Il n'y a pas de bonheur comparable à la première pression des mains.
D'aussi loin que je m'en souvienne il a toujours été un homme de peu de mots. Mais chacun de ceux qui franchissent ses lèvres compte. Ils ont une saveur particulière, qui doit autant à la lenteur de son élocution qu'à ce léger accent dont il ne s'est jamais débarrassé quand il s'exprime en Français.
Il y a des moments comme ça, dans la vie, assez rares finalement, où l'on a brusquement l'impression d'occuper enfin la place qui nous était destinée. Et d'avoir atteint le savant point d'équilibre entre la fragilité gracile de l'enfance et la force toute féminine de la maturité.
Qu'y a t-il de meilleur dans l'amour ? L'avant, cette lente construction d'une histoire que l'on se raconte seul tout en attendant que l'autre y donne une réplique ? Le moment où tout chavire, où les corps se rencontrent enfin ? Les nuits blanches auxquelles on s'abandonne tant les secondes sont précieuses et semblent comptées ? La découverte d'un nouveau désir ? Ou l'installation des premières habitudes ?
Il faut d'abord savoir se tenir debout, seul, avant de donner sa main à quelqu'un.
Arrêtez de vous poser toutes ces questions sur le désir, l'amour ! Il vaut mieux ne pas comprendre ; nul ne comprendra jamais d'ailleurs. Laissez-vous porter plutôt !
I n'y a pas de bonheur comparable à la première pression des mains.
« Je me suis dit qu’un homme qui avoue un chagrin d’amour était capable d’aimer. Qu’un homme qui joue du violoncelle savait encore rêver. Que chacun de ses mots trouvait une résonance en moi. »
Si tu dois absolument chercher quelqu'un, alors, cherche un homme que tu choisiras librement d'aimer, jour après jour. Sans chaîne. En confiance. Avec qui tu partageras ce que tu as envie de partager. Tout cadre trop rigide incite l'autre à vouloir le détruire.