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3,7

sur 644 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avoue suivre avec beaucoup d'intérêt les romans de Joyce Maynard qui , chaque fois , me procurent de bons moments de lecture . C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancé à la découverte de ces étranges " filles de l'ouragan" , un titre prometteur d'aventures . En fait , c'est plutôt une certaine monotonie qui m'a bercé au début du roman...Comment , ce ne serait que ça, l'ouragan? Deux jeunes filles , nées le même jour , donc " soeurs d'anniversaire " , un jour où....pas le moindre ouragan ! Mais non , Joyce Maynard est trop " subtile " , il se cache quelque chose derrière ce titre ...et puis il y a ce prologue , tout de même, il doit bien avoir une quelconque utilité, non ? Bref , les deux filles , elles se prénomment Ruth et Dana et elles prendront tour à tour la parole , dans de courts chapitres , pour nous raconter ...leur vie . Bon , raconter sa vie , ça peut être bien , mais si je vous raconte la mienne , vous allez vite vous lasser . Alors , leurs vies , elles doivent bien avoir quelque chose de particulier . La réponse est OUI !!! Et les deux familles si différentes...sans se fréquenter, vont se croiser , se recroiser et tellement d'ailleurs , qu'il va y avoir ...des noeuds .....Il faut bien , sinon ...
Le problème, c'est que le lecteur , plutôt " fin limier " se doute bien de quelque chose , un quelque chose qui , au cours des pages devient de plus en plus évident et , forcément, ça enlève un peu de mystère.
Pourtant , après avoir " erré, sans grande passion " je l'avoue , s'est installé en moi un fort désir de savoir , vérifier si mes supputations étaient les bonnes , bref , je me suis pris d'affection pour ces vies particulières qui s'éclataient , là , sous mes yeux , "interprétées " par des personnages qui méritent notre intérêt et donnent l'envie de mieux les connaître encore, de soulever les carapaces qui cachent l'essentiel de l'âme humaine .Sans être un chef d'oeuvre ni , sans aucun doute , le meilleur de Joyce Maynard , c'est un roman qui ne laisse pas indifférent, bien écrit, et dont l'intérêt se situe bien dans l' analyse des personnages .Dans ce domaine , Joyce Maynard possède, à mon avis , de nombreux atouts .Et l'ouragan , me direz-vous ? Oula , vaste question . Comme l'aurait dit Pierre Perret à propos d'un " organe " dont la décence m'interdit de parler ici , " tout , tout , tout , vous saurez tout sur...l'ouragan ...." . Quoi que , à bien réfléchir...." Allez , lisez " comme dirait notre président.....
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Parce qu'elle a été conçue pendant un ouragan, Edwin, son papa, l'appelle "la fille de l'ouragan". Ruth, petite dernière d'une famille de 4 filles, n'a rien en commun avec Dana. Mais, sa mère, Connie, en a décidé autrement. Parce qu'elles sont venues ensemble le même jour, le 4 juillet 1950, elle les considère comme des soeurs d'anniversaire. Pourtant, tout oppose ces deux familles. Les Plank sont des hommes de la terre qu'ils cultivent depuis des générations tandis que les Dickerson sont des artistes. La maman de Dana est peintre tandis que son père est écrivain, du moins essaie-t-il. Les deux familles tentent de maintenir des liens pourtant artificiels, se côtoyant peu souvent malgré le fait qu'elles habitent tout près. Même lorsque la famille de Dana déménage et quitte le New Hampshire rural et connaît de nombreux déménagements, les deux familles se voyaient une fois l'an, le 4 juillet, surtout sur l'initiative de Connie qui tenait à maintenir ce lien.

Dans ce roman qui alterne les courts chapitres donnant la parole à Dana et Ruth, on les suit tout au long de leur vie, des années 50 jusqu'à nos jours. L'on parcourt un pan de l'histoire avec elles, la guerre du Vietnam ou les premiers pas sur la lune. Chacune a leur manière va vivre sa vie, différemment et pourtant un lien indéfectible s'est tissé entre elles. Même si elles semblent s'opposer et s'écarter, leur destin s'entremêle bien malgré elles. Touchantes et volontaires, l'on s'attache à elle et l'on parcourt leur vie, faite à la fois de désillusions, d'amours et d'amitiés vaines et de secrets trop longtemps étouffés. Joyce Maynard, de par sa plume vivante, sensible et douce, nous transporte au milieu de ces champs, l'horizon à perte de vue et une fraise à la bouche.

Les filles de l'ouragan... et tout est ravagé...
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Par une belle nuit d'ouragan et surtout de coupure d'électricité, deux bébés sont conçus, déjà un beau départ dans la vie. Ces deux bébés naissent le même jour, dans la même maternité et sont deux magnifiques petites filles qui sont appelées par l'une des deux mères des soeurs d'anniversaire. Jusque-là me direz-vous, pas de quoi courir à la librairie et pourtant...

Ce livre est pour moi beaucoup plus profond qu'il n'y paraît ; d'abord parce que le dénouement n'est pas aussi attendu que prévu, ensuite parce qu'il aborde des facettes de notre vie dont on ne parle pas souvent. Par exemple, ces blessures d'enfance qui remontent parfois à la surface et dont vous n'avez peut-être jamais parlé. Ici, elles concernent deux filles, qui chacune de leur côté, se sentent étrangères à leur propre famille. Parfois leurs parents semblent se désintéresser d'elles, parfois ils semblent aimer plus fort leurs autres enfants, d'autres fois encore leurs goûts, leurs inclinaisons semblent venir d'ailleurs. Je ne crois pas qu'elles soient les seules, du haut de leur fiction, à avoir expérimenté ce genre de sentiment. Personnellement, (...)

– ATTENTION épisode numéro 145 571 de : Regarde ma vie qu'elle est trop dure et que si j'aurais su j'aurais pas venu ! –
Personnellement donc, j'ai connu ce sentiment de ne pas comprendre ceux qui m'entouraient, ceux qui partageaient ma chair et mon sang. J'ai connu ce sentiment de me sentir étrangère dans ma propre famille. Je me suis demandée si je n'avais pas été adoptée, échangée à la maternité (gag récurrent dans ma famille) ou pire, si j'étais une erreur. Je ne crois pas être la seule dans ce cas et il est difficile (Ô combien difficile, c'est tragique, sortez les mouchoirs) de grandir et de se construire quand on expérimente ce genre de sensations et il n'est d'ailleurs pas nécessaire qu'une des trois options précitées soit vraie pour cela.
– FIN de l'épisode personnel. Nous nous excusons pour cette interruption momentanée de l'objectivité --

Ce livre est un exemple de vie. Comment exister, comment faire sa vie quand son démarrage n'est pas "classique", quand elle est émaillée de beaucoup de souffrances d'amour propre et de beaucoup de souffrances d'amour tout court ? Certaines possibilités sont offertes dans ce roman et j'ai beaucoup aimé l'absence de jugement par rapport aux différents choix des protagonistes. Joyce Maynard est clairement une femme qui comprend les femmes. Alors certes, il y a un côté romantique dans ce livre, puisque chacune des filles finit par comprendre le pourquoi de leur malaise. Je ne pense pas que l'on puisse lui reprocher d'apporter finalement une explication à ces deux femmes puisqu'il s'agit d'une fiction et qu'elle nous apporte, à nous lecteurs, le réconfort de comprendre ce qui parfois reste une énigme dans la vraie vie.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour lequel j'éprouve même une tendresse particulière. Je n'avais jamais lu Joyce Maynard mais une célèbre babéliote, j'ai nommé Stockard, avait fait une critique particulièrement intéressante de ces filles de l'ouragan. Cette critique faisant référence à un éventuel côté cul-cul mentionné dans certaines critiques, j'avais promis de le lire pour trancher (parce que je suis habilitée Experte mention spéciale détecteur de gnangnan). C'est chose faite et je suis tout à fait d'accord avec Stockard, c'est bien loin d'être cul-cul. Il faut savoir lire entre les lignes mais c'est dur, c'est amer, c'est doux et merveilleux comme la vraie vie ; et de temps en temps ça fait du bien de lire ça aussi.
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Il y a vraiment une ambiance très reconnaissable dans les livres de Joyce Maynard. Celui-ci m'a fait penser à son dernier "Où vivaient les gens heureux", en étant malgré tout moins prenant.
Ruth et Dana sont des "soeurs d'anniversaire" puisqu'elles sont nées au même endroit, le même jour.
Au-delà de ce fait, tout les distingue, le physique, leur façon de vivre, leurs attirances. Très vite, sans que cela soit clairement dit, on découvre le terrible secret qui nous sera véritablement dévoilé qu'à la fin. Mais cela n'est pas un problème, nous ne sommes pas dans un thriller.
On évolue parmi les événements de la grande histoire Woodstock et la guerre du Vietnam. La relation entre Ruth et Ray le frère de Dana, est poignante tout comme celle de Dana et Clarice d'une toute autre manière.
Plusieurs sujets sont abordés avec pour toile de fond la famille. Comme toujours avec Joyce Maynard il y a beaucoup d'humanité dans sa façon d'écrire et c'est ce qui fait que nous sommes bien avec ses personnages qui deviennent toujours un peu les nôtres.
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Un beau jour des années 50, quelque part dans un hôpital au fin fond du New Hampshire, deux petites filles voient le jour. Elles n'ont pas poussé leur premier cri que déjà leur existence s'entrecroise, inextricablement liées l'une à l'autre alors qu'elles sont si différentes.
Ruth, la rêveuse, la romantique, l'amoureuse. Dana, la terre-à-terre qui s'en sent si proche justement de la terre, intéressée par tout ce qui y pousse, qui se plante, qui se cultive.
En elles-même, ces deux filles ont si peu en commun qu'elles se seraient perdues de vue à peine quittée la maternité si la mère de Ruth n'avait pas tenu, pour d'obscures raisons, à les garder proches malgré leurs dissemblances, malgré la distance, malgré tout.

Bien sûr, un secret de famille qu'on peut trouver facile à percer dès le début mais, malgré les questions qui se posent d'entrée de jeu, j'avoue que si j'ai tourné autour, je n'ai jamais mis exactement le doigt sur ce troublant mystère, manque de flair, de comprenette ou de finesse, allez savoir mais qu'importe, ce n'est vraiment pas la résolution de cette énigme (et de toute façon, la fin se chargera de nous en éclairer) qui m'a tenue en haleine tout le long de ces 300 et quelques pages, non, ce que j'ai trouvé addictif dans ce livre, c'est l'écriture ! Quelle subtilité, quel hommage aux femmes et quelle douceur dans cette plume tout empreinte de nostalgie, donnant tour à tour la parole à ses deux formidables protagonistes.
D'autant plus conquise que de Joyce Maynard, je ne connaissais que Long week-end qui, s'il est plutôt bien foutu lui aussi, ne m'avait pas autant emballé que ces chouettes filles de l'ouragan alors qu'on ne les connait même pas ; qui sont Dana Dickerson et Ruth Plank sinon deux personnages littéraires noyés parmi des milliards d'autres ? Et pourtant, on se prend à s'inquiéter pour elles, à partager leurs joies et leurs drames, à leur souhaiter de s'en sortir malgré les chemins si différents mais toujours épineux qu'elles ont choisi de suivre. Alors oui, peut-être que c'est un peu convenu, peut-être même (parfois) un peu cul-cul la praline, personnellement je n'ai pas trouvé mais il semblerait que les critiques soient assez unanimes sur ce point, eh bien soit, aucune importance car le résultat est là : une réussite qui fait passer un excellent moment de lecture et ne donne qu'une envie : continuer à découvrir l'univers de celle que la côté Est américaine des années 70 tenait pour la nouvelle Sagan... Pour combler le tout, elle a eu l'immense privilège de côtoyer Salinger. Tout est dit.
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...et l'ouragan a mis tout sens dessus dessous...

Neuf mois plus tard, deux bébés naissent un 4 juillet, dans deux familles différentes.
Les "soeurs d'anniversaire" grandissent dans l'Amérique des années 50-60 et leurs voix racontent alternativement leur quotidien de petites filles et d'adolescentes, entre leurs bonheurs d'enfance et leurs interrogations existentielles.

Fillettes puis femmes si différentes, opposées en physique et en gouts, étrangères dans leur propre famille, leurs jeunesses se construisent sur une interrogation d'appartenance. Pour chacune d'elles, un sentiment omniprésent, une inquiétude, une question muette, jamais posée, une bulle de non-dits qui les suivra tout le long de leur vie de femme.
Un fait originel de leur histoire familiale, qui conditionnera leurs choix d'adultes.

Et Joyce Maynard joue avec nos nerfs, prend son temps et laisse ses "filles" répondre à LA question que tout lecteur se pose depuis le premier chapitre. Son propos n'est pas faire du sensationnel mais de nous raconter de façon factuelle des parcours individuels particuliers, teintés de tristesse, regrets et mélancolie.
Notre frustration nous invite à une réflexion intéressante sur ce qui relève de l'inné et de l'acquis dans la construction d'un individu, et on peut alors prendre beaucoup de plaisir à une lecture attachante, visuelle, aux très beaux personnages ancrés dans leur époque.

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Le dernier roman de Joyce Maynard, où elle revient sur les attentats du 11 septembre, me tente beaucoup mais pour faire connaissance avec cette auteure j'ai choisi "Les Filles de l'ouragan" qui avait l'air tout aussi intéressant.

Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans cette histoire qui déroule en parallèle la vie de Ruth et de Dana, nées le même jour dans la même maternité. J'ai aimé suivre ces deux destins pendant des années jusqu'à ce que toutes les ficelles du secret soient enfin démêlées. Même si on devine assez facilement ce qui a pu arriver à ces deux familles, le pourquoi et le comment ne sont révélés qu'à la fin.

Le style de Joyce Maynard est plaisant, les phrases s'enchaînent et on a du mal à lâcher le roman, une fois commencé. Une auteure à suivre.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Le lecteur comprend très vite le secret qui se loge au coeur de l'histoire mais je n'ai pas trouvé cela gênant car l'intérêt du livre est ailleurs: il s'agit surtout de suivre le destin des deux personnages principaux, Ruth et Dana.

Dans le prologue, l'auteur écrit: " Une chose à propos des ouragans: ils mettent tout sens dessus dessous.On ne sait jamais comment on retrouvera le monde, une fois le vent calmé.Ce qui est sûr, il ne ressemblera plus à celui d'avant."

New Hampshire. Les filles de l'ouragan, car conçues pendant l'un d'entre eux, naissent le même jour le 4 juillet 1950, dans le même hôpital.Et en effet, cette naissance bouleversera l'entourage familial , en dépit des nombreux non-dits et mensonges.

Des années 50 à nos jours, dans l'atmosphère étouffante de l'Amérique profonde, très bien rendue, nous assistons à l'évolution des deux filles, qui souffrent chacune car elles se sentent étrangères à leur propre famille, tant elles se voient différentes.Ruth, à l'âme d'artiste et Dana, attachée à la terre.Ces " soeurs d'anniversaire" , telles qu'on les nomme en raison du jour de naissance commun, vont se croiser de temps à autre, car leurs familles entretiennent un lien ténu et assez artificiel , qui les étonne d'ailleurs...

Le livre est riche: il entrecroise des thèmes essentiels de la vie: l'adolescence et la recherche de son identité,notamment ici la découverte de son homosexualité, les liens familiaux fragiles et complexes, la possibilité d'accorder son pardon, les choix délicats à faire.

On lit cette histoire avec émotion et intérêt.On est en complète empathie avec Dana et Ruth, filles du vent fou, filles aux points cardinaux égarés, mais dont la boussole intime sera retrouvée.
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Ce livre est le premier roman de Joyce Maynard que je lis, et je ne compte pas m'arrêter là : cette lecture a été plus qu'agréable. Dès le début, j'ai eu une impression étrange que ne n'arrivais pas à définir, jusqu'à ce que je sois capable de mettre des mots sur ce que je ressentais : j'ai eu tout au long du livre l'impression que quelqu'un m'en faisait la lecture. Oui, que quelqu'un me le lisait à voix haute, et que je me retrouvais dans la position bien agréable de celui à qui on raconte une histoire. Une sorte de délicieux retour en enfance. J'ai donc bien volontiers laissé Joyce Maynard me raconter son histoire, et je l'ai écoutée, charmée par son récit.
Dana et Ruth, "soeurs de naissances" puisqu'elles sont nées le même jour, nous racontent alternativement la vie des familles Plank et Dickerson. Deux familles bien différentes mais au destin lié, dans lesquelles l'auteur a fait vivre, au-delà des deux héroïnes terriblement attachantes, de nombreux autres personnages fort intéressants.
Je vais garder un souvenir très doux de cette lecture, qui a été en plus une belle occasion de se plonger dans l'Amérique rurale du milieu du vingtième siècle. de quoi me donner envie de retrouver Joyce Maynard très prochainement.
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Je suis très contente d'avoir enfin ouvert ce livre qui traînait dans ma PAL depuis bien trop longtemps... J'ai tout simplement adoré. C'est mon premier Maynard et je vais me pencher sérieusement sur sa bibliographie, parce que j'ai aimé la plume et l'univers qu'elle présente. Une histoire de secret de familles campée dans une Amérique rurale. Tout commence par un soir d'ouragan, ou un homme doit se rendre sur la route pour dégager un arbre... et se termine par une révélation qui bouleversera la vie de Ruth et Dana... Deux jumelles de date d'anniversaire... Née le même jour, dans le même hôpital, mais de deux familles différentes... On suit leur histoire sur plusieurs années, on suit le fil qui les unit... C'est très bien écrit. Une histoire très touchante, surtout celle de Dana. Il y a une scène tellement belle, celle où Dana et sa compagne apprennent qu'elle est condamnée par la maladie de Lou Gehrig... le soir, tendrement, Dana vénérera toutes les parties du corps de Clarisse... comme pour la chérir une dernière fois... C'est tellement tendre, tellement touchant... C'est les deux mots, qui, je crois, décrivent le mieux ce roman, tendre et touchant... J'ai beaucoup aimé ma lecture et je vous la recommande fortement.
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