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4,33

sur 5644 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Eu égard aux critiques dithyrambiques de ce livre et sur son sujet, l'histoire d'une jeune amérindienne, j'ai été très attiré par sa lecture. Par faute de place et compte tenu du pavé que c'est, j'ai réservé ce livre à la bibliothèque de mon quartier. J'étais le cinquième dans la liste, c'est dire l'engouement en sachant que je m'y suis pris immédiatement après sa sortie, avant qu'il soit dans le catalogue de la bibliothèque.
L'ayant pour un mois, je l'ai emmené dans ma valise prendre l'air du large.
Déception!!!!!
Je me suis arrêté à la page 80.
Pourquoi?
Je pense que j'en attendais trop, beaucoup trop. Un peu comme lorsque le cadeau de Noël est dans un immense emballage alors qu'il est minuscule.
L'écriture ne m'a pas convenu ou je l'ai mal comprise. le sujet ne m'a pas autant intéressé que je m'y attendais.
J'ai trouvé la présentation confuse.
Ou tout simplement je n'y étais pas.
Bref un flop, pour moi surtout.
C'est rare que je n'aille pas au bout d'une lecture mais ici le livre était vraiment trop épais.
Je pense que j'essaierai à nouveau (mais ça je le dis à chaque fois!).
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Énorme déception pour moi... Je me suis lancé dans ce livre au avis plus qu'élogieux avec beaucoup d'attente et d'interrogation, de quel est ce roman qui fait couler autant de passion... Eh bien je n'ai pas la réponse.

J'ai clairement eu l'impression de ne pas lire la même chose que vous...
Je n'ai eu aucune sensibilité avec la plume de l'autrice; chacun début de chapitres commence par un extrait de l'Ancien Testament, le côté religieux huis clos, trop mal amanée...
Ce rapport au sang, douteux, non pas dérangent mais Juste ... histoire de faire un peu de trash.
Le sang des règles, le sang de l'avortement, le sang sur les mains, le sang du viol...

Le rapport a l'homme, c'est simple, si ce n'est pas le père c'est un monstre... ça m'a fait longtemps rappeler le "slogan" toutes des putes sauf ma mère >>

Enfin les scènes de viol, qui sont j'en est bien peurs malheureusement les mieux écrites dans cette brique de plus de 700 pages, d'ennuie et de lassitude.

Et je ne sais pas pourquoi tout le long du Roman dans ma tête tous les protagonistes étaient limités intellectuellement 

☝ Les plus :
- L'ambiance nature writing
- Les traditions cherokees
- Les description du racisme d'époque 

👇 Les moins :
- Les personnages
- La longueur
- L'ennuie 
- le manque de profondeur 
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Je sais ce que tu vas me dire. L'ensemble de la presse, la totalité des blogueurs (ou presque, j'imagine), le monde entier (celui qui peut s'acheter des livres, ça réduit le nombre), et finalement la galaxie tout entière, tous ont été éblouis par ce roman.
C'est chouette.
Ça veut dire que quand tu dépenses tes vingt-six euros et quarante cents, tu es sûr que ces quelques heures passées en la compagnie de M'dame McDaniel vont être du pur bonheur…
Donc, c'est chouette.
Le pitch, on va s'en passer, ou alors tu es le seul de la planète entière à ne pas être au courant, et dans ce cas très précis, je ne peux rien pour toi.
Ce qu'il faut savoir, c'est que dans ce bouquin, il y a du racisme, du féminisme, de la poésie (pas celle de Vénus Khoury-Ghata), le calvaire du Christ, de l'inceste (ben oui, il en faut un peu dans le roman noir), de la violence, de la nature, et de la lumière (il en faut un peu aussi, pour mieux voir la noirceur), tout ça tout ça.
En même temps, il fait plus de sept cents pages, fallait meubler.
Il y a donc un message dedans, voire plusieurs messages. Des messages un peu faciles, du genre que ma tante assène à longueur de réveillons. Ma tante, c'est la mère de Ghislaine.
Puis il y a le Papa dedans. C'est sans doute lui qui allume la lampe tempête au milieu de l'orage de ce roman.
Je sais, c'est beau.
Alors des morceaux qui ont fait pleurer dans les chaumières :
« Devenir femme, c'est affronter le couteau. C'est apprendre à supporter le tranchant de la lame et les blessures. Apprendre à saigner. Et malgré les cicatrices, faire en sorte de rester belle et d'avoir les genoux assez solides pour passer la serpillière dans la cuisine tous les samedis. »
Tu vois, c'est juste un peu facile.
Le racisme qui est tellement raciste que dans le dictionnaire, il y a le PDF du roman à la place de la définition.
L'enfance qui est tellement innocente que pareil, il y a la photo de la couverture du roman à la place de la définition dans le Larousse. L'enfance, qui quand elle a quatre ans, est capable de te donner son avis sur tout… T'y crois, toi, à quatre ans ? Pas moi.
La suite : https://leslivresdelie.net/betty-tiffany-mcdaniel/
Lien : https://leslivresdelie.net/b..
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Chose exceptionnelle pour moi, je ne termine pas un roman (ça m'arrive une fois tous les 100 livres) et chose carrément inédite, je me permets quand même d'émettre une critique. Cette critique ne concerne donc que les 80 premières pages mais je n'irai pas plus loin pour les raisons suivantes qui m'ont déplues:

• le manque de crédibilité. Betty n'a que 4 ans et ses parents ont déjà déménagé plusieurs fois et eu le temps de construire de leur propres mains deux maisons différentes. Parlons-en de la rencontre de ses parents : dans un cimetière et la maman a comme premier réflexe avec l'inconnu qu'elle rencontre d'enlever sa culotte pour passer à l'acte. Pas l'ombre d'une explication, c'est d'un romantisme.

• le manichéisme. Arrivé à la page 80 on a déjà eu droit à une scène de violence conjugale et une scène de violence raciste. Dans les deux cas, il n'y a pas le début d'une explication, non pas pour pardonner mais pour comprendre à tout le moins pourquoi des personnes sont amenées à poser ces actes de violence. Visiblement, c'est blanc ou noir.

• La poésie. C'est probablement cet aspect qui est à la base du succès du livre. Malheureusement, lire 3 fois une phrase sans être sûr de la comprendre, ce n'est pas pour moi. J'ai abandonné à la phrase suivante : « quand ils parlaient c'était comme le tonnerre qui racle le tonnerre ». Bof, j'ai déjà lu mieux comme métaphore.

Bref, vous l'avez compris, ce livre n'est pas fait pour moi.
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Bref. Comme d'habitude, ne jamais lire les grands succès. Jamais.

J'ai abandonné ce roman au bout de 300 pages, à peine. Si les premières pages sont très vite passées, avec une histoire familiale fascinante, le désintérêt et l'énervement ont fini par se faire sentir. Tous les défauts me sont apparus : lenteurs, répétitions, qualités d'écriture inégales, incompréhensions... Aussi, beaucoup de thèmes (qu'il faut pouvoir supporter) sont hyper lourds : racisme, handicap, viol, avortement, suicide, harcèlement, dépression, pauvreté... Déprimant ! Et, ne comptons pas les discours très à la mode du toujours très vilain blanc contre le toujours adorable noir. J'ai horreur de ces discours sans nuances ! Il y a tellement de tragédies et de pathos que cela gâche les quelques belles scènes poétiques. J'espère que ces scènes sont plus fréquentes par la suite, sinon je ne comprendrais vraiment pas le succès de ce roman. Mais je n'ai pas eu la foi. En plus, j'ai trouvé les personnages tellement caricaturaux et agacants ! 

Je ne sais pas où l'autrice voulait nous envoyer mais il y a quelques invraisemblances tout de même.

J'aimais l'idée sinon je n'aurais pas dévorer les premières pages en un claquement de doigt. 

"Betty", c'est 720 pages (en grand format). Allez-y, si vous avez le courage...et la foi.
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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Affreux. Que des histoires horribles autour de l'inceste et du viol d'enfants. Des personnages pas attachants (sauf peut être le père). Des descriptions à n'en plus finir, d'interminables dialogues d'enfants sans intérêt pour l'histoire. Aucune ligne directrice dans la narration. On ne sait pas où on va, et quand le livre fait 700 pages, c'est long. J'ai failli abandonner et lu en scannant les 300 dernières pages tellement ce roman est ENNUYEUX. je ne vois pas l'intérêt de raconter une telle histoire. L'écriture 'poétique' ne m'a pas convaincue. Passez votre chemin. Des livres sur l'innocence de l'enfance il y en d'autres beaucoup plus percutants (my absolute darling) ou poétique (imaginer la pluie).... Énorme déception vu les critiques. Je ne comprends sincèrement pas un tel succès. 26euros de trop.
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Très bon premier chapitre...

Là je suis à la page 76... avant de continuer, je vais exprimer quelques sentiments.

Allez, une nouvelle forme d'analyse critique "EN COURS"

- je me méfie du suivisme qui fait qu'un book US est particulièrement encensé en France. La fascination générale locale et médiatique affichée pour ce qui vient des USA me pose problème, par exemple Clooney - Dujardin

- "page turner" au sens ricain = très mauvais, beaucoup moins au sens français

- l'utilisation franche de idée de fond, "cherokee ici" comme quoi la femme est aussi importante, voire plus que l'homme - ce que je ne nie pas... me fait renifler un truc genre "woke à bas bruit"... A voir

- J'ai un bon a priori pour Tiffany McDaniel, elle est autodidacte et fort sympa, pour la connaître par un autre biais

- au contraire des références bibliques, bien encombrantes déjà à ce stade précoce de la lecture...
Les ricains sont de rudes bondieusards et penser aux saloperies qu'ils ont pu infliger aux autochtones indiens par cette entremise me fait m'interroger sur cette utilisation.

Je reprends en vitesse, vers la page 200 :

- la tendance "woke en 3e rideau" se confirme, mais comment en vouloir à une nénette qui a grandi en plein dedans, et dont la famille fut rabaissée de multiples façons pour des raisons socio-racistes

- l'écriture s'avère de bon niveau, c'est à dire clairement plus ouverte et légèrement surprenante/créative à l'occasion, en bonne partie via l'usage des histoires "panthéistes oniriques" du père de Betty. Un peu plus encore si on compare aux produits littéraires de masse ricains. Ici on peut saluer le traducteur, qui fait visiblement bien le taf.

- il n'en reste pas moins que "tenir" un fossile comme mézig pendant 700 pages est extrêmement difficile depuis bien des années. le langage, ensemble de citasses (merci Borges) tout comme les idées, personnages et situations... réservent de moins en moins de surprises, à l'exception de rares tournures, angles de vue originaux, néologismes et autres avancées de la science. Telle est la vie du quêteur.

- j'irai au bout de ce book, mais par étapes bien séquencées... avec l'âge on développe les stratégies qu'on peut... Faut bien tenter de conserver un peu de la fraîcheur du lire.

La suite.... quand elle viendra
















Lien : https://filsdelapensee.ch
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Ce roman encensé de partout présenté comme un « futur classique de la littérature américaine » se trouvait dans ma pile à lire depuis sa sortie en août 2020. le raz-de-marée de chroniques criant au chef-d'oeuvre m'ayant coupé toute envie de lecture, je l'avais très rapidement remisé tout au fond de mon immense pile à lire pour ne l'en ressortir que tout récemment dans le cadre d'une lecture commune. Autant le dire tout de suite: Betty fut un flop monumental et ma pire lecture de 2022.

Betty (2020) est le deuxième roman de l'autrice américaine Tiffany McDaniel (1985) après L'été où tout a fondu (2022) mais le premier traduit en français.

Tiffany McDaniel a fait le choix d'écrire un roman très largement inspiré de l'histoire de sa mère Betty Carpenter, la fille d'une mère blanche et d'un père cherokee, née en 1954 à Ozark, dans l'Arkansas. Ecrit à la première personne du singulier, Betty est censé traduire les pensées d'une fillette de sept ans au début du roman. Et c'est là mon premier grand bémol: dès les premières pages, la voix de la toute jeune narratrice ne me paraît pas crédible et le sentiment que cette voix sonne faux ne m'a jamais quitté tout au long de la lecture.

Au fur et à mesure de ma lecture, je constate que le même problème s'applique à d'autres personnages. Au père de Betty tout d'abord qui s'adresse systématiquement à cette dernière (et uniquement à cette dernière) en lui donnant du « petite indienne » alors qu'il est père de onze enfants, tous métis. Un ressort narratif, peut-être, pour souligner que Betty lui ressemble tout particulièrement (la seule sur onze enfants, vraiment?) mais à mon sens inutilement lourd et pas vraiment très crédible. Son comportement me laisse également dubitative.

Je vous laisse ensuite apprécier un extrait d'insultes proférées par une fillette blanche de sept ans (!) à l'encontre de Betty : « Va te faire foutre, espèce de squaw. T'es tout juste bonne à me lécher le cul. (…) Espèce de sale métis aux cheveux raides. (…) Espèce d'ordure (…). » Un beau chapelet d'injures sur deux pages qui se termine par « Tu ne comprends pas ça? Je serai toujours meilleure que toi, P'tite Indienne. » Des insultes racistes et inutilement vulgaires (une petite fille de sept ans parle-t'elle vraiment comme ça?!) se terminant par un terme porteur d'une connotation affectueuse?! Vraiment? L'autrice semble obsédée par ce qualificatif et en fait un usage bien trop fréquent et sans aucune finesse, rendant le tout affreusement lourd et lassant.

La forme du roman ensuite. Betty comporte certaines invraisemblances et des raccourcis douteux et est composé de très, trop, nombreux dialogues souvent creux et qui n'apportent strictement rien au récit. Les phrases enfin sont courtes, très simples (la syntaxe correspond ici bel et bien à celle d'une fillette de sept ans) et bien souvent dénuées de toute subtilité. C'est lent, long et, disons-le, fort ennuyeux. Quant à la poésie dont il a été si souvent question dans les chroniques élogieuses, je la cherche encore.

Enfin, dernier point négatif et pas des moindres: la violence de certains passages m'a laissée bouche-bée. Je m'interroge très sérieusement sur le bien-fondé d'une telle surenchère de violence et de cruauté. Un exemple: sur six pages (six!) et dans un langage très cru, la mère de Betty raconte, dans les moindres détails, à sa fille de neuf ans (!) l'inceste dont elle a été victime dans son enfance. Cette scène n'est pas seulement abominable, elle tombe véritablement comme un cheveu sur la soupe! de la violence totalement gratuite, sans aucun intérêt.

Le roman fait sept cents pages. J'en ai lu trois cents. Et c'était déjà beaucoup trop.
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Énorme déception alors que je me réjouissais de plonger enfin dans ce roman aux critiques élogieuses... Ce livre est vraiment nul ! j'ai abandonné au bout de 400 pages, ce qui est rarissime pour moi. Ce livre raconte une famille de fous, il y a des scènes d'une violence extrême : viol d'une gamine de 9 ans, viol d'une fille par son frère, sans parler de massacre de chatons ou autres détails sordides... avec qq scènes un peu ésotériques inspirées de tradition indienne (ça pourquoi pas). Il n'y a pas d'histoire, on regarde juste ces gens complètement tarés, c'est très long, c'est ennuyeux au possible, les personnages ne sont pas attachants (sauf peut-être le père). A oublier !
Sur l'Amerique des années 60, les droits civiques, la place de la femme... je recommande 1000 fois "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", sublime !
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Betty Carpenter surnommée aussi « la petite indienne » est fille d'un père Cherokee et d'une mère Blanche, sixième d'une fratrie de 8 enfants .
Sa famille vit en marge de la société dans l'Ohio.
Elle grandit bercée par les histoires et mythes de son père.
Ce livre retrace son enfance meurtrie par le racisme et les secrets de famille , et aborde des sujets lourds tel que l'inceste ou encore les maladies mentales.
La magie de ce livre tant évoquée dans de nombreuses chroniques n'a pas opérée sur moi.
J'ai abandonné en cours de route .
Page 500/720.
Dès la page 250 ma lecture a été désagréable car je n'ai pas accrochée à toutes ces descriptions qui ne s'arrêtent jamais, et ne voyant pas ou l'histoire aller me mener...
Ce n'est pas faute d'avoir insisté et continué encore me disant que c'était juste un début d'ouvrage un peu longuet et que ça allait bien débuter et m'emmener à un moment !
Et non, il n'en fut rien ...
A 200 pages de la fin j'abandonne.
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