AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 5643 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsqu'un ouvrage recueille une note de près de 4,5 pour 266 commentaires , inutile de tergiverser , c'est un roman qui a beaucoup plu à une grande majorité d'entre nous et je laisserai mon opinion rejoindre la vôtre avec , peut - être une ou deux remarques qui font que , si j'ai passé un très bon moment de lecture , je ne considère toutefois pas avoir ressenti " le coup de coeur " .
Avant de livrer mon avis , je ne vous ferai tout de même pas l'injure de vous résumer l'intrigue !!!, c'est un livre que vous avez découvert bien avant moi et , pour de nouveaux lecteurs qui voudraient se renseigner avant de " se lancer ", ils disposeront de suffisamment de superbes critiques ( oui , oui , c'est vrai ) avec les vôtres...et la quatrième de couverture .
En fait , ce qui m'a un peu perturbé, c'est la longueur du récit et , parfois , une impression de monotonie qui , je l'avoue , m'a amené à me demander si je n'allais pas renoncer , tout simplement ( après avoir découvert vos commentaires , c'est un sentiment qui a été ressenti par d'autres ) .Le Père, j'y reviendrai , est un personnage sublime , c'est indéniable, mais son attachement à la nature , aux traditions et aux légendes , à la religion , amène l'auteure à nous " donner à voir " un peu trop souvent à mon goût. Certes , c'est esthétique, émouvant, louable , mais franchement un peu trop redondant , tout comme du reste , le "passage" des jeunes filles à l'âge adulte, une notion décrite avec peut - être, ,un peu trop de réalisme et d'insistance . Il est vrai qu'il s'agit aussi de " suivre " l'évolution d'ados de sexe féminin et que ...Il est des étapes de vie essentielles . Quant aux bocaux ...Usage universel . Ces descriptions n'ont cependant pas que des inconvénients , puisqu'elles nous permettent d'assister à d' autres scènes sublimes ...ou difficiles détaillées avec un réalisme étonnant .
Bon , cette lenteur m'a perturbé comme m'a gêné l'absence quasi permanente de la mère dans une grande partie du roman sauf à la fin où , compte tenu de ses propos , c'est un personnage qui aurait sans doute mérité une meilleure exposition , tout comme du reste , certains des enfants . le petit- frére de Betty s'insurge d'ailleurs , à un moment , contre Betty en lui disant qu'elle " n'était pas la seule enfant de papa " .....
Bien entendu , j'ai bien compris que Betty est la narratrice et qu'elle ne peut donner à voir ...que ce qu'elle voit et que des choix sont " obligés " .
Fort heureusement , des dialogues très intéressants et bien en rapport avec la situation empêchent certaines pages de se transformer en " blocs compacts , hermétiques et indigestes " ce qui aurait été bien dommage. Pour faire court , j'ai adoré la personnalité des différents personnages . Un être tutélaire éblouissant, ce père merveilleux , ces trois soeurs se chamaillant à l'excès autant qu'elles sont inséparables ( les petits papiers ) , ces frères aux destins si différents. Je parle du reste des" éléments " internes à la tribu , les éléments externes , peu nombreux , ne se présentant pas forcément ( à de rares exceptions ) sous leur meilleur jour ... Mais chez les Carpenter , mode de vie aidant et ..exclusion , on vit en quasi autarcie .
Dans ce récit, on rit ( un peu ) , on partage , on s'offusque , on est pris par des émotions fortes ( beaucoup ) , notamment dans la dernière partie du roman que je qualifierai sans hésitation de " sublime " et porteuse d'un espoir pour Betty , d'une vie riche et heureuse après avoir " enfin coupé un douloureux cordon ombilical " .
En résumé, je dirai aux futurs lecteurs de ce roman de ne pas renoncer , de ne pas se décourager devant certains passages . Je livre là ma propre expérience, mais j'ai voulu comprendre l'engouement des amis et amies babeliotes , je me suis " accroché " et ...j'ai compris . Je vous suis extrêmement reconnaissant car , sans cette belle " note collective " , pas certain que....Le roman regorge de moments d'une force extraordinaire , il est d'une puissance incroyable , regorge d'événements certes douloureux et difficiles mais , au final et malheureusement pas si rares comme le montrent des actualités récentes.
Les thèmes abordés sont lourds , violents mais , hélas, ils ne sont pas nouveaux et , deuxième hélas, pas forcément en voie de disparition ....Il convient sans doute de ne pas oublier .Nous sommes tous un peu des " princesses et princes indiens cherokees ".
Bon , je vous laisse , je vais aller vers un roman " plus léger, plus court et plus dynamique . Rien de mieux que de " varier " les plaisirs .

Commenter  J’apprécie          20627
Betty n'est pas naïve.
Betty n'ignore rien de la violence des hommes.
Betty sait.
Le racisme ordinaire. le viol des femmes. La pauvreté. La cruauté des adultes et celle des enfants.
Mais si Betty voit, entend et endure beaucoup,
même la dureté de sa mère blanche,
elle a les tendres bras de son père Cherokee et son monde magique.
La nature généreuse et son extraordinaire résilience aussi, avec les mots inscrits dans son carnet et ces bocaux qu'elle enfouit.
Comme on enterre des secrets inaudibles à tous.
Betty, un livre terriblement sombre et lumineux.

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
Commenter  J’apprécie          1124
Je ne sais pas quelles sont les influences littéraires de Tiffany Mc Daniel, mais je sais que je lis un bon roman lorsque « j'entends » des échos d'autres auteurs entre les lignes, qui me font immédiatement songer à un univers bien particulier.

En lisant Betty, j'ai entendu du Pat Conroy, du Jim Harrison et aussi du John Steinbeck.

Le trauma transgénérationnel est un impact, un transfert par lequel la douleur émotionnelle, physique ou sociale dont souffre une personne à un moment donné, se transmet aux nouvelles générations d'une manière telle qu'il va au-delà d'un simple comportement acquis.

Dans le chapelet d'horreurs et de tragédies que l'auteure américaine nous sert, noirceur rime avec poésie et avec magie. La seule échappatoire est de trouver quelque chose qui vous empêche de sombrer dans l'horreur.

Un écrivain redit le monde d'une autre manière, avec d'autres mots, car il sait nommer ses blessures et pratiquer la spéléologie intime et profonde des âmes.
Les bons écrivains savent faire parler les silences.
Ceux des fêlures des êtres brisés qui luttent pour préserver la beauté de leurs âmes.

Betty est une passionnante fresque familiale, teintée de conte initiatique, qui se déguste lentement, tellement le conte est cruel et flamboyant, avec ses monstres sans visages et ses figures héroïques.

Tout au long des 716 pages, Betty nous chuchote qu'au coeur de la tristesse du monde, on peut tout de même construire des anneaux, comme de petites maisons, pour toutes les histoires, les mots et les personnes qui n'en ont plus.


Commenter  J’apprécie          761
Je suis bien embêtée pour dire ce que j'en pense de cette fameuse Betty qui chavire les coeurs et fait s'envoler les âmes cette année. Je dois avoir un peu trop de littérature américaine au compteur,car tout au long de ma lecture j'ai oscillé entre plusieurs ressentis sur ce livre : merveilleux ou surfait? unique ou déjà vu?

Pour le merveilleux, il y a la figure du père extraordinaire d'amour, de poésie et d'abnégation, il y a toutes ses histoires puisées dans ses racines cherokee dont il nourrit l'imaginaire de ses enfants, il y a le lien puissant qui l'unit à sa petite Betty, et ceux qui unissent la fratrie.
Il y a aussi le talent singulier de l'auteur à faire surgir des images saisissantes et inspirantes, des plus belles aux plus horribles; il y a cette construction de l'intrigue en tableaux successifs qui donne l'histoire de Betty et de sa famille à voir autant qu'à lire.

Malgré tout cela, je n'ai pas pu m'empêcher de tiquer sur un sentiment de déjà vu, à commencer par le personnage central si répandu ces dernières années d'une "enfant malmenée par la rudesse de la vie mais résiliente car elle comprend les choses comme une adulte", dans une histoire où l'on croise bon nombre de thèmes en vogue : enfance violentée, racisme, famille dysfonctionnelle.

Mais la plume est belle, vraiment, et si je n'ai pas poussé jusqu'à la cinquième étoile c'est qu'au final ce n'est pas le personnage trop artificiel de Betty qui m'a emmenée dans ce roman mais bien plus les autres : outre le père déjà évoqué, celui de la soeur qui rêve d'étoiles et de l'autre qui en tombe, du petit frère qui tremble de ses démons intérieurs et de l'autre qu voudrait voler, jusqu'au personnage épouvantable de la mère, d'une présence terrifiante.
De beaux éclats de lune dans cette histoire, dont je n'aurai pourtant pas perçu la danse.

Commenter  J’apprécie          5910
Je suis heureuse d'avoir terminé de lire « Betty ».
Il faut dire que c'est une lecture éprouvante à maints égards ! Viols, incestes, morts d'enfants, racisme exacerbé, et j'en passe. Pfiou ! Beaucoup de longueurs, également, surtout au début, qui donnent l'impression que les personnages n'en finissent pas de se mettre en place.

Cette famille composée d'un père Cherokee et d'une mère blanche, aux nombreux enfants, ne connait que des drames.
Et pourtant, pourtant, Betty, la fille cadette, y puisera toute sa force pour vivre et pour partager son histoire. Son enfance sera enchantée par la douceur et la « magie » de son père, qui conte les nombreuses légendes cherokee, qui trouve toujours la bonne parole, les phrases qui sauvent.
« Un jour, Papa m'a raconté une légende cherokee qui parlait de deux loups. L'un était mauvais, malhonnête, et il avait l'esprit tordu. L'autre était sincère, bon et droit.
- Les deux loups vivent à l'intérieur de chacun de nous, m'avait dit mon père. Ils se battent jusqu'à ce que l'un des deux soit tué.
Je lui ai demandé lequel des deux loups survit. Il m'a répondu :
- Celui que tu nourris et que tu aimes. »

La condition de la femme y est largement abordée : « Parfois, je pense que l'univers est juste une lueur. La lueur d'une cigarette dans le noir. Toutes les étoiles, les planètes, les galaxies, les marges infinies. Tout cela est contenu dans le petit bout rouge d'une cigarette dans la main d'un homme qui, appuyé contre un mur pour suivre des yeux une fille qui rentre chez elle, sait déjà qu'elle n'arrivera jamais jusque-là ».

Betty est forte. Betty n'oublie rien. Betty est prête à devenir une femme qui se bat. Grâce à son père. « Papa était un immense champ de fleurs sauvages à lui tout seul. Les herbes ne cesseront jamais de parler de lui ».
Quoi de plus exaltant pour un Cherokee ? La nature y est magnifiée, l'amour résiste à tout. A tout.

Une langue poétique sert cette histoire vraie, atroce et merveilleuse.
Après cela, je n'ai plus envie de lire « Là où chantent les écrevisses ».

Commenter  J’apprécie          5824
« C'est curieux ce besoin de faire des phrases ».Non , je ne parle pas des marins mais des jeunes romancier.e.s américain.e.s
Car Tiffany McDaniel y va fort dans la première partie de son gros roman de 700 pages
La mise en page des personnages est vraiment fastidieuse et assez indigeste .J'ai même failli arrêter la lecture
J'aurais eu tort car la seconde moitié du livre est franchement très forte
Les personnages sont enfin bien campés, certains attachants ( le sublime Landon , le père,quasi mystique ,qui justifierait à lui seul la lecture) , le frère pervers, les soeurs avec leurs beaux rêves et leurs secrets, les autres frères immergés dans leur monde imaginaire et tous les autres que je vous laisse découvrir
L'histoire est celle d'une famille cherokee
C'est Betty qui la raconte
Je n'avais absolument pas aimé My absolute darling de Gabriel Tallent , trop sordide à mon goût
L'histoire de cette famille cherokee est aussi très troublée
Mais ,Tiffany McDaniel évite de tomber dans le pathos larmoyant
Malgré les tragédies, il y'a toujours une lueur d'espoir grâce au charisme du père qui sait toujours trouver une parade imaginaire dans la richesse des histoires du peuple cherokee ou dans sa propre imagination
Cette seconde partie du livre est truffée de fulgurances émotionnelles ou poétiques , de purs moments de grâce ou de littérature
Non, ce n'est pas tout à fait Steinbeck, comme j'ai pu le lire
Il y a encore trop de scories .
Mais le talent est là, indéniable.
Reste juste à épurer le texte pour approcher des plus grands auteurs américains
Un livre que je vous conseille malgré les lourdeurs précitées
Vous serez émus par ce récit tragique mais très beau
Commenter  J’apprécie          550
Inutile d'ajouter un commentaire : tout à été dit vu le nombre impressionnant de critiques :
un grand livre touchant, parsemé de détails douloureux qui illuminent cette histoire de femme , pétri d'humanité où le lumineux côtoie la noirceur, la cruauté : la tendresse, la poésie : la violence .

Une création superbe où la créativité et l'imaginaire se partagent le récit , les mythes véhiculés nous donnant une très belle leçon de vie .

Betty: intelligente, attachante , confrontée à la mort, au racisme, au viol , à la discrimination , aux secrets de famille se dresse face à l'adversité pour affirmer son identité .

Elle réussira à trouver la paix en pardonnant , douceur, poésie, innocence
et amour sont présents à chaque page .
Le lecteur est submergé par l'émotion !

Une ode saisissante , d'une force sans pareille à la tolérance et à la résilience. .
Quelques longueurs , malgré tout , gâchent cette oeuvre puissante , forte , magistrale , tendre et poétique sur le secret et l'enfance , ses nombreux mystères et la perte douloureuse de l'innocence .
Ce n'est que mon avis , bien sûr.
Commenter  J’apprécie          524
C'est l'histoire d'une petite indienne Betty, fille d'un indien Cherokee Landon et d'une mère blanche Alka (ceci aura son importance, par la suite). Elle est la sixième d'une fratrie de huit enfants. Alka est insaisissable, dévorée par ses démons intérieurs, elle porte en elle une fêlure due à un traumatisme vécu dans l'enfance. Landon est un homme doux, poète, très connecté à la terre qui transmet la culture de ses ancêtre à ses enfants. Il aime les plantes, la nature, jardine , fait des potions, des tisanes qu'il vend. Sa vision poétique du monde, dépourvue de méchanceté, est émouvante mais on voit bien qu'il n'est pas armé pour ce monde, il est déconnecté de la vie sociale , il subit des actes de racisme, humiliations, agression physique. Betty qui est la seule des enfants à lui ressembler, peau foncée, cheveux noirs alors que les autres tiennent de leur mère, peau et cheveux plus clairs, est la risée de sa classe, elle subit sans broncher les moqueries quotidiennes de ses camarades de classe et des enseignants.
La famille après avoir beaucoup bouger, se fixe dans une vieille ferme désaffectée dans l'Ohio, en marge de la société. Les indiens sont traités de" nègres "et rejetés par le plus grand nombre. Betty est la plus proche de son père, c'est le membre charnière de cette famille son ange gardien aussi , elle voit et ressent toutes les douleurs et les peines de sa famille, elle absorbe tout telle une éponge,elle porte en elle de lourds secrets de famille qu'elle a perçus ,qu'elle ne révèle à personne. Elle écrit tout pour exorciser sa douleur, sur des feuilles de papier qu'elle enferme dans des bocaux et enterre. Betty porte sa famille avec ses douleurs et ses secrets à bout de bras, elle encaisse tout, son refuge c'est l'écriture, elle est la force et la mémoire de cette famille.
Ce roman est une ode à la puissance des femmes et un hommage à la vraie Betty qui est la mère de l'auteure dont elle s'est inspirée pour écrire son roman.
Commenter  J’apprécie          526
Betty est un voyage entre poésie et noirceur absolue, dans un monde où seuls les hommes blancs ont le droit d'essayer d'obtenir ce qu'ils désirent, et ce qu'ils désirent parfois…
Après quelques années d'errance, la famille Carpenter s'installe à Breathed dans l'Ohio. Malgré la pauvreté, ce pourrait être le bonheur tant Betty est bercée par les mythes de son père, Landon Carpenter. Mais Landon est Cherokee, ce qui fait de Betty une métisse. Très brune, elle est maltraitée par ses camarades de classe, aujourd'hui on parlerait de harcèlement. Et ce n'est pas tout, Betty est témoin de tellement d'horreurs que je me suis demandé si ça allait s'arrêter.
J'ai été marquée par le contraste entre les possibilités de bonheur recélées par cette famille, et les combats qu'elle devait mener contre toutes les noirceurs du monde.
Le récit se déroule de 1909 au début des années 1970 dans les contreforts des Appalaches (Ohio).
Betty décrit les efforts de son père pour rendre une maison abandonnée confortable. Elle dépeint surtout le jardin, qui leur permettra de vivre. Landon Carpenter a fabrique de l'alcool, il en a même vendu. Vous serez emporté dans une Amérique très éloignée de ce qui nous fascine.
Une saga familiale noire.


Lien : https://dequoilire.com/betty..
Commenter  J’apprécie          450
Ce livre m'avait interpellée dès sa sortie et les avis qui pleuvaient. Je n'avais pas voulu trop en savoir, et j'ai profité d'une lecture commune dans le cadre du challenge du multi-défis 2021 pour me jeter à l'eau.
Ce fut une lecture difficile je dois l'avouer, de par ma sensibilité, j'ai eu bien du mal à supporter la souffrance de cette histoire.
Si le début fut très poétique, et la plume magnifique, et des personnages intéressants comme Betty et son père, pour le reste, ce fut des grandes claques à chaque révélation d'actes atroces. Ce que l'espèce humaine peut être immonde ! Plus les pages se dévoilaient plus ma lecture ralentissait. Ce fut difficile d'aller au bout de cette histoire, sans cette lecture commune je n'aurai pas eu à coeur de poursuivre. Malgré tout, c'est une lecture intéressante qui nous éclaire sur le comportement d'un être qui a été maltraité, comment il supporte sa souffrance, ce qu'il en fait, comment cela peut engendrer d'autres drames etc... ce côté "psychologue" m'a intéressée mais supporter ce genre de personnages ce fut difficile.
J'ai ressenti également des longueurs, j'avais par moments l'impression de faire du surplace.
Je retiendrai de cette lecture le beau personnage du père avec sa philosophie et sa poésie, et cette petite fille Betty bien courageuse.
Encore merci à mes "collègues de lecture commune" pour ce partage et ce moment d'échanges.
Commenter  J’apprécie          423




Lecteurs (11546) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1431 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}