Après avoir dévoré La Crue et La Digue, j'avoue que j'étais pressée de découvrir la suite des aventures de la famille Caskey. Si tu n'as pas lu les articles qui évoquent les deux premiers opus de cette saga en six tomes, je te conseille fortement de le faire ami-lecteur ou, si tu souhaites lire les ouvrages en question, de ne pas continuer cette chronique qui risquerait de te dévoiler trop de petites choses sur cette histoire…
Comme je le disais sans fard dans ma critique sur le deuxième tome, j'avais hâte de lire la suite de Blackwater. Plus que cela, j'étais impatiente de tenir La Maison entre mes mains émerveillées. Heureusement la maison d'édition à l'origine du projet – un opus tous les quinze jours, en format poche et à l'apparence plus que soignée – a encore fait les choses avec panache. J'ai trouvée la couverture de la Maison encore plus belle que les deux précédentes et sincèrement c'est un exploit. Rien que pour cela, je savais, avant même de me plonger dans le tome trois, que je commanderai la suite de la saga. Si la qualité de l'édition ne m'a pas déçue, je ne pouvais cacher mes appréhensions quant au récit qu'elle refermait… Est-ce que La Maison serait à la hauteur de la Crue et de la Digue, tout deux ayant récolté 17/20 ?
de la même façon que le surnaturel surgissait plus fréquemment dans le deuxième opus que dans le premier, le fantastique envahit une grande partie de la Maison. Une atmosphère oppressante noie les Caskey aussi sûrement que les eaux rouges de la rivière avaient envahi la ville dans La Crue. Comme toujours c'est âpre, fascinant et bien écrit. On retrouve avec joie Elinor, l'étrange créature qui a bouleversé la famille et avec déplaisir – et jubilation – la terrible Mary-Love, matriarche féroce et manipulatrice. Dans La Maison, les deux femmes lutteront à mort pour le pouvoir, dans un duel souvent mutique et toujours impitoyable. Bien entendu, la maison d'Oscar et d'Elinor semble hantée par les méfaits de cette dernière et on se demande très vite comment leur plus jeune fille, Frances, pourra supporter les fantômes qui menacent ses nuits.
Moi qui avais peur d'être déçue, j'ai été encore plus emportée par le récit de monsieur
McDowell ! Rares sont les lectures qui nous immergent avec autant de virtuosité ! Ce n'est pas un simple divertissement, c'est du grand divertissement... Et en refermant La Maison, il n'y avait qu'une seule chose possible à faire : commander sur le champ la quatrième opus de Blackwater qui sort justement aujourd'hui...
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