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sur 5692 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J ai terminé Betty ..... avec un grand soulagement. Je n en pouvais plus de tant de malheur et de sordide. Plusieurs fois j ai voulu arrêter en me disant : non mais elle exagère là quand même ça n est pas possible autant de malheur sur une seule famille. Et puis je me rappelais qu helas la réalité dépasse souvent la fiction pour certains damnés de la terre.
Alors il y a quand même une lumière dans toute cette fange, c est le personnage du père Landon Carpenter, un ange, un monument d humanité. Oui ce livre va me hanter longtemps a cause de ce mélange de poésie, de candeur, d horreur et de malheur. Accrochez vous, ça vaut le coup mais ce n esr pas une lecture facile !
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J'aurais pu écrire une chronique semblable à tant d'autres vantant la beauté de cet ouvrage, j'aurais pu, au contraire, écrire une chronique pour vous dire à quel point j'étais déçue  mais je vais finalement écrire une chronique beaucoup plus nuancée, un avis entre deux eaux. Je m'explique.

Je ne m'étends pas sur le résumé de l'histoire car je pense que vous en connaissez tous et toutes les grandes lignes depuis le temps que vous lisez des chroniques sur cet ouvrage dont tout le monde a parlé, mais je vais plus m'attacher à mes différents sentiments pendant ou après cette lecture. J'avoue qu'il y a un moment où j'ai failli l'abandonner, oui, oui l'abandonner..... J'avoue et j'assume mais je trouvais cela long, même si l'écriture était belle, l'ambiance familiale et ses troubles parfaitement restitués, les caractères de chacun bien identifiés, qu'il s'agit des parents ou des enfants, mais ayant le sentiment qu'il s'agissait d'un énième roman d'apprentissage (et c'est le problème quand on lit beaucoup) assez fidèle au genre, avec la figure du père, Cherokee herboriste-poète trafiquant d'alcool à ses heures, comme axe principal, et la mère, blanche, au comportement instable et fragile ainsi que leurs huit enfants dont certains disparaîtront très tôt ou auront des destins tragiques (comment rester d'ailleurs stable avec tant de drames) le tout dans une ambiance de petite bourgade du sud des Etats-Unis. 

La relation entre Betty et son père est très belle, poétique et profonde, un père qui transforme ou explique chaque questionnement en histoire, lui transmettant ainsi les racines et la fierté de son peuple. Betty va commencer à noter tout ce qu'elle voit ou entend pour ensuite les enfermer dans des bocaux qu'elle enterrera afin de garder, comme son père, une trace de ce qu'elle vit.

"Pour ce qui était de son imagination, j'étais convaincue que Dieu avait posé le pied sur son esprit. C'était la faute de Steinbeck, qui avait laissé tomber sur la terre l'esprit de mon père pour commencer, donnant à Dieu la possibilité de marcher dessus pour y laisser une petite encoche et l'empreinte de Son pied. Avec une telle empreinte, qui n'aurait pas une imagination semblable à celle de Papa ?  Toutefois, cette fantaisie s'écaillait de plus en plus, et je commençais à voir, sous cette couche, la chair et les os. (p320)"

Les 400 premières pages sont la narration d'une famille pauvre, ballotée au gré des emplois trouvés par le père, des naissances des enfants jusqu'à l'installation à Breathed (Ohio) dans une maison délabrée, dans une ville où Betty sera en butte aux réflexions des autres enfants sur ses origines. Nous sommes dans les années 1960 où il ne faisait déjà pas bon d'avoir une autre couleur de peau, une autre origine.

"A cause de cela, la route de ma vie s'est rétrécie en un sentier obscur, et ce sentier lui-même a été inondé, se transformant en un marécage où il m'a fallu patauger. J'aurais passé ma vie entière engluée dans ce bourbier si je n'avais pas eu mon père. C'est Papa qui a planté des arbres au bord de ce marécage. Dans les branches de ces arbres, il a accroché des lumières pour me permettre de voir dans les ténèbres. Chacun de ses mots a porté ses fruits dans cette lumière. (p696)"

Mais je me suis obstinée, car il y avait ici ou là des petits faits, assez noirs? voire très poisseux, qui laissaient à penser qu'il y avait derrière tout cela, derrière tous ces comportements parfois étranges, derrière ces silences, d'autres histoires qui allaient révéler le pourquoi du comment et puis tant de louanges sur ce roman m'incitaient à le faire. Il y avait également une sororité magnifique entre les trois soeurs qui, même éloignées les unes des autres, trouvaient le moyen d'être proches (que d'histoires de bocaux dans cette histoire).... Et les plus jeunes frères n'étaient pas en reste avec ce qu'il faut de troubles et d'innocence pour atteindre ma sensibilité.

Et bien m'en a pris car il faut reconnaître que dans la deuxième partie du livre, j'ai trouvé que l'auteure prenait plus la mesure de son récit, l'épurait, le maîtrisait. Certes Betty grandissait et relatait avec plus de maturité l'histoire de sa famille, comprenait ou subodorait certaines choses et je dois avouer que le final est d'une rare beauté.

Alors, me direz-vous, au final qu'est-ce que j'en pense ? J'avais pris ce roman comme une biographie de Betty, la mère de l'auteure, un roman d'apprentissage, le difficile passage de l'enfance à l'âge adulte, la perte des illusions mais j'ai eu parfois un doute sur la crédibilité de tout ce qui y était évoqué et là j'ai relu la note de l'auteure en début d'ouvrage :

J'espère également que vous prendrez plaisir à lire cette histoire qui puise son inspiration dans la vie de ma famille sur plusieurs générations.

Cela confirmait mes impressions et je ne reproche rien à l'auteure, je m'étais moi-même fourvoyée dans la catégorie, il est bien précisé "roman" et on le sait : dans un roman tout est possible... Donc il ne s'agit donc pas totalement de faits réels mais d'une source d'inspiration qui a servi de trame au roman. Donc du vrai et de l'imaginaire et c'est là où est mon problème. J'ai le sentiment que l'auteure a utilisé tous les ressorts (viol, racisme ethnique, abus sur les femmes, drogue, décès d'enfants, amour paternel et familial, mystères, abus sexuels et autres violences) pour faire de son roman inspiré d'une histoire familiale, une fresque, que je dois avouer réussie dans le genre si on est adepte du genre. 

Un roman donc et en tant que tel j'ai aimé la restitution parfaitement réussie du climat de cette famille mais avec une mise en lumière prononcée du père alors que j'ai eu un manque par rapport au personnage de la mère, mise plus dans l'ombre, moins développé mais peut-être est-ce dû à ce qu'elle était vraiment, enfermée dans ses silences, ses comportements dysfonctionnels et ayant le sentiment qu'elle n'entretenait que peu de liens avec ses enfants et la nature de son réel lien avec son mari.

Alors pour résumer : j'ai presque beaucoup aimé mais ce n'est pas un coup de coeur. Comme je l'ai dit la dernière partie m'a emportée, bouleversée mais j'aurai aimé que le livre soit moins dense, qu'il n'aie pas failli me perdre par lassitude dans la première partie, qu'il mette plus l'accent sur le personnage de la mère de Betty, même si l'on comprend pourquoi au final, j'ai eu du mal à croire réellement à tous les événements mettant le doute sur leur véracité. Je me pose également la question de la relation entre les parents de Betty, le père plus bienveillant vis-à-vis de ses enfants que de sa femme, pourtant très fragile même si cela s'explique par la narration de Betty qui n'écrit que sur ce qu'elle a vécu ou vu mais il semblerait donc qu'elle ait vu peu de scènes d'attachements et de tendresse dans le couple.

Mais il faut par contre reconnaître le talent de l'auteure, son écriture fluide et poétique, son sens de l'introduction parfois brutale de scènes qui nous chamboulent par la différence de ton, d'ambiance, donnant une autre vision du contexte familial mais sans expliquer leurs manques de réactions, d'interrogations sur ce que leurs enfants vivent. Elle dose ce qu'il faut d'amour, de haine, de paysages pour en faire un roman qui touchera le plus grand nombre.

Bref je ne serai pas aussi enthousiaste que beaucoup d'entre vous, je serai plus nuancée. Idéal pour celles et ceux qui souhaitent se plonger dans un pavé de plus de 700 pages, qui allie paysages, famille, amour et violence, pour ceux qui aiment à la fois les belles âmes mais aussi celles plus sombres et tourmentées.

"Mais le sentiment de culpabilité demeure. C'est un sentiment qui refuse de durer moins longtemps que l'éternité. Je crois qu'une partie de cette éternité verra mon père en train de jouer de la trompette avec un champignon tandis que ma mère le regarde, la porte du réfrigérateur ouverte jusqu'à  ce que le lait finisse par tourner. (p628)"
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Ce roman m'a touché. J'ai intensément aimé vivre avec Betty la petite Indienne métisse et sa famille frappée par tant de malheurs (un peu trop, il est vrai…), de misère économique et de racisme.
Le père transcende la vie de ses enfants en imaginant de merveilleuses histoires oniriques et poétiques et bannit ainsi la laideur du réel (je me suis souvent demandée si ces légendes indiennes étaient vraies ?).
Le lecteur oscille sans cesse entre la beauté de ce monde imaginaire et l'horreur des réalités vécues.

Cependant, j'ai été gêné par ce cumul de malheurs et dans le fait qu'il n'y a quasiment aucune interaction entre les parents qui vu le mental, fortement perturbée de la mère, est plus qu'étrange. Comme si chaque personnage vivait dans son monde sauf Betty qui est le lien avec leurs réalités.
J'ai rédigé cette chronique une quinzaine de jours après avoir terminé le livre et à mon grand étonnement, je me suis aperçue qu'il me restait peu de chose en mémoire de ces 700 pages. Étonnant.
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L'histoire se déroule dans les années 60 aux Etats-Unis, dans l'Ohio. Betty vit avec sa famille dans une maison délabrée réputée pour être hantée (les anciens habitants ont mystérieusement disparu et on trouve des impacts de balles dans tous les murs). Mais Landon Carpenter, le père de famille, n'est pas homme à se laisser impressionner par ce genre de détail. Il est un véritable poète qui sait métamorphoser un réel assez sordide en quelque chose de magique. Il ne cesse de revisiter la réalité grâce à ses histoires dont il abreuve ses enfants, en particulier Betty qui lui ressemble tant. Il puise pour cela dans un réservoir ancestral, celui du peuple Cherokee, dont il est issu. Betty est la seule de la famille pour laquelle cette ascendance se voit ce qui lui vaut le surnom affectueux de « petite indienne » de la part de son père et celui beaucoup moins sympathique de « sorcière » de la part de ses « camarades » de classe. La mère de Betty est blanche. Tous les enfants ont pris de son côté sauf Betty. Mais elle a surtout hérité de son père l'imagination, l'inventivité qui sauvent de toutes les situations. Betty ne raconte pas d'histoires mais elle en écrit. Elle croit au pouvoir des mots (les histoires les plus dures inspirées de la réalité, elle les enferme dans des bocaux qu'elle enterre dans l'espoir de les faire disparaître). Sans cela Betty n'aurait jamais pu continuer à aller de l'avant tant le monde qui l'entoure est hostile. Elle est victime de racisme à l'école (les autres sont persuadés qu'elle a une queue… ; les enseignants s'acharnent également sur elle) mais c'est surtout en tant que fille qu'elle ressent le plus de discrimination et de violence. Elle comprend très vite que ce statut est une malédiction même au sein de sa famille. Ce livre est un hymne à l'imagination, à la nature. Les histoires racontées, les images utilisées, la poésie de Landon notamment sont très belles mais le réel est vraiment sordide et c'est là que j'ai eu le plus de mal. L'histoire est inspirée de la vie de la mère de l'auteure et on a peine à imaginer que tout ça ait vraiment pu avoir lieu dans une même famille. le livre fait plus de 700 pages. Je suis allée jusqu'au bout grâce au personnage du père (même si j'ai eu par moments un peu de mal avec lui car, à force de modifier la réalité pour l'embellir, il finit par occulter les choses et on a envie de le secouer pour qu'il ouvre les yeux et aide ses enfants dans la détresse) et surtout à celui de Betty mais j'ai parfois dû me pousser à avancer tellement l'ambiance générale est plombante. Un beau livre mais qui demande un effort au lecteur et dont on ne sort pas indemne.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Betty, j'ai lu Betty, alors je suis loin d'être la première et loin d'être la dernière, mais j'ai lu Betty !

Et pourtant je ne vais pas vous parler de la petite Indienne, parce que du personnage de Betty il ne me restera en réalité que peu de choses, rien qui ne tienne dans un petit bocal.

Je ne rejoins ni les critiques qui encensent ce roman depuis sa sortie, ni celles plus récentes qui hurlent bien haut qu'elles n'ont pas aimé ce livre, ou plus souvent encore qui l'ont abandonné dès les premières pages.

J'ai aimé ma lecture pour de nombreuses raisons, ce roman et certains de ses personnages continueront longtemps d'occuper un coin de ma tête.

C'est pourquoi j'ai choisi de vous parler de ce qu'il me restera de cette lecture.

Betty c'est d'abord et avant tout une très belle découverte, celle de Tiffany Mc Daniel dont l'écriture m'a totalement happée. Ce roman bien qu'étant un beau bébé, je n'en ai pas vu les pages défiler, et même quand l'histoire était au creux de la vague, je n'arrivais pas à le poser et les pages défilaient encore et encore, les phrases s'enchainaient et chantaient comme le doux murmure d'un ruisseau, dont j'étais incapable d'arrêter le cours. Je suis curieuse de lire son premier roman.

Il me restera aussi le souvenir de ces femmes de l'entourage de Betty qui ont eu le malheur de voir l'ombre de l'aigle noir planer et s'abattre sur elles, à commencer par Alka, cette mère brisée, devenue complétement bancale et qui ne tient debout que grâce à son mari, mais aussi le souvenir de Fraya, cette soeur maltraitée, sacrifiée, qui s'est sacrifiée en partie, il y a des bleus et des cicatrices qui ne guérissent jamais…

Je garderais aussi volontairement le souvenir de mamie Lark, qui méritait autant que son mari d'avoir un avant-goût de l'enfer, parce qu'il ne faut pas fermer les yeux sur les monstres qui nous entourent et qui sont bien plus nombreux qu'on ne le pense et que même le silence est un crime, chère Betty.

J'aurais toujours un souvenir très ému de Trustin l'artiste, l'étoile filante de ce roman, qui m'a fait verser quelques larmes.
Enfin il me restera le souvenir de Landon, bien que je n'ai pas trouvé ce père si exceptionnel et si formidable que ce qu'il ressortait de quantité d'avis dithyrambiques, j'ai néanmoins été touché par le père si aimant qu'il finit par perdre pied, et crie sa tristesse et sa douleur à la vue de tous.

Ce n'est pas un coup de coeur, c'est l'histoire d'une famille vue au travers des yeux d'un des membres de cette famille, les portraits sont forcément imparfaits et incomplets, mais c'est une histoire si bien contée qu'on parvient à en oublier les imperfections.
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Une écriture poétique qui nous emporte dans cette famille de descendance Cherokee. Une vie sous forme de conte où le respect de la nature et l'héritage des ancêtres restent le fil de la vie. Des bonheurs mais aussi beaucoup de malheurs dans cette famille, à laquelle on s'attache, tout particulièrement à Betty et à son père à qui elle doit tout.

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C'est le silence qui tue les gens.

Alors, Betty, elle écrit l'ineffable et elle hurle l'indicible sur des bouts de papier qu'elle engouffre maladroitement dans de petits bocaux de verre qu'elle enfouit rageusement dans le ventre de la Terre. La Terre, figure matricielle, à l'instar de ce père protecteur qui pare les coups d'une maternité bafouée.

Danse avec moi, Betty, une valse lente et macabre, parsemée d'étoiles éphémères.
Chante pour moi, Betty, un air moite et insolite, peuplé de cris étouffés. Eclat de lune froid et brillant.

Betty, c'est le récit d'une fratrie éclatée, frères et soeurs unis comme les muses antiques, enfants de la mémoire, racines émasculées de l'origine du monde, genèse du culte de la Nature.

Betty, au palmarès des prénoms anglophones, c'est la plénitude divine… c'est l'innocence déterminée et optimiste, c'est l'élan vital qui surmonte les vicissitudes de la vie. Betty, c'est l'introvertie, la prudence méfiante… Bien-nommée petite indienne qui réunit à elle seule une mythologie fantomatique, empreinte de chamanisme, de protestantisme et de terreur mortifère. Betty, c'est la fin d'un monde, le début d'un autre, figure universelle du Bien et du Mal et de leur combat ininterrompu.
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Chef d'oeuvre ! Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est bientôt Noël... Je me méfie beaucoup des romans à grand lancement car je suis souvent déçue, mais Betty de Tiffany Mc Daniel chez @editions_gallmeister c'est le contraire d'une déception, c'est un grand moment de lecture. Je ne vais pas refaire le résumé que vous pouvez trouver partout. Je dirais : plongez dans cette famille et son histoire chaotique, pleine de moments douloureux voire dramatiques, mais où le père (quel portrait ! ) introduit la positivité, la beauté, la création, la fantaisie, le fantastique, l'Amour et la poésie. Un très beau parcours avec Betty aussi, on suit la construction de sa personnalité jusqu'à la femme puissante. Ce roman m'a fait penser à un tableau de Chagall. Je le relirai un jour, c'est certain.
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Lecture très agréable que ce roman "betty" dans lequel je me suis lancé après avoir lu de nombreuses critiques dithyrambiques ici même. J'étais également curieux de découvrir la vie d'une petite fille indienne. On s'attache à cette petite fille mais peut-être plus encore à son père qui semble merveilleux. Il est le père dont on rêve tous et que l'on rêve d'être On comprend bien que les indiens ne sont pas bien traités par la population et qu'il a une vie difficile mais il parvient malgré tout à rester tolérant et à partager tout l'amour qu'il a pour sa femme et ses enfants. Pour moi ce livre parle aussi et surtout des femmes et des souffrances que les hommes et souvent les hommes de leur famille leur inflige.. Livre donc très prenant et chargé en émotion dont le rythme était peut-être parfois un peu lent à mon goût.
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Je n'aime pas les romans où la part de l'enfance est maltraitée. Et Betty en est un bel exemple. C'est une enfant perdue quoique aimée, au sein d'une famille que l'on qualifierait aujourd'hui de dysfonctionnelle. Ceci dit, malgré mes réticences, je salue l'écriture de cette auteur, une plume magnifique, saisissante.
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