Katie Maguire

En Irlande, onze squelettes sont découverts sous un silo. Chacun des fémurs sont percés d'un crochet et d'une ficelle au bout de laquelle pend une petite poupée de chiffon. A qui appartiennent-ils ? La commissaire Katie Maguire de la Garda sent que cette enquête ne sera pas si simple surtout quand de nouveaux ossements apparaissent au même endroit.

Alors, ça débute comme un bon policier puis vlà la première séquence de torture au sadisme et réalisme qui retourne l'estomac (surtout quand je viens de dîner, quelle idée !). Et là, ah oui, en effet, ce roman n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde puisque certaines scènes sont trashs. Alors, oui, j'ai, malgré ces scènes, tourné les pages très rapidement. Oui, j'ai compris très vite à qui ne pas se fier. Malheureusement, j'aurais aimé un final plus fantastique ! Une enquête policière en lien avec les mythes et contes de fées de l'Irlande.

Excellent polar horrifique avec un soupçon de fantastique. A l'image du Diamant de Kimberley, ce livre fait figure d'ovni dans l'oeuvre du génialissime Graham Masterton. Je ne peux que vous le recommander.

Ça faisait un bon moment que j'avais envie de découvrir cette incursion de Graham Masterton dans un genre différent de ses habituels (mais souvent excellents) bouquins d'horreur, pour dire que ce premier épisode de la série de polar centrée sur le personnage de Katie Maguire traduit en français me faisait de l'oeil. J'ai trouvé que l'auteur s'en sortait vraiment bien pour dépeindre la réalité sociale et culturelle de l'Irlande, la dissociant parfaitement de son envahissant voisin à tous les sens du terme, au passage, et brossant surtout un magnifique portrait de femme de pouvoir dans un monde d'hommes puisque Katie Maguire est la première commissaire de police du pays. L'humour noir habituel qui a fait la réputation de Masterton est ici quasiment absent et tout ce qui s'attache aux aléas de la vie du personnage principal est vraiment réussi. Par contre, le paradoxe tient à l'antagoniste qui, malgré ses crimes monstrueux, ne provoque guère l'intérêt du lecteur (en tout cas le mien), alors qu'il semble justement sorti d'un roman d'horreur de… Graham Masterton. En résumé, un personnage principal parfaitement dessiné évoluant dans un environnement entre modernité et tradition fascinant à découvrir, ne manque donc plus qu'à lui trouver des affaires dignes de son talent. Et de celui de l'auteur.

Bienvenue dans la mythologie irlandaise, et dans l'horreur !!!! Et faites la connaissance de la sorcière maléfique "Mor-Rioghain"
La première femme commissaire d'Irlande, Katie Maguire est un personnage attachant, complexe et magnifique. A la fois forte et laissant voir ses faiblesses, acharnée, tourmentée par sa vie privée et ne lâchant rien dans sa fonction d'enquêtrice. Elle va se trouver à la tête d'une drôle d'enquête suite à la découverte de 11 cadavres. Très rapidement on saura que ce sont des corps de femmes qui ont disparu en 1915… Bien vite une question se pose : sommes-nous face à des crimes ritualistes ? Suite à la découverte de ce charnier, les mêmes crimes reprennent, et Katie Maguire va se trouver plongée dans l'horreur. Elle va mener ses investigations avec l'aide de spécialistes de mythologie et d'histoire mais elle va devoir ménager les susceptibilités des politiques. Elle va également devoir faire attention à ne pas se mettre à dos la communauté des gens du voyage. Pour couronner le tout, elle va devoir gérer les bêtises de son mari.
Evidemment, dès que la mythologie est partie prenante de l'histoire, cela me passionne. J'en ai appris davantage sur la mythologie celtique et je suis toujours aussi fascinée par les personnages qui se révèlent à moi grâce à ces romans qui nous font découvrir les légendes ancestrales et qui ont traversé les siècles en s'ancrant dans les peuples.
J'ai été happée par ce récit. Masterton est un grand maître de l'horreur, c'est incontestable. Pas de temps mort, du suspense, de l'action, des recherches, des rebondissements, des personnages attachants ou terrifiants… Il faut quant même avoir le coeur bien accroché pour assister aux deux derniers crimes, les crimes actuels… (j'avoue que j'ai sauté certains passages trop sanglants)…
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