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3,95

sur 971 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu énormément de mal à boucler ce roman pourtant peu épais, il fait moins de 400 pages, mais les deux tiers ne sont que descriptions et autres longueurs.
À la mort de sa mère,  Mary Yellan part s'installer chez sa tante et son mari, à l'auberge de la Jamaïque. Mais cette auberge de reçoit aucun voyageur,  la région est effrayée par le propriétaire,  le violent Joss, et Mary ne tardera pas à découvrir qu'il s'y trame de mauvais coups et qu'à la nuit tombée cela devient un repère de brigands.
J'espérais y retrouver un peu de l'ambiance de la crique du Français, un roman d'aventures qui m'aurait amenée sur la lande balayée par les embruns mais malgré un superbe paysage le rythme est bien trop lent et je me suis endormie à plusieurs reprises, bercée par les atermoiements de l'héroïne.
Rendez- vous manqué,  j'espère que ma prochaine lecture de Daphné du Maurier sera plus à mon goût.
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Roman policier et d'aventures dans les Cornouailles , ou Daphné du Mourier nous plonge dans une ambiance inquiétante, sur cette terre de marécages tourbeux, de brouillards, de pluies fines mais aussi de trombes d'eau glaçées, avec les gémissements, les hurlements lugubres des vents forts : un univers sauvage avec des falaises vertigineuses, de rares fermes isolées ou seuls les moutons, les poneys en liberté errent sur la Lande..
A cette atmosphère sauvage, vient s'ajouter l'histoire de Mary Yellan : une jeune orpheline qui a du quitter Helford et la ferme familiale après le décès de sa maman ! Elle lui avait promis d'aller chez la tante Patience qui vit avec Joss Merly à l'Auberge de la Jamaïque qui ne lui inspire pas confiance car, déja, on l'a informée que ce lieu faisait peur aux habitants du voisinage ! Elle découvre sa tante, apeurée, soumise à la violence, à la brutalité de son mari alcoolique et brutal. Mais, elle va vite deviner les activités secrètes de l'oncle qui, la nuit reçoit des chargements et qui fait de la contrebande d'alcools avec une équipe de malfrats douteux. Elle a peur pour sa tante, et même si elles se cachent et doivent couvrir les agissements de Joss, Mary, courageuse, téméraire tient tête à son oncle, va parcourir la Lande pour chercher un moyen de partir. Elle va rencontrer Jem, le jeune frère de Joss qui est un " gentil " voleur de poneys et avec qui, elle sympathise..Un soir, après avoir voulu suivre Joss dans la Lande, elle se perd et elle est sauvée par le Vicaire Francis Davey : albinos et très ambigu mais à qui, elle contera ses mésaventures ! Au comble de son ivresse, un soir, Joss la force à le suivre car ils vont avec sa bande piller un navire en détresse et tuer les naufragés, prendre leurs biens ! Elle sera blessée et Harry, le colporteur habitué des nuits à l'Auberge tentera de la violer ! Suite à ces faits, elle décide d'aller livrer son oncle au squire Bassat pour pouvoir s'enfuir avec Patience....mais, la suite est à découvrir !
Un roman noir, psychologiquement angoissant qui oppose la candeur, l'innocence de Mary à la perversité, aux vices de l'être humain !
L.C thématique de juillet/août 2022 : titre porté à l'écran !
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Mary, jeune femme de 23 ans n'a connu que ce qu'elle a toujours connu, soit sa petite ville, son quotidien monotone, une vie sans grandes surprises et qui l'a quelque peu malmenée. Quelques temps après la perte de son père, voici que c'est maintenant sa mère qui est mourante ; elle fait alors la promesse, une fois la vie de celle-ci éteinte, d'aller trouver sa tante Patience, qu'elle ne connaît pas et son mari Joss.. le destin de la pauvre Mary est donc scellé. Elle se retrouve donc sa la côte de la Cournailles, dans une auberge désuète, meublée par d'étranges hôtes. Un livre qui foisonne de secrets, d'ambiance glauque et de personnages secondaires très intéressants. Et le décor est sublime, avec cet océan, ses embruns, les vents du large... Du Maurier a vraiment le talent pour nous dépeindre des paysages à couper le souffle et à marquer l'esprit... J'ai passé un bon moment de lecture, même si à certains moments le récit m'a paru un peu longuet...
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Daphné du Maurier possède un réel talent pour installer dans son récit une atmosphère d'étrangeté ( la lande, la nuit, l'orage,etc...). Son personnage de mary Yellan m'a fait penser au jim Hawkins de Stevenson ( l'île au trésor ).
Voici un bon roman d'aventure à condition de n'être point trop regardant sur la crédibilité de certaines situations.
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Je viens de finir ce livre, parfait pour ce mois de novembre maussade et pluvieux (en tout cas chez moi).
Je suppose que beaucoup de gens ici connaissent l'histoire de Mary, jeune orpheline de 23 ans qui vient vivre dans la sinistre Auberge de la Jamaïque, où vivent sa tante et son mari, dans les landes des Cornouailles au XIXe siècle.
Il y a dans ce livre de très belles descriptions des Cornouailles en hiver, paysages sauvages et battus par la pluie et le vent (je reprends le conseil de Gwen21, ne lisez pas ce livre en été, mais attendez novembre comme moi...)
Il y a aussi une intrigue, mais malheureusement pour moi, j'avais vu un film assez semblable vers 10 ans - ou peut-être une adaptation du roman, je ne sais plus. Mais il m'avait beaucoup impressionnée, et je me souvenais très bien de la fin et du rôle des personnages principaux. Au fur et à mesure que je lisais, les images me revenaient, avec un temps d'avance. J'ai donc fini ce livre sans réelle surprise, ce qui est, avouons le , un peu dommage pour un roman à suspense :-)

Challenge solidaire 2021
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La renommée de Daphné du Maurier et le titre alléchant de ce roman m'ont poussé à le lire.

Bilan mitigé :
- j'ai apprécié l'atmosphère se dégageant des paysages pesants de la Cornouaille et la fluidité de l'écriture.
- j'ai en revanche été déçu par les hésitations récurrentes et peu crédibles de l'héroïne Mary qui adore se jeter dans la gueule du loup. le club des 5 serait heureux de l'enrôler.

Enfin l'écriture fluide manque de style.

Heureusement qu'il y avait les embruns et la tourbe !
Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Je ne connaissais Daphné du Maurier que de nom ...
Voulant combler cette lacune , je me suis plongé dans ce roman d'aventures .
S'il était plutôt destiné aux adolescents à sa parution ,
il ne l'est plus vraiment de nos jours .
De longues phrases , une écriture lyrique , un style très descriptif
font que ce roman , même s'il est paru en 1936 , est très daté " XIXe siècle " ,
dans la lignée des soeurs Brontë .
Ambiance " Cornouailles sous la pluie , landes sombres et désolées " ...
Je doute que beaucoup d' ados de 2020 apprécient ce style de livres .
Malgré des longueurs , une histoire agréable à lire .
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Mary est une jeune fille qui a toujours vécu simplement, aux côtés de sa mère dans la ferme familiale. Quand elle se retrouve seule, elle se voit contrainte de respecter la promesse qu'elle a faite à sa mère, celle de rejoindre sa tante Patience en ville pour vivre une vie plus agréable. Malheureusement, Patience a changé.. Elle a épousé un homme violent qui a acheté une auberge perdue au milieu des landes anglaises, isolée et de mauvaise réputation, «l'auberge de la Jamaique»..
Daphné du Maurier est surtout connue pour ses romans adaptés par Hitchcock au cinéma «les oiseaux» et «Rebecca». Ce roman aussi a fait l'objet d'une adaptation cinématographique mais plus ancienne et moins connue. C'est un roman au rythme assez lent bien adapté au style de l'auteur qui est particulièrement excellente dans les descriptions d'atmosphère lourde, pesante.. Tout au long du roman on ressent l'ambiance inquiétante et oppressante de l'auberge , on évolue aux côtés de Mary entre un oncle rustre et malhonnête et une tante brisée et soumise.. Ce personnage est celui d'une femme forte, qui s'efforce de s'adapter aux évènements, en conservant ses principes et la ligne directrice qu'elle s'est fixée.
Ce roman qui date de 1935 n'a pas vieilli, Mary est un personnage très attachant et l'histoire est bien menée mais c'est vraiment l'atmosphère et le vent froid de la lande anglaise qui reste présent lorsqu'on ferme le roman..
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Daphné du Maurier fait ici un incroyable travail pour créer une atmosphère lourde, sombre et pesante. Ses descriptions nous plongent dans cette auberge isolée, balayée par la pluie et le vent, crainte et méprisée par de potentiels clients. Les personnages ne sont pas en reste avec son lot de bandits inquiétants et sa protagoniste au fort tempérament, mais dépassée par la situation à laquelle elle est confrontée. J'ai toutefois trouvé que l'intrigue était assez prévisible et manquait de suspense. Si cette lecture était plaisante, elle aurait pu être plus captivante. du même auteur, j'ai préféré Ma cousine Rachel.
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L’auberge de la Jamaïque.

Mary Yelan habite la côte ouest des Cornouailles. Sa mère meurt. Elle part habiter avec sa tante Patience à l’auberge de la Jamaïque. Après un voyage éprouvant d’une petite centaine de kilomètres en « coche », elle découvre ,malgré la faible distance parcourue, un paysage nouveau, aride et battu par les vents froids venus du pôle… : « Adieux verts coteaux et vallons d’Helford ». On est en 1910, les gens ont peu voyagé.


L’auberge, à la mauvaise réputation, est isolée sur une colline. L’homme qui reçoit Mary et qui a épousé sa tante est « un grand diable d’homme, mesurant presque sept pieds de haut (2,13m) (…) le front plissé et la peau aussi brune que celle d’un bohémien (…) ses épais chevaux noirs en frange sur ses yeux et pendant sur ses oreilles. Il paraissait avoir la force d’un cheval avec ses larges et puissantes épaules, ses longs bras qui atteignaient presque ses genoux, et ses poings aussi gros que des jambons (…) sa tête paraissait rapetissée et enfoncée dans les épaules rappelant avec ses noirs sourcils et ses cheveux emmêlés l’attitude un peu penchée d’un gorille géant, (…) mais ses traits n’avaient rien de simiesque, car son nez busqué s’incurvant presque jusqu’à la bouche (…) dont les coins s’affaissaient et ses grands yeux noirs n’étaient pas sans beauté, en dépit des poches et des rides bien qu’ils fussent injectés de sang»


Donc pas sil affreux le monstre. Un rôle pour Boris Karloff en tout cas. Hitchcock a préféré passer la main et créer un rôle adéquat pour Charles Laughton protecteur de Maureen O’hara (récemment décédée) qui trouva là son premier rôle.


On ne sait qui de Daphné du Maurier ou de Leo Lack sa célèbre traductrice en 1941, a tapé dans la pharmacie. Toujours est-il que le trait est lourd et pâtit même d’engourdissement dans un mode narratoire basé sur l’emploi exclusif de l’imparfait du subjonctif et du conditionnel passé deuxième forme ce qui multiplie les « û » comme dans un long et continu hululement.
S’ajoutant des énormes fautes de concordance : « Si elle était un homme, elle fût descendue et eût défié Joss Merlyn (l’affreux jojo) en face. Oui elle les eût combattus et la chance aidant, le sang eût coulé, et s’emparant d’un cheval, elle eût repris le chemin du sud. Elle se fût installée comme fermière et sa tante eût tenu la maison » ûû uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu……….


A choisir de faire paraître une nouvelle édition en 2015, le livre de poche eût pu trouver une nouvelle traduction qui eût été moins grotesque, car la lecture de cet opuuus est affligeante.


L’histoire émerge malgré tout et la petite Mary a du cran parmi toute cette quincaillerie maritime à base de naufrages et de pirates à la sauvagerie ancestrale (4eme de couv.). Elle tombe même amoureuse du frère de Frankenstein (singulièrement beau et gentil,lui) qui l’emmène en voyage.


Autant dire qu’au deuxième degré on passe un bon moment à regarder Leo Lack tricoter des phrases idiotes, surement ravie de l’admiration sans concurrence qu’on a pu lui porter pour son inoubliable contribution.


Parlant français, Daphné du Maurier n’aurait pas dûuuuu valider un tel massacre. L’eût-elle fait d’ailleurs ?
3*** pour le roman défiguré qui eût mieux valuuuu que cette note, s’il avait été écrit écrit en français.


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