Chroniques de San Francisco, tome 2 : Nouvelles chroniques de San Francisco

Ami lecteur, en ces temps d'incertitudes sécuritaires, météorologiques, ferroviaires et sportives (eh oui, à Bruxelles le niveau d'alerte terroriste est toujours à 3 sur 4, l'orage et le déluge au moment où j'écris se déchaînent depuis plus de 45 minutes – heureusement j'habite au 6ème, les trains sont régulièrement en grève depuis 2 semaines, et tout le monde se demande si les Diables Rouges vont passer le 1er tour de qualif à l'Euro de football), j'espère que tu ne m'en voudras pas de perdre mon temps (et le tien) en futilités rédactionnelles (éclairs dans le ciel). En ces temps d'incertitudes en tous genres, disais-je, il est réconfortant (coups de tonnerre) de savoir qu'on pourra toujours se réfugier dans certaines valeurs littérairement sûres comme on plongerait dans un abri anti-atomique (grêlons sur mes vitres lavées il y a à peine trois jours). Je veux parler des Chroniques de San Francisco, dont la lecture garantit l'évasion instantanée (sirènes de pompiers) et l'éloignement au moins provisoire de tout ce qui a pu fonctionner de travers depuis la sonnerie du réveil (une ambulance, maintenant). Bref, prélassons-nous et délectons-nous de l'ambiance impayable de ces Chroniques saison 2, avec d'autant plus de plaisir (la drache devient crachin) que cette fois-ci, plus besoin de faire laborieusement connaissance avec la panoplie de personnages. Pour ceux qui en auraient besoin, l'auteur se charge d'ailleurs, l'air de rien, de resituer le contexte dans les premiers chapitres (la gamine de l'appart au-dessus joue « Titanic » au piano !?). 
Au programme : pendant que Mary Ann tombe amoureuse de Burke, amnésique et allergique aux roses rouges, et se lance avec lui dans une enquête à rebondissements pour résoudre cette énigme, Mona se retrouve emberlificotée dans ses histoires de famille, DeDe et Beauchamp nous jouent un remake des « Feux de l'amour », Michael tombe amoureux (éclair velléitaire ?) puis gravement malade (coup de tonnerre buté), et Mme Madrigal révèle ses secrets. 
Et donc, ça se dévore en quelques heures, tant c'est captivant et agréable à lire. Les aventures des uns et des autres se croisent et parfois se recoupent, à un rythme soutenu, renforcé par l'alternance des très brefs chapitres, procédé qui permet d'entretenir le suspense et d'encore augmenter l'envie de lire (la pluie s'arrête?). Un cercle vertueux pour le lecteur, dans lequel les joies et les drames se succèdent, où les situations sont tour à tour drôles, émouvantes, loufoques, rocambolesques ou improbables (oui, la pluie s'arrête). La pluie s'arrête alors au figuré aussi, et si à Bruxelles le soleil n'est pas encore revenu pour fabriquer un arc-en-ciel avec ce qu'il reste de gouttes en suspension dans l'atmosphère, il y a encore quelques saisons de « Chroniques » pour nous emporter dans l'univers haut en couleurs des pensionnaires du 28, Barbary Lane.
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Dans le 1er tome, on parcourait le début des 70's. Dans ce 2e tome, on avance un peu et le livre s'achève le jour de la fête des mères 1977.
Encore un très bon cru.
Par contre, je ne me suis pas du tout attachée au personnage de Burke. Je ne le trouve pas "assorti" au reste de la bande. Mais il fallait bien un amoureux pour notre héroïne.
Mais j'adoooooooooore Mouse. Je le trouve juste PARFAIT. Il a de l'humour, il est intelligent, gentil, il aime faire la fête, c'est un bon copain.
Bref, une excellente lecture avec une certaine nostalgie de ces folles années. Enfin, j'imagine...

Pioche d'Avril 2019 choisie par Frisouille.

Faites attention en lisant ce livre ! Annulez tous vos programmes, prévenez votre boss que vous arriverez un peu en retard au bureau !
Parce que dès qu'on s'y plonge, impossible de décrocher. Un peu comme avec une saison entière d'une série : 'Encore un épisode, juste un petit dernier' et vous vous retrouvez sur la bonne voie pour une nuit blanche.

Personnages toujours aussi hauts en couleur, intrigues palpitantes...Comme je le disais faites attention, ce livre nuit gravement à votre mauvaise humeur !!!

Avec ce tome 2, l'on retrouve avec plaisir les locataires de Barbary Lane, Armistead Maupin continue de nous amuser grâce à iun sens des dialogues affutés et des rebondissements bien venus. le plaisir continue, on apprécie.

Nouvelles chroniques de San Francisco
Armistead MAUPIN

Suite des aventures des amis du 28 Barbary lane.
Nous allons de révélations en découvertes !
Le secret d'Ana Madrigal est dévoilé pendant que le boy friend de Mary Ann est en proie a d'affreux souvenirs.
Le pauvre Michaël est très atteint physiquement mais lui apporte le soutien inconditionnel du beau docteur dont il est amoureux.
Quant à Mona... comment s'y retrouver après autant de surprises...

Deuxième volet des aventures d'Anna Madrigal and Co et deuxième agréable lecture. Malgré ses petits mystères dévoilés au fil des pages, ce livre n'a rien de palpitant et pourtant la magie opère. Peut-être grâce à la simplicité des personnages: quel plaisir de voir que l'auteur nous épargne la caricature de la petite provinciale débarquée à la grande ville, aussi belle qu'intelligente sur qui tous les regards s'arrêtent! Certes, Mary Ann est jolie, mais sa naïveté frise le ridicule, elle exerce un boulot qui ne la passionne pas et son patron ne l'apprécie pas plus qu'il ne faut. C'est pour moi ce qui fait la force de cette saga, tous les personnages sont attachants à leur façon, et un peu loser sur les bords. Délicieux, ce roman a le mérité de remonter le moral!

Après quelques mois, j'ai retrouvé avec plaisir les locataires du 28 Barbary Lane. Nous sommes à la veille de la St Valentin 1977 et Michaël, que Mary-Anne surnomme affectueusement Mouse, prend de grandes résolutions pour l'année à venir. Parviendra-t-il seulement à les tenir ?
Mary-Anne a reçu de son ex-patron, Edouard Halcyon, une prime de 5000 dollars dont elle compte profiter. Elle s'offre une croisière sur le Pacific Princess et invite Mouse à l'accompagner. Ils ignorent encore qu'elle va changer le cours de leur vie.
D'ailleurs, c'est la vie de tous les locataires qui va changer au cours de cette année. Des liens vont se créer, se renforcer ou se distendre. Des décisions importantes seront prises. La vie de chacun semble moins futile et plus heureuse. L'harmonie s'installe entre tous. Jusqu'à quand ?

J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette saga et davantage encore le deuxième. Les personnages nous sont connus et l'auteur s'attarde davantage sur certains d'entre eux, leur donnant un peu plus de densité. On entre plus vite au coeur de l'action et les péripéties s'enchainent.
L'auteur maintient son style qui consiste à passer d'un personnage à l'autre et ces portraits croisés rythment le récit.

Armistead Maupin livre une saison 2 légèrement plus captivante à sa sitcom littéraire des "Chroniques de San Francisco. Il n'y a pas d'autres qualificatifs plus exacts que "sitcom" tant le rythme, les situations et les personnages rappellent ce format relativement court au sein de l'univers télévisé.

Pas une seconde je ne me suis ennuyé au point de lire tard dans la nuit. La longueur des chapitres, généralement autour de trois pages, favorise le sentiment de pouvoir poursuivre un peu plus sa lecture sans que nos heures de sommeil en pâtissent. Mieux vaut donc garder un oeil sur la montre pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Bien que certains évènements soient too much, l'esprit sitcom/soap opera permet d'accepter les rebondissements et petites aventures des colocataires de Barbary Lane sans trop chercher la petite bête. On a souvent l'impression que, finalement, le monde est vraiment petit tant les différents personnages se croisent au gré des coïncidences. San Francisco donne alors l'impression d'une ville légèrement plus intimiste que ce que l'on pourrait s'imaginer.

Cette fois, San Francisco n'est plus l'unique scène où tout se joue. le mouvement s'opère pas mal vers l'extérieur entre une excursion façon "Croisière s'amuse" dans les caraïbes et une retraite dans le désert. Les personnages évoluent, grandissent, se mélangent sous nos yeux sur un ton oscillant généralement entre comédie et drama.

Armistead Maupin sait nous tenir en haleine pour nous inciter à poursuivre plus loin notre lecture. C'est notamment le cas avec l'histoire de Burke, très rocambolesque au final mais dont le cheminement entretien un bon suspense .

Que dire de plus à part que j'ai pris plus de plaisir avec ce tome. J'ai eu l'impression de m'attacher véritablement aux personnages contrairement à l'opus précédent où j'étais un petit peu resté en retrait. J'ai hâte d'avoir le déclic pour me lancer avec autant d'entrain dans la troisième saison. Et dire qu'en plus un neuvième tome est sorti récemment...

J'ai finalement laissé passer un peu de temps avant de reprendre la lecture des Chroniques …
De quoi ça parle ? «Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d'un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto.
La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l'écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet [...]. Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier - jusqu'à la reine d'Angleterre.
Eric Fassin, le Monde "Maupin nous présente des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des ambitieux, des tendres... Les maîtres mots de sa saga culte sont "solidarité " et " amitié."»

Comme pour le premier tome je vais avoir un peu de mal à vous parler de ce roman. C'est un roman feuilleton dans lequel on suit une floppée de personnage ! On s'y retrouve sans problème, les chapitres sont courts et sous forme de scénettes mettant en lumière quelques personnages. Il y a très peu de descriptions et beaucoup de dialogues ce qui rend cette lecture hyper facile et addictive !
Je trouve que la plume de l'auteur a pas mal évoluée entre les 2 premiers tomes. L'histoire s'installe bien et on s'attache vraiment à tous ces gens du 28 Barbary Lane.
Je trouve que dans ce tome on s'attarde beaucoup sur Mouse et Mary Ann, enfin on voit beaucoup les autres persos aussi, mais leur évolution est assez flagrante et me donne la sensation que l'auteur s'est plus attardé sur eux.
L'introduction de Burke et son histoire donne en plus un petit côté polar à ce tome que j'ai beaucoup aimé, avec une chute que je n'imaginais pas et que j'ai adoré ! L'auteur écrit avec beaucoup d'humour, c'est vraiment plaisant à lire, pas de prise de tête, on rigole et franchement le twist de Burke était tellement inattendu pour moi que je l'ai trouvé vraiment drôle !
Bref j'ai hâte de lire la suite, c'est vraiment une saga géniale et même si elle est assez vieille elle reste très actuelle !
Je recommande vraiment à tous !

Note 8 /10

Encore un livre que j'ai dévoré des yeux !

J'ai beaucoup apprécier ce volume, malgré le fait que j'avais un peu oublié les personnages depuis ma lecture lointaine du volume 1.
Cependant cela ne m'a pas empêcher de me plonger dans les diverses aventures des habitants de San Francisco.
Le livre traite pas mal de sujets différents, des moins sérieux à de graves sujet (la maladie).
Je suis friand que l'auteur parle assez ouvertement de la transidentité et de l'homosexualité, surtout pour l'époque.
Mais ce n'est pas le sujet principal, car l'auteur parle avant tout d'amour !

J'ai envie de lire le tome 3 pour connaitre la suite, découvrir quelles seront les nouvelles aventures des protagonistes de SA.

Bref, rendez-vous au prochain opus :)