Chroniques de San Francisco, tome 2 : Nouvelles chroniques de San Francisco

Trouvé à la bibliothèque alors que j'étais dans un désert d'inspiration de lectures, je commence donc par le tome 2. Et j'ai très bien fait car je n'ai aucun mal à suivre et l'auteur reprend les explications importantes qui auraient pu manquer.
Bon le début n'a pas été terrible, je trouvais ça très glauque mais la lecture étant facile j'ai persévéré. Et j'ai bien fait...
Les personnages sont attachants et au final ils cherchent tous la même chose (en tout cas les principaux) L'AMOUR....
La vie leur réserve pleins de surprises et nous en réserve aussi car on sort du cadre à tout niveau. C'est un peu cousu de fil blanc mais ça ne m'a pas dérangé tant que ça. le personnage de Mickael et son humour apporte beaucoup, il amène je trouve légèreté et gaieté même si il m'a fallu m'habituer à son humour très très décalé. J'étais contente que les histoires commencées prennent fin dans ce volume

J'ai finalement laissé passer un peu de temps avant de reprendre la lecture des Chroniques …
De quoi ça parle ? «Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d'un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto.
La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l'écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet [...]. Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier - jusqu'à la reine d'Angleterre.
Eric Fassin, le Monde "Maupin nous présente des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des ambitieux, des tendres... Les maîtres mots de sa saga culte sont "solidarité " et " amitié."»

Comme pour le premier tome je vais avoir un peu de mal à vous parler de ce roman. C'est un roman feuilleton dans lequel on suit une floppée de personnage ! On s'y retrouve sans problème, les chapitres sont courts et sous forme de scénettes mettant en lumière quelques personnages. Il y a très peu de descriptions et beaucoup de dialogues ce qui rend cette lecture hyper facile et addictive !
Je trouve que la plume de l'auteur a pas mal évoluée entre les 2 premiers tomes. L'histoire s'installe bien et on s'attache vraiment à tous ces gens du 28 Barbary Lane.
Je trouve que dans ce tome on s'attarde beaucoup sur Mouse et Mary Ann, enfin on voit beaucoup les autres persos aussi, mais leur évolution est assez flagrante et me donne la sensation que l'auteur s'est plus attardé sur eux.
L'introduction de Burke et son histoire donne en plus un petit côté polar à ce tome que j'ai beaucoup aimé, avec une chute que je n'imaginais pas et que j'ai adoré ! L'auteur écrit avec beaucoup d'humour, c'est vraiment plaisant à lire, pas de prise de tête, on rigole et franchement le twist de Burke était tellement inattendu pour moi que je l'ai trouvé vraiment drôle !
Bref j'ai hâte de lire la suite, c'est vraiment une saga géniale et même si elle est assez vieille elle reste très actuelle !
Je recommande vraiment à tous !

Note 8 /10

Suite des « Chroniques de San Francisco », l'écriture de l'auteur acquiert une maturité qui lui permet d'atteindre les sommets de l'humour. On y retrouve ses personnages peu orthodoxes dont les manies et leurs originalités les conduisent dans des situations pour le moins burlesques et plus qu'inattendues.
Mary Ann Singleton, secrétaire dévouée dans l'agence de communications Halcyon, propose à son ami Michael « Mouse » Tolliver, gagnant du concours de danse en slip, de l'accompagner pour une croisière sur rien de moins que le Pacific Princess, le célèbre bateau de la série « la croisière s'amuse ». Ce sera l'occasion pour les deux célibataires de trouver l'amour. de son côté, Mona Ramsey décide de « fuguer » de l'immeuble de madame Madrigal pour se retrouver standardiste dans un bordel, le Blue Moon Lodge, dirigé par Mother Mucca, une sympathique et autoritaire octogénaire. Jusque là tout va bien, mais ce serait sans compter avec l'ingénieuse loufoquerie d'Armistead Maupin qui emmène son lecteur loin dans le délirium tremens de cette ménagerie carnavalesque. Il y a une multitude de surprises, rebondissements et du suspens.
Ce petit chef d'oeuvre de littérature américaine est une pure émanation de la beat génération. Il est certainement le produit d'une consommation sans modération de joints, et des trois feuilles s'il vous plait !
La lecture est jubilatoire. C'est vraiment un bon moment que l'on passe avec ces personnages pittoresques et attachants. C'est à découvrir absolument. Ce tome 2 est encore meilleur que le précédent.
Traduction de Pascal Loubet.
Editions Passage du Marais, 10/18, 378 pages.

J'ai découvert ce roman dans une boite à livre. C'est pour cela que j'ai commencé par l'épisode 2.

J'ai beaucoup aimé les histoires, l'humour grinçant, et les personnages.

Le seul « hic » c'est qu'il y a 9 tomes…
Je pense que je continuerai la série, mais je ne suis pas sûr de la lire dans l'ordre… Tout dépendra de mes trouvailles et de mes futurs achats…
Et puis, lire dans un ordre inversé ne doit pas être gênant, vu la conception de l'ouvrage. (la structure du récit est basé sur des dialogues)
Un bon moment de dépaysement…

Bonne lecture !

Ne pas lire la critique avant d'avoir lu le livre, vous êtes prévenu.

Le début est toujours aussi génial que le premier tome puis Armistead Maupin se perd dans un délire plutôt étrange de cannibalisme et de secte et de transsexuels et de paraplégiques ... C'est vraiment dommage que l'agréable premier tome se poursuive par des histoires vraiment étranges qui ne vont pas du tout avec l'histoire d'origine.
C'est toujours bien écrit, on ri toujours et on aime encore les personnages mais j'ai bien peur que le troisième tome confirme ma thèse ... Plus Belle La Vie version 1970 ?

Encore un livre que j'ai dévoré des yeux !

J'ai beaucoup apprécier ce volume, malgré le fait que j'avais un peu oublié les personnages depuis ma lecture lointaine du volume 1.
Cependant cela ne m'a pas empêcher de me plonger dans les diverses aventures des habitants de San Francisco.
Le livre traite pas mal de sujets différents, des moins sérieux à de graves sujet (la maladie).
Je suis friand que l'auteur parle assez ouvertement de la transidentité et de l'homosexualité, surtout pour l'époque.
Mais ce n'est pas le sujet principal, car l'auteur parle avant tout d'amour !

J'ai envie de lire le tome 3 pour connaitre la suite, découvrir quelles seront les nouvelles aventures des protagonistes de SA.

Bref, rendez-vous au prochain opus :)

Un récit enlevé, qui ne se soucie pas des vraisemblances, qui s'amuse même de lui-même quand l'intrigue ressemble un peu trop à celle d'un soap opera (le petit ami amnésique !). D'ailleurs la traduction du titre original Tales par Chroniques donne une dimension beaucoup plus réaliste à l'oeuvre, quand l'anglais pointe plutôt son caractère fictif. Pourtant on suit avec plaisir les péripéties des personnages, attachants, et dont les portraits, plus que l'intrigue, fondent la vérité de ce volume.
L'auteur montre aussi une grande maîtrise du rythme et de la dimension chorale de son oeuvre.

La question de l'homophobie et de l'homosexualité est plus développée que dans le premier tome : elle se fonde sur l'actualité de l'époque où se situe le roman, quand une campagne de fondamentalistes chrétiens menée en Floride par Anita Bryant voulait empêcher les homosexuels d'enseigner. Quarante-cinq ans plus tard, dans le même état, le débat vient de refaire surface dans des termes presque identiques… Dans le roman, cette réflexion est menée sans manichéisme comme le montre l'épisode de l'infirmière aux idées conservatrices et qui évolue au contact de ses patients. La lettre où Michael fait son coming out à ses parents homophobes est un texte qui a dû paraître audacieux en 1980, et reste puissant aujourd'hui.

C'est donc un deuxième tome très gai (dans tous les sens du terme !) que l'auteur donne de ses Chroniques, mais avec un pressentiment d'un avenir plus sombre d'autant plus fort que se multiplient les allusions à des événements tragiques à venir. le calme avant la tempête en quelque sorte.

Alors que le premier tome ne m'avait pas emballé plus que ça (j'avais l'impression que tout était prétexte à montrer la vie sexuelle des personnages) j'avais fini par me laisser emporter par l'histoire dans les derniers chapitres. Notamment par la révélation qui avait clôt ce premier tome.
Cette suite fut une excellente lecture. Maintenant que l'on a appris à connaître les personnages, ils s'assagissent et deviennent plus profonds et intéressants à suivre. Michael désespère de trouver l'amour, Mary Ann aide son nouveau petit ami à retrouver la mémoire, Mona part à la recherche de sa famille et Brian délaisse ses conquêtes pour une mystérieuse inconnue, tandis que DeDe se prépare à accoucher.
Tous les personnages étaient plaisants à suivre, l'atmosphère de San Francisco très agréable aussi.
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Quel plaisir de retrouver la galerie de personnages hauts en couleurs qui gravitent autour du 28 Barbary Lane ! Une écriture toujours aussi addictive, façon soap opera, qui nous réserve son lot de révélations (et pas des moindres) et de drames, entre rires et émotions. Avec en bonus dans ce tome une enquête palpitante pour reconstituer le passé d'un amant amnésique. Un instantané de tranches de vies cosmopolites et queer vraiment agréable à lire, imprégné par la recherche de l'amour véritable. Dans ce tome, le personnage de Michael m'a particulièrement ému, surtout la lettre qu'il rédige pour faire son coming-out auprès de ses parents, fervents croyants qui militent pour "protéger" les enfants des homosexuels. La plume bienveillante de l'auteur fait mouche, de manière toujours juste.

Ce deuxième tome confirme le coup de coeur que j'ai eu pour cette série et j'ai hâte de lire la suite

Deuxième roman de la série dans lequel on retrouve avec joie les personnages auquel nous nous sommes attachés, ils sont toujours autant sympathiques, vrais, touchants et unis par une véritable amitié.
Mais cette coexistence va être perturbée par deux événements qui risquent de mettre à mal le bonheur de cette communauté. En effet, l auteur y intègre une légère enquête mais également un lourd secret dont la révélation ne va pas être sans conséquences.

A travers une écriture fluide et entraînante l auteur nous décrit à la fois une période de l histoire qui proclame la liberté des moeurs, l expérimentation de certaines pratiques et la nonchalance tout en y instillant une critique acerbe de la religion concernant la deviance sexuelle, l importance du paraître et des commérages.