Oublions directement le film du maître Alfred, le texte ici est assez éloigné de mes souvenirs d'enfant.
Le film m'avait impressionné, enfant, maintenant il n'y arriverait plus, les effets spéciaux étant trop merdique pour notre époque.
Mais je me souviens parfaitement bien de la tension qui montait lentement, des oiseaux rassemblés sur les fils et un peu partout…
J'ai retrouvé la tension dans la courte nouvelle : les oiseaux qui attaquent au départ de manière un peu bizarre, mais personne n'y attache grande importance, sauf un homme…
Récit apocalyptique, d'horreur et de survie, voilà comment on pourrait résumer en quelques mots cette nouvelle qui fait froid dans le dos.
Oui, froid dans le dos puisque ici il n'est pas question de Clown maléfique, de momie, de vampires, de zombies ou autre monstres, mais bien de pacifiques et inoffensifs oiseaux !
Avez-vous déjà pensé au nombre de volatiles qui arpentent le ciel ? Imaginez-les en train de fondre sur vous alors que vous déambulez tranquillement à la campagne… Ou alors défonçant les vitres de votre chambre afin de vous crever les yeux de leurs petits becs vicieux !
Vous me direz que vous ne craignez pas que des petits moineaux ou des rouge-gorge défoncent votre porte ou le bois que vous avez cloué à vos fenêtres. Mais des éperviers ou des buses peuvent y arriver, eux !
De plus, ils se foutent pas mal de mourir, les zoziaux, jouant même au kamikaze sur vos portes, fenêtres, cheminées, afin de se glisser chez vous pour vous picorer de la tête aux pieds.Dans ce roman, beaucoup d'angoisses dans peu de pages, c'est du concentré et vous tremblerez comme cette petite famille, retranchée dans leur petite maison, avec peu de moyen et qui tente de survivre alors que tout le pays est dans le chaos le plus total.
Isolé de tout, la radio n'émettant plus, avec peu de vivres, vous allez devoir attendre que les volatiles se calment pour aller quérir de l'aide chez votre plus proche voisin, celui qui n'avait pas peur des mouettes volant en formation serrée… Oups, c'est devenu de l'Human Nuggets !
Contrairement au film, la nouvelle se termine sans que l'on sache comme se terminera cette invasion de bêbêtes à plumes.
En tout cas, lors de votre lecture, vous n'aurez certainement pas envie de fredonner ♫ Ouvrez, ouvrez, la cage au z'oiseaux ♪ Regardez-les s'envoler, c'est beau ♫.
Dégommez votre canari, oui ! Et méfiez-vous des zoziaux dans le ciel, on est jamais trop prudent… surveillez votre petit oiseau, aussi, messieurs, des fois que…
Lien :
https://thecanniballecteur.w..