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Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 9782277224198
250 pages
J'ai lu (26/02/2001)
3.67/5   12 notes
Résumé :
A la veille de Noël, le 87e commissariat reçoit d'étranges cadeaux : menottes, insignes, matraques, revolvers... Du matériel volé à la police ! Avec, comme signature, une oreille coupée : la marque du Sourdingue ! Un maître du crime, spécialiste des braquages de banques, qui, depuis des mois, nargue les policiers en toute impunité !
Mais cette fois, le Sourdingue a décidé de s'attaquer à la police elle-même. Son dernier envoi, douze cochons rôtis, ressemble b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Déjà apparu dans plusieurs épisodes, le Sourdingue est de retour. Pour les néophytes de la série, l'homme est un cambrioleur, psychopathe et qui de plus a une dent contre les inspecteurs du 87e. Si ceux-ci n'ont jamais pu l'arrêter, ils ont pu empêcher certaines de ses actions.

Tout commence par la découverte d'une femme nue dans un parc public, tout près du commissariat. Les inspecteurs vont vite comprendre que cela a à voir avec le Sourdingue, car ils reçoivent peu après des courriers mystérieux. Des reproductions d'insignes, de procès-verbaux, de menottes, de chevaux noirs ou de cochons… dans une quantité différente à chaque fois (de 1 à 12). Hormis les deux derniers indices (chevaux, cochons) tous se rapportent directement au métier de policier. L'enquête piétine et semble chaque fois s'arrêter à la description d'un homme avec un appareil auditif.

Dans cet épisode, les enquêteurs du 87e subissent et finalement n'arrivent pas à grand-chose. Toute l'histoire est basée sur les menaces puis les actions du Sourdingue, ménageant le suspense, allant crescendo vers le bouquet final : l'homme souhaite ni plus ni moins que détruire le commissariat avec les inspecteurs à l'intérieur. Dans cette histoire, l'humour y est plus que jamais présent. Ed McBain n'hésitant pas à critiquer les producteurs télé (l'auteur a été plagié dans de nombreuses séries) ou par la voix du Sourdingue qui avoue ne pas aimer Les oiseaux d'Alfred Hitchcock, film scénarisé par un certain Evan Hunter… alias Ed McBain.

Sans humour, point de salut.
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Genre : roman noir à lire au bord de la piscine

1985 -  Isola (ville imaginaire ressemblant à New York)
Le cadavre d'une jeune femme de 27 ans est retrouvé dans un parc en face du commissariat : le meurtrier semble sûr de lui et nargue la police.

Dans le même temps, les flics reçoivent des lettres anonymes avec des photos : 8 chevaux noirs, puis le lendemain cinq talkie-walkies, quelque temps après 3 paires de menottes ....

En parallèle, nous suivons le Sourdingue (le "méchant" équipé d'un sonotone" et ses acolytes (c'est l'auteur présumé des lettres anonymes et du meurtre) dans la préparation de son futur casse.

Une enquête assez banale finalement mais j'ai bien aimé les dialogues assez drôles, de l'action (bon c'est un peu sanguinolent gratuitement quand même et puis faire ça a des chevaux innocents !!!...)
Les personnages ne sont pas très fins. J'ai cru que cela allait tourner à un moment à «Toutes les femmes sont des nunuches qui ne cherchent qu'un étalon  » mais non la bêtise est bien partagée et la parité est respectée :  certains des protagonistes masculins se font tailler un sacré costume d'imbécile ...

Un livre sans prétention à lire au second degré pour moi...presque une parodie de roman noir...
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Les inspecteurs Brown et Carella du 87ème district d'Isola se retrouvent avec une nouvelle affaire sur les bras : une jeune femme a été retrouvée assassinée d'une balle dans la tête et a été abandonnée complètement nue dans un parc de la ville. de plus, ils reçoivent chaque jour de nouveaux messages sibyllins et anonymes : huit chevaux noirs, six insignes de flics, neuf voitures de patrouilles puis douze cochons de lait rôtis. Leur éternel ennemi, le Sourd, criminel aussi génial que machiavélique, est à nouveau en train de les défier. Parviendra-t-il à ses fins ?
Un très bon roman policier basé sur l'ambiance sombre d'un commissariat et non sur la résolution d'une enquête. le Sourd tire les ficelles, tisse sa toile, organise ses crimes et ses malversations. Et s'il échoue ce n'est pas à cause du zèle des collègues de Carella, mais parce qu'un grain de sable s'est glissé dans la terrible mécanique. On est loin du polar style Agatha Christie et très proche du thriller : les cadavres sont assez nombreux, le suspens aussi. le lecteur se demande jusqu'à la dernière page comment les flics transformés en proies incapables de réagir vont pouvoir échapper aux manigances du Sourd. Très bien écrit, ce bouquin, qui fleure bon l'authentique, se dévore à belles dents.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un auteur majeur du polar à son sommet : ce ivre est un superbe ouvrage avec tous les elements cles du bon polar:je me suis regalé et j'ai accroché à cette histoire de bout en bout: bonne lecture à tous et régalez vous !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La radio avait commencé à diffuser des chansons de Noël deux ou trois jours plus tôt, comme si les programmateurs ne pouvaient plus attendre de les passer. Les mêmes scies chaque année. On n’était que le 15 décembre et Parker avait déjà entendu une centaine de fois Petit Papa Noël, Vive le Vent, Noël blanc et autres fadaises.
Parker détestait les chansons de Noël.
Il détestait tout dans cette ville à l’approche de Noël.
Il détestait cette ville tout le temps mais plus encore à Noël.
Tous ces Pères Noël bidons agitant leurs cloches et faisant la quête dans la rue ! Tous ces connards de l’Armée du Salut soufflant dans leur trompette ou tapant sur leur tambourin ! Tous ces mendigots qui encombraient le trottoir, ces cloches avec des pancartes indiquant qu’ils étaient aveugles, ou sourds-muets, comme la femme de Carella. Bidons, eux aussi. Le faux aveugle recouvrait la vue tous les soirs pour compter les pièces jetées dans son gobelet. Parker haïssait aussi les musiciens des rues et les danseurs de break, les camelots installés sur le trottoir, devant les grands magasins. S’il n’avait tenu qu’à lui, il les aurait tous mis en cabane, même ceux qui avaient une autorisation. La plupart vendait des marchandises volées.
Parker haïssait aussi les touristes qui envahissaient la ville avant Noël. Regarde-moi ces tours, maman ! Putain de bouseux avec leur appareil photo, poussant des « Oooh» et des « Aaaah », se faisant trimbaler en calèche dans Grover Park. Il détestait également les types qui conduisaient les carrioles, qui les décoraient de guirlandes, de gui et de houx, de pancartes proclamant « Joyeux Noël » alors qu’ils ne pensaient qu’à se faire du fric. Les chevaux non plus il ne pouvait pas les blairer. Ils semaient de la merde partout dans les rues, rendant plus pénible le travail des éboueurs. Dire qu’il y avait encore dans cette ville une police montée ! De la merde en rab dans les rues. Les écuries se trouvaient dans le secteur du 87e, dans le vieil arsenal situé au coin de la Première Avenue et de Saint Seb. Tous les matins, Parker voyait la police montée défiler comme une légion romaine. Il détestait les chevaux, il détestait la police montée, il détestait les touristes qui auraient mieux fait de rester chez eux, à Pétaouchnok.
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Thanksgiving tombe chaque année le quatrième jeudi de novembre et tomberait cette année là le 24 novembre. Tous les inspecteurs de la brigade voulaient être libres parce que, à la différence de Noël ou de Yom Kippour, Thanksgiving est une fête pour les gens de toutes confessions.
Au 87e, on connaissait un commissariat où travaillait un inspecteur indien. Un Indien de l’Inde. On se l’arrachant avant Thanksgiving car il ne vivait aux États-Unis que depuis quatre ans – après avoir été capitaine de police à Bombay-, il ne comprenait pas les usages des indigènes et ne fêtait pas Thanksgiving.
Il n’y avait pas d’inspecteur indien au 87e district.
Il y avait bien un flic d’origine japonaise mais il était né en Amérique, connaissait tout sur Thanksgiving et personne n’aurait osé lui demander de renoncer à la dinde aux airelles qu’on mange traditionnellement ce jour là.
Personne, sauf l’inspecteur Genero.
– T’es bouddhiste, non ? lui demanda Genero.
– Non, catholique, répondit Fujiwara.
– De toute façon, c’est une fête laïque.
– Où tu veux en venir ?
– Je suis de service demain et j’aimerais permuter avec toi, expliqua Genero.
– Non.
–Mais vous ne fêtez pas Thanksgiving, vous autres, non ? Les bouddhistes, je veux dire.
– Va te faire foutre, répondit Fujiwara.
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Videos de Ed McBain (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ed McBain
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.
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