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Janet Lee (Illustrateur)
EAN : 9781607067856
128 pages
Image Comics (01/10/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
The Eisner Award-winning team behind Return of the Dapper Men reunites to create a completely different, and far more dangerous cosmos filled with intrigue as one gambler-turned-slave has 24-hours to go all in and pull off the greatest heist the universe has seen! Aboard a luxury star-cruiser whose glamour hides deep secrets that endanger the entire galaxy, will Roland choose his own freedom, or expose the greatest lie hiding in plain sight? High-risk stakes where e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il s'agit d'une histoire complète et indépendante de toute autre, initialement parue sous la forme de 4 épisodes mensuels en 2013. Cette histoire est réalisée par la même équipe artistique que Return of the Dapper Men : Jim McCann au scénario (également scénariste de la série Mind the gap), Janet K. Lee aux dessins et à l'encrage (ayant également réalisé l'adaptation Northanger Abbey). La mise en couleurs a été réalisée par Chris Sotomayor.

Roland est un joueur professionnel qui a une préférence pour les cartes. L'histoire commence alors qu'il joue une grosse somme contre Bisa l'Almon. Non seulement Roland a triché, mais en plus il se fait prendre la main dans le sac. le service de sécurité de la planète Lost Vegas intervient, prend en charge Roland qui finit en prison et indemnise l'Almon. Roland est condamné à travailler pour le compte de l'entreprise propriétaire du casino, jusqu'à ce qu'il ait payé sa dette. Après 5 ans de travaux forcé à servir de garçon de salle (sous un déguisement holographique uniforme, comme les autres détenus), Roland a trouvé 3 alliés (Rinny, Ink et Loria) dont une créature télépathique et il a un plan pour ramasser gros et s'enfuir de ce satellite artificiel dédié aux jeux. Alors qu'il a réussi à se promener en toute liberté dans les salles de jeu, Kaylex (une danseuse extraterrestre se produisant sur scène avec un cerf anthropomorphe géant) le désigne du doigt pour attirer son attention. Il va devoir reporter l'exécution de son plan au lendemain. Or il découvre d'autres manigances clandestines.

Dans un décor de science-fiction, l'histoire commence comme un casse original. Un petit tricheur s'est fait piquer, il paye sa dette en servant les tables de jeux, prisonnier du casino. Comme dans ce genre d'histoire, charge au lecteur d'imaginer ce que peut-être la nouvelle arnaque de Roland. McCann et Lee présentent un univers assez riche, avec de belles trouvailles de scénario, et des images sympathiques. L'idée de déguiser (par le biais d'un collier de servitude émettant un habillage) tous les prisonniers pour qu'ils aient tous la même apparente apparaît aussi logique que pertinente. L'usage de la créature télépathique s'impose comme une évidence lumineuse.

De son côté, Janet K. Lee réussit à créer un environnement crédible dans lequel il fait bon circuler aux côtés de Roland. La première vision du groupes de serveurs (tous avec la même tête souriante) provoque un sourire amusé chez le lecteur. La double page permettant de découvrir la salle monumentale de jeux est inoubliable. Elle sait aussi bien dépeindre la danse acrobatique de Kaylex, que rendre palpable la tension lors des parties de cartes aux tables de jeu. La mise en page est inventive, pouvant passer de 2 cases sur une page à 15 cases la page d'après, en fonction des besoins de la séquence. Lee fournit un effort réel pour maintenir la présence d'arrières plans tout du long du récit, même s'ils se réduisent à peu de choses quand la séquence s'étire dans un même endroit.

Le lecteur se laisse tenir par la main pour découvrir la nouvelle combine de Roland et ses partenaires, ainsi que l'environnement peu commun de Lost Vegas. Il s'agit d'un décor de science-fiction assez substantiel pour qu'il soit possible d'y croire, sans aller jusqu'à un monde pleinement développé. Et puis au milieu du récit, McCann introduit une conspiration politique, ainsi qu'un passé complexe pour le personnage principal. Il se produit une rupture de ton inattendue qui donne l'impression de changer de récit, comme si McCann n'avait pas eu confiance en l'épaisseur de son intrigue première et qu'il souhaitait se reposer sur une deuxième intrigue pour être sûr de conserver l'attention du lecteur. Il s'agit d'un pari dangereux pour le scénariste, parce qu'à force de courir 2 lièvres à la fois, il risque de n'en attraper aucun. Il exige également ainsi un niveau supérieur de suspension consentie d'incrédulité, en demandant à son lecteur d'accepter que le projet de casse de Roland correspond exactement (comme par hasard) à l'aboutissement de ce complot à l'échelle galactique (quelle coïncidence!). L'histoire s'achève avec la constitution d'une équipe de rebelles qui luttera sûrement contre un méchant empire (oui, la lecture donne vraiment cette impression de déjà vu).

Malheureusement, les dessins de Janet K. Lee présentent également quelques défauts. Pour commencer, lorsque Roland met en marche son déguisement pour échapper à la surveillance des gardes, il conserve le même visage que lorsqu'il est bien peigné (pas très efficace pour passer inaperçu). Ensuite tous les personnages sont affublés d'une sorte de petit losange pour figurer l'extrémité du nez, pas très dérangeant, mais ça finit par agacer pour sa valeur non significative et sans justification. Certaines expressions des visages semblent un peu déplacées ou infantiles, et certains visages présentent une apparence juvénile inexpliquée (en particulier Rinny), en décalage avec le ton du récit.

Jim McCann et Janet K. Lee narrent une histoire complète, rapide et exotique, avec de nombreux rebondissements et des personnages attachants. En fonction de son humeur, le lecteur pourra trouver l'histoire très divertissante et inventive (4 étoiles), ou estimer que le nombre de rebondissements constituent une entrave à l'unité du récit et le rend superficiel (3 étoiles).
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