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Louize Perdieus (Autre)Noëlle Michel (Traducteur)
EAN : 9782732492551
288 pages
La Martinière Jeunesse (03/09/2020)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Il y a beaucoup de choses à connaître avant d'avoir 13 ans.
Combien ? Au moins 321. Et toutes ne sont pas enseignées à l'école !

Après avoir lu ce livre, tu pourras affirmer que tu sais tout sur tout.
Qu'une girafe peut se lécher les oreilles,
que le corps est plus grand le matin que le soir,
que la grippe a été plus mortelle que la guerre,
qu'il suffit de plonger sa tête dans un seau d'eau pour la peser,
que ... >Voir plus
Que lire après 321 choses incroyables à connaitre avant d'avoir 13 ansVoir plus

critiques presse (1)
Ricochet
07 décembre 2020
Avec un vocabulaire accessible et expliqué si nécessaire, des illustrations très réalistes ou très loufoques, mais toujours adaptées, cet outil de sagesse se révèlera éminemment utile à cet âge tendre où l’on s’émerveille, où l’on se teste, et où le rire explose, spontané, fou, irrépressible.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quand on se représente un chevalier, on imagine forcément que c'est un homme, n'est-ce pas ? Et bien, pas seulement ! Les femmes et les jeunes filles peuvent aussi embrasser cette carrière. Au moyen-âge, lorsqu'un chevalier meurt, son titre se transmet à toute sa famille. S'il n' a pas de fils, son épouse ou sa fille doit reprendre ses tâches chevaleresques.
En temps de paix, ce n'est pas très compliqué : il suffit de recouvrer des impôts pour le roi, de réparer un pont ici ou là et de maintenir l'ordre dans la communauté.
En revanche, en cas de guerre, il faut défendre son pays et servir le roi. Les femmes chevaliers s'en chargent sans doute rarement elles-mêmes. Il est probable qu'elles envoient d'autres personnes se battre pour elles.
Les femmes au Moyen-âge sont tout sauf des faibles. Elles jouissent d'ailleurs de beaucoup de droits, comme celui d'exploiter une entreprise. On appelle les femmes chevaliers equitissa. A partir du XIVè siècle, elles reçoivent d'autres noms : "chevaleresse", pour l'épouse d'un chevalier, "chevalière" pour une femme chevalier.
Des ordre de chevalerie féminins apparaissent, tel l'ordre de la hache (ordo de la hacha) en Catalogne. Les femmes se sont battues avec acharnement contre les Maures : le nouvel ordre vient récompenser leur bravoure. Il existe aussi des ordres de chevalerie religieux, comme celui de Sainte-Marie-Glorieuse (l'ordine della Gloriosa Santa Maria). Leurs membres ne participent pas aux combats.
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Notre test de grossesse qui consiste à uriner sur une bandelette pour savoir si l'on est enceinte n'existait pas encore au moyen-âge. Les femmes devaient donc recourir à d'autres moyens. Fait amusant, ceux-ci nécessitaient aussi qu'elles fassent leurs besoins. Elles demandaient à des "mireurs d'urine" d'examiner leur pipi. Ces hommes, qui prétendaient détecter si elles étaient enceintes par ce procédé, mélangeaient parfois le liquide avec du vin pour mieux voir le résultat. Les mireurs ou médecins d'urine pouvaient également diagnostiquer des affections.

Mais encore !
Le tout premier test de grossesse vient d'Egypte ancienne. Là encore, la femme doit uriner, cette fois sur des grains de blés et d'orge recouverts de poussière. Si l'orge germe, elle attend un garçon. Si c'est le blé qui pousse, elle aura une fille. Si l'un ni l'autre ne germe, elle ne porte pas de foetus.
Les anciens Egyptiens étaient tous sauf stupides. Des chercheurs ont reproduit ce test dans les années 1960. Et qu'on-t-il constaté ? Dans 70% des cas, les grains germent losqu'ils sont humectés par l'urine d'une femme enceinte. Sinon, rien ne pousse. C'est parce que leur pipi contient des sustances qui font germer les grains.
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Etonnamment, les billets de banque ne sont pas fabriqués à partir de pâtes à papier, à l'instar de nos feuilles ordinaires.
Ils sont en fibre de coton, une matière moins sensible à la décoloration et plus résistante à l'usure que le papier classique. De plus, certains sont enduits de gélatine, ce qui les rend encore plus solides. La durée de vie moyenne d'un billet est d'environ deux ans.
Les premiers billets de banque sont apparus pour remplacer les pièces en or et en argent, trop lourdes à transporter. C'étaient des bouts de papier sur lesquels figuraient un nombre de pièces. La somme correspondante était versée par une banque. On appellait ces billets une "promesse" : ils servaient à promettre à quelqu'un qu'il recevrait de l'argent.
De nos jours, on utilise diverses matières pour fabriquer les billets, comme un genre de plastique qui résiste longtemps à l'usure et plus difficile à contrefaire.

Mais encore !
A la fin du XIXè siècle, les Russes régnaient sur l'Alaska. Ils imprimaient leurs billets de banque sur...des peaux de phoques !
A la même époque, pendant la guerre des Boers en Afrique du Sud, on imprimait l'argent sur des bouts de vêtements.
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D'accord, les moutons ont l'air un peu bêbêtes avec leur tête et leurs corps tout ronds et laineux. Et leur bêlements ne font pas franchement intello. Pourtant il ne faut pas se fier aux apparences !
Des recherches menées par l'université de Cambridge ont mis en évidence que les moutons son plus intelligents qu'on ne le pense. Ils sont capables de se souvenir des visages de leurs amis pendant deux ans, de reconnaître le museau de leurs congénères, de classer différentes plantes en fonction de leur famille et de se rappeler leur chemin dans un labyrinthe. Mieux ils réussissent toutes sortes de tests auxquels les signes échouent !
Afin de garder les moutons dans la même zone, on utilise la plupart du temps du grillage. Les fermiers racontent que les moutons parviennent parfois à s'échapper en roulant par-dessus le grillage. Malin, non ?
Les tests d'intelligence sont plus souvent concluants pour les moutons qui ne vivent pas en troupeau. Selon les scientifiques c'est parce que les animaux qui évoluent au sein d'un troupeau ont toujours tendance à se comporter plus bêtement.
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Pourquoi une heure compte-t-elle 60 minutes ? Et une minute, 60 secondes ? Les responsables ne sont autres que les Babyloniens. Pendant la première moitié du XVIIIè siècle av. J.-C., le roi Hammurabi règne sur Babylone. Dans cette région cohabitent de nombreuses communautés différentes, aux origines et aux cultures variées. Le roi impose une législation unique à tous ces peuples : le code de Hammurabi. Il veut faire de Babylone le centre de tous les progrès scientifiques. Les savants locaux utilisent le système de numération à base 60, aussi appelé système sexagésimal. Ils décident de diviser une heure en 60 minutes et en un cercle de 360 degrés. Plus tard, ce système sera repris par les Grecs et les Romains.
Cependant, ce sont les Egyptiens qui choisissent de découper une journée en 24 heures : 12h pour le jour et 12 heures pour la nuit. Une heure représente un douzième du temps qui s'écoule entre le coucher et le lever du soleil. Ainsi, les heures s'allongent ou raccourcissent en fonction des saisons. A l'époque, une heure n'a donc pas la durée qu'on lui connait aujourd'hui, sauf vers le 20-21 mars et 22-23 septembre (autrement dit, quand jour et nuit font le même laps de temps). Ce n'est que plus tard qu'on assignera la même durée à toutes les heures.
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