couleur à qui elle se confie et qui se confient à elle. le récit est teinté d'humour alors que le thème de la solitude et du célibat est assez lourd. Julie Marx arrive avec brio à nous emporter dans les réflexions de son personnage. Une lecture dont on ne sort pas indemne et qui parviendra à toucher un grand nombre de personnes.
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J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre.

Pourtant ça n'a pas très bien commencé, j'ai cru que j'allais détester ce roman et surtout le laisser choir dans un coin. Mais pas du tout , il m'a cueillie et cette journée du 15 aout passée avec cette jeune femme dépressive, célibataire, féministe et aux répliques cinglantes m'a bien plu.
J'ai aimé la plume résolument actuelle de Julie Marx qui nous parles sans langue de bois, avec humour et férocité de notre époque et de ses paradoxes.
Et puis comment ne pas aimer une femme qui appelle sa plante verte Beethoven.
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J'ai ADORÉ La Journée de la Vierge.
Ce livre est littéralement rempli de ses scènes cultes, de vraies bonnes scènes comme dans un bon Woody Allen époque Annie Hall.
Je pense notamment à ce chapitre juste jubilatoire à Notre Dame, où deux personnages se retrouvent par hasard pendant ce 15 août, pour une scène truculente et savoureuse, d'un humour rare.
Et en même temps, c'est un roman ne se la ramène pas, qui ne frime pas avec la phrase, avec la langue.
J'ai pensé en le lisant : je lis un livre JUSTE, un livre qui tient l'équilibre : désespéré mais super beau, optimiste mais pas tarte, drôle mais jamais grossier ou hystérique.
J'en lis même des passages à mes amies au téléphone!
Je dirais donc en bref que c'est un livre qu'on voudrait prêter parce qu'il est très bien.
Et qu'on a du mal à prêter parce qu'il est très bien…
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J'ai lu « La journée de la vierge » un peu par hasard, intriguée par le titre, la photo et la 4e de couverture. Et puis, généralement, j'aime plutôt les livres de l'Olivier.
Je l'ai lu rapidement, emportée par la force du texte. Et depuis une semaine, c'est simple, je le recommande à tous : amis, collègues, presqu'inconnus, passants…
Je connais vraiment peu de livres aussi drôles! L'écriture est vive, percutante, un souffle. La langue swing, se dit à voix haute, un véritable délice!
Quant au sujet, là aussi c'est étonnant : mariée et 2 enfants, on pourrait dire que je ne suis pas a priori "directement concernée" par sujet. Et pourtant, au-delà du rire, ce livre m'a profondément touché. A travers son héroïne et son histoire particulière l'auteure arrive à nous parler de toutes nos solitudes. Celles au bureau, celles que nous ressentons parfois très entourées, au milieu de notre famille ou d'une foule urbaine. Et ça c'est vraiment très fort.
Un roman épatant donc, qui réserve des surprises à chaque chapitre, qui nous emporte là ou ne s'attendait pas à aller, pour notre plus grande joie !
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Vive la « check-litt » marxiste !
La journée de la vierge est anti-capitaliste, anti-dépression, et même anti-gel. Ce livre m'a réchauffé, merci!
Avec beaucoup de malice, l'auteure nous fait croire qu'elle écrit du Bridget Jones pour nous refourguer du Robert Musil. Elle réussit ici un livre d'une profondeur rare sur notre société d'aujourd'hui.
Je rejoins complètement Sarah 54 quand elle dit que le roman regorge de scènes, construites avec intelligence et humour.
Mon seul bémol serait peut-être… qu'on aimerait qu'elles durent (un peu) plus longtemps.
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J'ai acheté ce livre par hasard samedi en librairie et je ne l'ai pas lâché du week end.
J'ai beaucoup ri, énormément! Une grande bouffée d'oxygène pour parler de nos vies pas toujours très drôles.
La langue est actuelle, très moderne, elle nous emporte. On l'avale d'un coup et quand on le referme on voudrait le relire tout de suite!
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