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4,07

sur 1376 notes
Ami lecteur, en ces temps d'incertitudes sécuritaires, météorologiques, ferroviaires et sportives (eh oui, à Bruxelles le niveau d'alerte terroriste est toujours à 3 sur 4, l'orage et le déluge au moment où j'écris se déchaînent depuis plus de 45 minutes – heureusement j'habite au 6ème, les trains sont régulièrement en grève depuis 2 semaines, et tout le monde se demande si les Diables Rouges vont passer le 1er tour de qualif à l'Euro de football), j'espère que tu ne m'en voudras pas de perdre mon temps (et le tien) en futilités rédactionnelles (éclairs dans le ciel). En ces temps d'incertitudes en tous genres, disais-je, il est réconfortant (coups de tonnerre) de savoir qu'on pourra toujours se réfugier dans certaines valeurs littérairement sûres comme on plongerait dans un abri anti-atomique (grêlons sur mes vitres lavées il y a à peine trois jours). Je veux parler des Chroniques de San Francisco, dont la lecture garantit l'évasion instantanée (sirènes de pompiers) et l'éloignement au moins provisoire de tout ce qui a pu fonctionner de travers depuis la sonnerie du réveil (une ambulance, maintenant). Bref, prélassons-nous et délectons-nous de l'ambiance impayable de ces Chroniques saison 2, avec d'autant plus de plaisir (la drache devient crachin) que cette fois-ci, plus besoin de faire laborieusement connaissance avec la panoplie de personnages. Pour ceux qui en auraient besoin, l'auteur se charge d'ailleurs, l'air de rien, de resituer le contexte dans les premiers chapitres (la gamine de l'appart au-dessus joue « Titanic » au piano !?). 
Au programme : pendant que Mary Ann tombe amoureuse de Burke, amnésique et allergique aux roses rouges, et se lance avec lui dans une enquête à rebondissements pour résoudre cette énigme, Mona se retrouve emberlificotée dans ses histoires de famille, DeDe et Beauchamp nous jouent un remake des « Feux de l'amour », Michael tombe amoureux (éclair velléitaire ?) puis gravement malade (coup de tonnerre buté), et Mme Madrigal révèle ses secrets. 
Et donc, ça se dévore en quelques heures, tant c'est captivant et agréable à lire. Les aventures des uns et des autres se croisent et parfois se recoupent, à un rythme soutenu, renforcé par l'alternance des très brefs chapitres, procédé qui permet d'entretenir le suspense et d'encore augmenter l'envie de lire (la pluie s'arrête?). Un cercle vertueux pour le lecteur, dans lequel les joies et les drames se succèdent, où les situations sont tour à tour drôles, émouvantes, loufoques, rocambolesques ou improbables (oui, la pluie s'arrête). La pluie s'arrête alors au figuré aussi, et si à Bruxelles le soleil n'est pas encore revenu pour fabriquer un arc-en-ciel avec ce qu'il reste de gouttes en suspension dans l'atmosphère, il y a encore quelques saisons de « Chroniques » pour nous emporter dans l'univers haut en couleurs des pensionnaires du 28, Barbary Lane.
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Suite des « Chroniques de San Francisco », l'écriture de l'auteur acquiert une maturité qui lui permet d'atteindre les sommets de l'humour. On y retrouve ses personnages peu orthodoxes dont les manies et leurs originalités les conduisent dans des situations pour le moins burlesques et plus qu'inattendues.
Mary Ann Singleton, secrétaire dévouée dans l'agence de communications Halcyon, propose à son ami Michael « Mouse » Tolliver, gagnant du concours de danse en slip, de l'accompagner pour une croisière sur rien de moins que le Pacific Princess, le célèbre bateau de la série « la croisière s'amuse ». Ce sera l'occasion pour les deux célibataires de trouver l'amour. de son côté, Mona Ramsey décide de « fuguer » de l'immeuble de madame Madrigal pour se retrouver standardiste dans un bordel, le Blue Moon Lodge, dirigé par Mother Mucca, une sympathique et autoritaire octogénaire. Jusque là tout va bien, mais ce serait sans compter avec l'ingénieuse loufoquerie d'Armistead Maupin qui emmène son lecteur loin dans le délirium tremens de cette ménagerie carnavalesque. Il y a une multitude de surprises, rebondissements et du suspens.
Ce petit chef d'oeuvre de littérature américaine est une pure émanation de la beat génération. Il est certainement le produit d'une consommation sans modération de joints, et des trois feuilles s'il vous plait !
La lecture est jubilatoire. C'est vraiment un bon moment que l'on passe avec ces personnages pittoresques et attachants. C'est à découvrir absolument. Ce tome 2 est encore meilleur que le précédent.
Traduction de Pascal Loubet.
Editions Passage du Marais, 10/18, 378 pages.
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Et un deuxième tome avalé vitesse grand V !
Inutile de vous préciser que je suis tomber sous le charme de l'écriture de Maupin.
Les histoires des habitants du 28 Barbary Lane sont passionnantes. Il faut dire que l'introduction du personnage de Burke offre une intrigue semi-policière au roman. Nous suivrons également Mona prise dans la tourmente de ses histoires de famille. Brian tentera de découvrir ce qu'est l'Amour, alors que DeDe et Beauchamp n'en ont qu'un lointain souvenir.
Les deux autres intrigues principales sont reliés aux personnages emblématiques d'Anna Madrigal et de Michael Tolliver. Véritables piliers de l'immeuble mais également de l'oeuvre, leurs histoires sont touchantes à plusieurs égards.
Très pertinent dans ses écrits, Maupin nous fait toucher du doigt une réalité que l'on a tendance à oublier aujourd'hui : les difficultés des homosexuels dans la société des années 70.
Le rythme de ce tome est soutenu, cela est encore renforcé par l'alternance des très brefs chapitres. Les moments de joie et de tristesse se succèdent les uns aux autres, un peu comme dans la vraie vie -cotillons et annonces funèbres - l'ensemble ne tombe pas dans la facilité ni dans la mièvrerie.
Débridé, farfelu mais à l'écriture toujours juste, ce deuxième tome des Chroniques est une réussite et il nous tarde de découvrir le troisième volet.
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J'ai découvert ce roman dans une boite à livre. C'est pour cela que j'ai commencé par l'épisode 2.

J'ai beaucoup aimé les histoires, l'humour grinçant, et les personnages.

Le seul « hic » c'est qu'il y a 9 tomes…
Je pense que je continuerai la série, mais je ne suis pas sûr de la lire dans l'ordre… Tout dépendra de mes trouvailles et de mes futurs achats…
Et puis, lire dans un ordre inversé ne doit pas être gênant, vu la conception de l'ouvrage. (la structure du récit est basé sur des dialogues)
Un bon moment de dépaysement…

Bonne lecture !
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Après avoir lu et adoré le premier tome des Chroniques de San Francisco, je continue ma découverte de cette série avec un second tome tout aussi savoureux.

Après le final du premier tome, Mary Ann reste plutôt traumatisée et broies du noir. Une opportunité se présente de partir en croisière au Mexique et, c'est donc, sans hésiter et dans l'objectif de passer à autre chose, qu'elle propose à Michael (plutôt déprimé lui aussi) de partager ce voyage. Sur le bateau, Mary Ann fera la connaissance de Burke Andrew, jeune homme amnésique et qui a une phobie étrange pour les roses et les passerelles avec qui elle commencera une amourette (de vacance seulement ?). du côté des autres personnages, Brian commencera à entrevoir une possible relation amoureuse avec une mystérieuse dame de l'immeuble d'en face, Mona découvrira des secrets de famille, madame Madrigal se dévoilera énormément et notre cher Dede mettra au monde des jumeaux.

Dans ce deuxième roman, Armistead Maupin nous prouvera encore son talent d'écrivain. En nous distillant encore une fois énormément de touches d'humour savoureuses, Armistead Maupin n'en laissera pas moins de côté les révélations dramatiques et les rebondissements tragiques. J'avoue avoir été énormément touché par les personnages et leurs révélations et ce, à plusieurs passages. Les 380 pages défilent à une vitesse folle et il n'est pas rare de passer du rire aux larmes en seulement deux ou trois pages.

Monsieur Maupin, vous parlez beaucoup de drogues dans votre roman, votre série est devenue la mienne.
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J'ai aimé me plonger à nouveau dans cette saga qui se déroule à San Francisco et qui nous propulse dans les années 70.

Ce second tome est toujours aussi agréable à lire que son prédécesseur et j'ai retrouvé avec plaisir certains personnages comme celui de Mary Ann.

Les scènes se succèdent sans temps mort et nous passons d'un personnage à l'autre avec ce qui nous semble être une facilité déconcertante de la part de l'auteur, je suis toujours autant agréablement surprise dans ces lectures car malgré le fait que le récit soit écrit depuis une paire d'années cela reste très confortable à lire.

J'aime également toujours autant l'humour et le ton décalé de certains personnages dans ce récit et j'avoue avoir hâte de retrouver tous ces personnages lors des titres suivants, ceux-ci étant dans ma bibliothèque également et il n'attende plus que moi pour un moment de lecture.
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J'avais lu le tome 1, il y a quelques mois et j'avoue que j'appréhendais cette suite par peur d'être déçue (tant j'avais adoré le premier).
Et ces nouvelles chroniques sont superbes, on retrouve les personnages et l'on suit leur vie : Mary Ann et Michael partent en croisière (et vont faire des rencontres qui vont changer leur quotidien), l'on découvre le secret de Mme Madrigal (et j'avoue que je m'attendais a tout sauf a ça), Mona va enfin trouver l'amour et Dede va mettre au monde des jumeaux.
On retrouve aussi l'écriture d'Armistead Maupin et son humour que j'adore ! Une fois commencé ce livre se dévore (je l'ai lu en 2 jours).
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Dans le 1er tome, on parcourait le début des 70's. Dans ce 2e tome, on avance un peu et le livre s'achève le jour de la fête des mères 1977.
Encore un très bon cru.
Par contre, je ne me suis pas du tout attachée au personnage de Burke. Je ne le trouve pas "assorti" au reste de la bande. Mais il fallait bien un amoureux pour notre héroïne.
Mais j'adoooooooooore Mouse. Je le trouve juste PARFAIT. Il a de l'humour, il est intelligent, gentil, il aime faire la fête, c'est un bon copain.
Bref, une excellente lecture avec une certaine nostalgie de ces folles années. Enfin, j'imagine...

Pioche d'Avril 2019 choisie par Frisouille.
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Ce n'est pas toujours une bonne idée de lire "la suite" d'un livre que l'on a beaucoup aimé.
C'est un peu ce que je ressens en refermant ces Nouvelles chroniques, même si en l'occurrence le livre et sa suite ne sont pas à l'origine des livres-romans mais des recueils de chroniques publiées à San Francisco depuis 1976 éditées en livres a posteriori, au vu de leur succès phénoménal à l'époque, et qui ont si bien traversé le temps qu'ils trouvent encore leur public en 2017 - la preuve :-)

Le charme de Barbary Lane est toujours là et continue d'agir sur le lecteur avec l'humanité touchante, ouverte et si délicieuse des pensionnaires du lieu, qui prennent de la profondeur au fil d' aventures qui explorent avec plus d'épaisseur (par rapport à la tonalité légère du premier tome) des univers nouveaux pour le lectorat grand public de l'époque : homosexualité, solitude urbaine, transsexualité ...
Sauf que côté intrigue, Anna Madrigal a un peu forcé la dose dans les joints offerts à tous ses enfants - pensionnaires et surtout à l'auteur qui m'a un peu larguée avec de trop nombreux scenarii dans le scenario et rebondissements improbables qui sentent avec le recul du temps la pression urgente de répondre quotidiennement à la demande d'un lectorat avide de sensations : croisière de carte postale téléphonée à Acapulco, alunissage dans un miraculeux bordel du Nevada qui finit en famille, amnésie improbable, secte sataniste... Il m'a un peu larguée sur ce coup là l'ami Maupin!
Ce qui ne m'empêchera pas de revenir un jour, mais pas tout de suite, vers cette lumineuse et revigorante saga, si connotée de son époque vers laquelle il fera toujours bon revenir.
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Faites attention en lisant ce livre ! Annulez tous vos programmes, prévenez votre boss que vous arriverez un peu en retard au bureau !
Parce que dès qu'on s'y plonge, impossible de décrocher. Un peu comme avec une saison entière d'une série : 'Encore un épisode, juste un petit dernier' et vous vous retrouvez sur la bonne voie pour une nuit blanche.

Personnages toujours aussi hauts en couleur, intrigues palpitantes...Comme je le disais faites attention, ce livre nuit gravement à votre mauvaise humeur !!!
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