C’est un thriller effrayant, menaçant et affolant. Ce livre contient 381 pages. C’est édité par l’édition Pocket et je trouve que la page couverture est flamboyante. Elle capte l’œil et on voit tout de suite que c’est une histoire fantastique.
C’est avec un malin plaisir que j’ai savouré cette histoire. Dès le départ, Graham Masterton frappe fort… On fait la connaissance de John, avec son fils Lenny et sa copine Jennifer. C’est une deuxième relations car sa première femme est morte par accident. Ils emménagent donc dans leur nouvelle demeure et ils espèrent trouver le bonheur. Tout de suite, il se passe un évènement inhabituel : leur chambre à coucher est saccagée. Personne ne peut expliquer cet événement. Ils se posent alors des questions et ils ont même pensé que c’était la faute à Lenny. Il dormait à ce moment-là. C’est à partir de là, que d’autres faits inusités se produisent et la catastrophe arrive. Jennifer est morte, John se retrouve paralyser à l’hôpital et Lenny est suspecté. C’est ainsi que la police enquête, et elle se met de la partie. Qu’est-ce qui va arriver et comment cela va finir ?
Dans ce tome, on se croit un peu dans une émission à la Surnaturel. On voit arriver les deux policiers, l’un est l’inspecteur Clay et l’autre est le sergent Clay. Ils s’occupent de l’affaire et il y en a un des deux qui à un pouvoir surnaturel. Il est un peu spécial dans sa façon d’agir et il est capable de dire ce qu’il en est. Je mets donc une citation : «Allons, ce qui vous est arrivé, à vous et à votre femme, n’était pas normal, nous sommes d’accord ? Et nous devons vérifier toutes les possibilités. Une dangereuse manifestation venue d’une autre sphère d’existence est l’une des possibilités… c’est plutôt tiré par les cheveux, je vous l’accorde, et pas très facile à gérer physiquement ou mentalement. Mais nous sommes obligés d’envisager cette possibilité…»
Il n’y a pas juste la police qui s’en mêle. Il y a bien sûr les Guerriers de la Nuit. Qu’est-ce que les Guerriers de la Nuit ? C’est des Guerriers qui aident les rêveurs dans leur sommeil. Ils ont comme mission de détruire ce qui perturbe le rêveur. Ici, c’est Springuer qui vient en aide à Lenny et à John. Dans un premier temps, il demande de l’aide à Henry et à Gil. Je suis ravie de les retrouver. On ressent qu’il y a entre eux une belle complicité. Je rajoute donc un extrait : «Aucun de leurs amis, bien sûr, n’aurait cru ni compris les rôles que Henry et Gil avaient endossés durant les heures d’obscurité. Des Guerriers de la Nuit, revêtus d’étranges armures, qui traquaient les derniers vertiges du mal absolu à travers les paysages du rêve.» On constate aussi, que d’autres personnages secondaires, se rajoutent pour leur prêter main-forte.
Dans cette histoire, on retrouve vraiment de tout. On pourchasse une entité noire, on fait une enquête paranormale. Il y a des scènes épouvantables, bref l’action n’arrête pas. On se demande toujours comment ça va finir.
Je remarque, encore une fois, l’humour délicieux de Graham Masterton dans ce récit. Il sait aiguiller la peur, on ressent fortement les odeurs. C’est tous nos sens qui sont en alertes. Il écrit avec habileté les mondes en parallèle. Je mets ici un exemple : «Il pressa le pas. Il avait l’impression d’être le Lapin Blanc dans Alice au pays des merveilles. Le tunnel continuait indéfiniment; il devait faire des kilomètres de long. Oh, là, là ! Oh, là, là ! Je vais être en retard. Alors qu’il avançait, le tunnel devient plus lisse. Bientôt, ce ne fut plus du tout dans un tunnel mais un couloir. Un couloir dans une maison inconnue, aux murs couleur fleur de pêcher. Ses pieds dans leurs sandales de course trottinaient sur un parquet en chêne clair. Il n’y avait pas de tableaux, uniquement des miroirs dans des cadres dorés, accrochés symétriquement à hauteur de tête de chaque côté, de telle sorte que, chaque fois, qu’il passait devant deux miroirs, il voyait de multiples reflets de lui-même.»
C’est un excellent moment de lecture, il n’a pas de longueur. Les chapitres sont bien écrits, ils ne sont pas trop longs. On s’attache aux personnages et l’énigme te tient en haleine. On aime l’ambiance un peu macabre, un peu noire et un peu sanglante. C’est toujours sur le thème du surnaturel, des cauchemars et des revenants.
Pour terminer, je précise que Les Guerriers de la Nuit, les histoires sont un peu indépendantes. Ils ne se suivent pas. On retrouve souvent à ce que j’ai vu, Springuer, qui est le chef, qu’il décide qui fait partie de ses Guerriers.
C’est ainsi, que c’est signé, une autre belle histoire de Graham Masterton. Il a tous les bons ingrédients qu’on aime d’un excellent triller : des super-héros, des rebondissements et du mystère. Je l’accorde, je ne peux pas résister, à ce conteur talentueux et à un humour malicieux où lui-même connaît le secret. Il sait faire émerveiller, il sait fait peur au lecteur avec sa plume futée, espiègle et tordue.
Lire les «Guerriers de la Nuit» c’est entrer dans un autre monde où la magie et le danger s’opèrent et on n’en ressort pas indemne.
Isabelle
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Ce tome fait encore plus peur que le premier. Un enfant est l'otage de ce démon et cette fois ci Springer va faire appel à des guerriers pas ordinaires. Un tome très prenant
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Oublier Freddy avec cette histoire vous en tremblerez d'horreur.
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Il y a quelque chose dans les récits de masterton qui me plaît toujours. le scénario souffre de tout petits défauts inattentifs (certains personnages connaissent des faits qu'ils ne devraient pas encore connaître, ou font des actions un peu floues) mais dans l'ensemble, tout est bien écrit et ficelé.
Cette histoire plus que les autres (série guerrier de la nuit) se révèle même être assez attachante.
Je pense sincèrement que cette histoire pourrait faire un bon film, malgré quelques petites choses à modifier qui rendent le récit parfois un peu ridicule ou enfantin (alors qu'il devrait être horrifique).
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