- Je te croyais mort ! Ton navire avait coulé !
- Il faudrait un océan plus grand pour m'avaler !
- Et c’est qui le grand costaud qui parle au capitaine ?
- C’est une danseuse de Shadizar !
- C’est Conan, bande d’abrutis ! Le pirate de la Côte Noire.
- Ah ! Alors, non ! C’est pas une danseuse de Shadizar !
« Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur… et ceux qui t’en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur » Jack Beauregard ("Mon nom est personne")
- Je suis né dans les bas quartiers de Kordava ! Si à cinq ans, tu ne sais pas te servir d’une lame, tu es mort !
- Moi, j’ai grandi à Messantia et mon père était tueur pour la guilde du chien jaune. J’ai tué mon premier homme à huit ans !
- Et toi, Conan ?! Tu es né où ?
- Sur un champ de bataille !
- Ils sont des milliers ! Toutes les tribus de la côte ! Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire contre… ça ?!
- Prier vos dieux !
- Prier nos… ! Et pourquoi faire une chose aussi stupide ?!
- Parce que vos dieux vous regarderont vous battre tandis que les leurs les regarderont mourir !
Je me dois d’être honnête avec vous, car je sais reconnaître un menteur et vous n’en êtes pas un !
[Conan] Voilà un bon endroit pour donner la mort ! Ou la recevoir !
Au début d’un combat, tout semble suspendu. Tu jauges ton ennemi en sentant sur ta nuque le souffle de la mort ! Puis vient un moment où, dans le fracas des premiers coups, tu ressens la peur de mourir, car c’est là que la puissance de l’autre s’exprime vraiment ! Et enfin, l’ivresse de la bataille te submerge. La peur est tellement là qu’elle disparaît ! Là, plus rien ne compte ! Tu te moques de tout… Tu es libre !
Chez moi, les gens partagent la nourriture, personne ne meurt de faim. Mais dans les pays civilisés, j'ai vu des échoppes débordant de victuailles et des hommes vomissant d'avoir trop mangé, tandis que d'autres à côté d'eux mouraient de faim!
Le Maraudeur noir est une nouvelle fascinante et complexe dès qu’on s’intéresse un tant soit peu à la personnalité de Howard, car c’est une histoire dense, riche d’allusions autobiographiques, conscientes ou non, et don la trame est essentiellement souterraine. Le cadre de la nouvelle est, peu ou prou, l’équivalent hyborien des États-Unis, à une époque qui ressemblerait à notre XVIIe siècle. Les protagonistes y sont des colons hyboriens, qui se retrouvent confrontés à ce que les Américains appellent la Wilderness ; les étendues sauvages peuplées de créatures – animales et humaines – féroces dans une nature hostile. Les tribus indigènes de la nouvelle, les Pictes, font irrésistiblement penser aux peuplades amérindiennes, tant dans leur description que dans la situation qui est la leur. – Patrice Louinet