« Je crois que Ralph de Bricassart était l’un des hommes les plus tourmentés qu’il m’ait jamais été donné de connaître. Dans la mort, il trouvera la paix qu’il a vainement cherchée sur terre. » (p. 369)
L'oiseau à la poitrine percée d'une épine suit une loi immuable ; il ne sait pas ce qui l'a poussé à s'embrocher et il meurt en chantant. A l'instant même où l'épine le pénètre, il n'a pas conscience de la mort à venir ; il se contente de chanter et de chanter encore jusqu'à qu'il n'ait plus de vie pour émettre une note de plus. Mais nous, quand nous nous enfonçons des épines dans la poitrine, nous savons. Nous comprenons. Et pourtant, nous le faisons. Nous le faisons.
-Et que voulez-vous qu’il arrive ?
-Je ne sais pas… Si je le savais, j’aurais quelque chose à combattre, mais une impression… Comment peut-on combattre une impression ? Car il s’agit de ça. Une prémonition. Comme si les dieux se rassemblaient.
« Je sais que vous êtes prêtre, très imbu de votre état de prêtre, très conscient de votre soif d’absolu. Il est possible que vous ayez eu besoin de la leçon en question pour rabaisser votre orgueil, vous faire comprendre que vous êtes avant tout un homme et, en conséquence, pas aussi pétri d’absolu que vous le pensiez. » (p. 107)
« C’est pour l’Église que je l’ai abandonnée, que je l’abandonnerai toujours. Je suis allé si loin au-delà d’elle qu’aucun retour n’est possible. » (p. 12)
-Je l’ai tout de suite compris parce que je vous connais. Mais cet amour fait-il courir un danger à celui que vous portez à l’Eglise ?
-Non. C’est pour l’église que je l’ai abandonnée, que je l’abandonnerai toujours. Je suis allé si loin au delà d’elle qu’aucun retour n’est possible.