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Blackwater tome 1 sur 6
EAN : 9782381960456
256 pages
Monsieur Toussaint Louverture (07/04/2022)
3.87/5   7063 notes
Résumé :
Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue.

Mené par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever.
Mais c’est compter sans l’apparition , aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1077) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 7063 notes
Comme beaucoup, j'ai succombé à la déferlante Blackwater parfaitement orchestrée par la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture. Je ne me suis pas beaucoup forcée car j'adore ce concept de saga épique familiale feuilletonnée en 6 tomes publiés d'avril à juin par quinzaine, occasion de découvrir Michael McDowell qui a inspiré Stephen King pour son roman-feuilleton La Ligne verte. Et puis, l'objet-livre est si magnifique avec ses illustrations ( de l'artiste espagnol Pedro Oyarbide ) à l'esthétique oscillant entre art nouveau et jeu de tarot : la couverture gaufrée et dorée attisent le désir de se ruer sur le roman !

Un feuilleton en six romans, donc, l'histoire de la fortunée famille Caskey de 1919 à 1970. Forcément, l'auteur doit d'emblée ferrer son lecteur. Dès la première page, je le fus avec enthousiasme.

« A l'aube du dimanche de Pâques 1919, le ciel au-dessus de Perdido avait beau être dégagé et rose pâle, il ne se reflétait pas dans les eaux bourbeuses qui noyaient la ville depuis une semaine. Immense et rouge orange, le soleil rasait la forêt de pins accolée à ce qui avait été Baptist Bottom, le quartier où les Noirs affranchis s'étaient installés en 1895, et où leurs enfants et petits-enfants vivaient encore. Désormais, s'étendait à perte de vue un magma fangeux de planches, de branches d'arbres et de carcasses d'animaux. (…) La ville se décomposait sous une vaste étendue d'eau noire et puante qui commençait seulement à refluer. »

C'est dans ce chaos, lié aux ravages d'une crue exceptionnelle, que fait irruption un personnage fascinant, Ellinor, une jeune femme aux cheveux roux couleur de la boue de la rivière Perdido. La puissante et richissime matriarche Mary-Love voit rouge et lui voue une haine quasi irrationnelle lorsqu'Ellinor s'incruste méticuleusement dans la société de Perdido à commencer par la famille de Mary-Love. On devine la tumultueuse guerre à venir, à fleurets mouchetés, imprévisible étant donné l'intelligence des deux duellistes qui semblent beaucoup se ressembler au final, et on s'en frotte les mains.

L'auteur happe le lecteur par sa mise en place impeccable du décor, des personnages et des enjeux autour de thématiques comme la condition féminine, les inégalités de classe ou les conflits familiaux. La narration à la troisième personne omnisciente permet de balayer large tout en gardant une certaine distance. Aucun personnage n'est en soi attachant mais tous accrochent, surtout la sibylline Ellinor et son lien étrange avec la rivière Perdido.

La construction de l'intrigue avance dans le mystère, l'inquiétude et l'étrangeté. Il y a même trois scènes absolument géniales car harmonieusement intégrées aux autres, savamment distillées pour appuyer les émotions. Jubilatoires avec leur touche de surnaturel additionnée d'un soupçon d'horrifique.

Bref, le plaisir retrouvé du roman-feuilletonnée ainsi que le sens du cliffhanger de fin de livre m'ont rendu accro. Je viens de finir le tome 2 et attend impatiemment le 5 mai pour foncer sur le tome 3. Une lecture accessible 100% divertissante vraiment très chouette.
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En général dans le cadre d'une masse critique j'ai l'habitude de faire mes remerciements en fin de billet, mais cette fois je vais commencer par remercier chaleureusement babelio et les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette magnifique découverte.
Il faut avouer que je suis a deux doigts du coup de coeur. Comme c'est un premier tome je reste sur ma réserve pour la suite , mais vraiment je suis déjà sous le charme.

J'ai été agréablement surprise de voir que ce tome 1 était accompagné du tome 2 à la réception. (encore merci).
Mais j'ai surtout découvert des couvertures magnifiquement travaillées, toutes dans le détail et la finesse. Après la lecture on reconnait toute la pertinence de celle-ci.
De plus j'ai particulièrement apprécié le "merci" inscrit à coté du prix. J'ai adoré cette attention.

Le roman est terriblement bien construit, il est à la fois palpitant et intriguant. Je crois que le fait que tout soit inscrit dans le cadre de l'ambiguité fait la richesse de ce roman.
Les personnages sont très travaillés. Il sont à la fois sympathiques, mystérieux, et eux aussi dans l'ambiguité . On ne sait jamais dans quel camp ils se situent...
Idem avec l'histoire on n e sait pas ou elle va nous emmener.
J'apprécie également le parti pris de l'auteur d'insister sur la couleur de peau des personnages, car je suis convaincue que cela va avoir son importance a un moment ou un autre, même si le contexte historique prédispose fortement à cela.

j'aime aussi particulièrement le coté mystérieux et fantastique , qui reste lui aussi très ambigu.

J'ai quasi dévoré ce petit roman, qui va sortir les 7 avril et les tomes suivants tous les 15 jours, jusqu'au 6ème tome.
J'ai d'ailleurs attaqué avec avidité le suivant et commandé les 4 tomes restant. Mais le temps va me sembler long jusqu'à la réception.

Je vais également suivre avec intéret cette maison d'édition, car le travail fait sur cette saga est remarquable, et si touts leurs collections sont de cette qualité c'est assurément une maison d'édition a soutenir.
Idem avec l'auteur que je ne connaissais pas , mais qui m'a fait voyager avec son écriture et son histoire.

Assurément une saga de qualité a mettre dans toutes les mains qui aiment les beaux objets... chose rare pour un format poche.
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Manque de bol, j'ai été contaminé par le virus « Blackwater ». Autant prévenir ceux qui sont encore épargnés par cette calamité : le seul antidote connu pour se soigner est de lire les six tomes de la saga. Pas d'échappatoire possible ! Je vais devoir le faire. Ma santé avant tout !
Début du XXème siècle, à Perdido, ville paumée dans l'Alabama du sud. La rivière nommée Blackwater qui traverse la ville sort de son lit et l'inonde de ses eaux boueuses. Une crue exceptionnelle qui ravage tout sur son passage.
On récupère en haut d'un hôtel englouti par les eaux une étrange femme aux cheveux d'un roux flamboyant. Des cheveux de la même couleur que la Blackwater. Les âmes simples et les superstitieux s'inquiètent de cette apparition surnaturelle, franchement suspecte, voire funeste. On pourrait difficilement leur donner tort. D'ailleurs, les anciens ne murmurent-ils pas qu'une créature maléfique vit toujours dans les profondeurs de cette rivière avec son eau couleur brique ?
Les autres, aveuglés par le charme et la baroquerie de cette femme surgie de nulle part, sans passé, sans attaches, sans racines, l'accueillent à bras ouverts. À peine s'ils se montrent surpris de ce lien charnel qui l'unit à la Blackwater. Pauvres inconscients ! Pauvres fous !
Elinor, c'est ainsi que se fait nommer notre sulfureuse héroïne, devient très vite un personnage incontournable dans la ville de Perdido en train de soigner ses plaies.
Une ville où les femmes tiennent le haut du pavé, même si les hommes ont l'apparence du pouvoir. Ils se caractérisent d'ailleurs par leur extrême faiblesse.
Que cherche exactement Elinor quand elle s'acoquine avec la puissante famille Caskey, quand elle manipule les hommes de cette fratrie ?
Est-elle vraiment sortie des sombres eaux de la Blackwater ? Et si oui, pour quelles raisons ?
Un premier tome d'une simplicité déroutante. Un souffle romanesque qui nous emporte. Un livre qui se lit d'une traite, dans un souffle. du grand art.


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« Blackwater » est une saga culte aux États-Unis, encensée par Stephen King himself, mais qui a visiblement mis du temps à traverser l'Atlantique afin d'être éditée en français car celle-ci date tout de même de 1983. L'auteur, Michael McDowell, est d'ailleurs décédé des suites du sida en 1999, à seulement 49 ans. Afin de respecter la parution épisodique initiale de ce roman-feuilleton découpé en six volumes, l'éditeur a même prévu de sortir un (superbe!) tome tous les quinze jours, du 7 avril au 22 juin 2022.

Le récit débute en 1919 par une crue monumentale qui submerge la petite ville de Perdido, dans le sud de l'Alabama. Fief du clan Caskey, ayant bâti leur fortune familiale sur des scieries et dirigé de main de maître par la matriarche Mary-Love, la ville se retrouve totalement sous eau. Parmi les rescapés, Elinor Dammert, une mystérieuse jeune femme aux cheveux rouges flamboyants, retrouvée indemne dans l'une des chambres de l'hôtel Osceola, va également perturber l'équilibre au sein du clan familial. Créature séduisante au passé nébuleux, cette dernière semble également entretenir une relation assez particulière avec la nature en général et avec la rivière Perdido en particulier…

« Blackwater » est avant tout une grande saga familiale qui dévoile progressivement les tensions et les secrets du clan Caskey. Pourvue d'une touche de fantastique, finalement assez discrète, mais suffisamment présente afin d'insuffler une atmosphère étrange tout au long de ce premier volet, l'ambiance m'a un peu fait penser à celle que j'adore dans les récit de Charles Burns. Ajoutez un brin de romance et quelques rebondissements bien placés, le tout au coeur d'un état du sud marqué par la ségrégation et l'exploitation des domestiques noirs, et vous obtenez une série qui se laisse volontiers dévorer.

Mais, malgré un personnage central intriguant et une ambiance mystérieuse attrayante, je ne pense pas poursuivre l'aventure car l'intrigue en elle-même a eu plus de mal à me convaincre et j'ai trouvé cette mise en place un brin trop lente à mon goût.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ce sont deux très beaux objets que m'ont gentiment proposé de lire Babelio et les éditions Monsieur Toussaint Louverture : Blackwater tome 1 La crue, puis tome 2 La digue. Pour me décider, après la quatrième de couverture alléchante mais énigmatique, je lis les 2O premières pages offertes en extrait avant d'accepter. Et là, je succombe totalement au prologue qui nous plonge dans une ambiance d'inondation nimbée de mystère : En 1919, deux hommes parcourent en barque les rues du village inondé de Perdido. Nous naviguons ensemble sur de jolies descriptions à hauteur de fenêtres d'habitations désertées, et débusquons une survivante oubliée au dernier étage d'un hôtel, que nous nous empressons de secourir. Nous, c'est Oscar, un notable du village, et son employé Bray. D'emblée, celui-ci se méfie de cette drôle de femme dont il trouve l'apparition étrange. Très vite, nous nous apercevrons que les phénomènes qui l'accompagnent ne le sont pas moins. Alors je me jette à l'eau et accepte de lire en avant première les deux premiers tomes de cette série de 6, inédits en France, car j'ai hâte de poursuivre cette histoire.


A peine reçus les deux tomes, je m'émerveille tout d'abord du soin apporté à l'univers sublime de la couverture, qui nous signifie bien que l'on rentre dans un monde à part, fantastique, presque ésotérique… Puis je me dépêche de rejoindre à la nage les personnages là où je les avais laissés : sur le canal du retour qui les mène à la maison d'Oscar et de quelques autres, relativement épargnés par la crue et qui hébergent le reste du village. L'arrivée d'Elinor, la mystérieuse inconnue, continue d'intriguer autant le lecteur que la communauté. Contrairement aux autres, elle ne semble pas avoir peur de l'eau. Elle paraît même la contrôler, parfois. Et puis cette apparence étrange qu'elle prend pendant ses bains dans la rivière Perdido, dont l'eau est de la même couleur que ses cheveux si rouges… Sa peau est comme transformée, et ses yeux… Mais c'est sûrement un effet d'optique dû à la déformation et au miroitement de l'eau. Bientôt pourtant, Ellinor divisera la communauté : ceux qui sont sous son charme sembleront protégés, les autres seront comme maudits. Mais c'est lorsqu'elle séduira Oscar que la guerre commencera réellement. Elle affrontera alors directement la femme la plus importante de la vie d'Oscar : Sa mère. Or à Perdido, si la plupart des métiers sont exercés par les hommes, ce sont les femmes qui tirent les ficelles, contrôlent les hommes, affirment leurs volontés par tous les moyens mis à leur disposition, et ce déjà bien avant ce droit de vote qu'elles viennent d'obtenir : colères, manipulation, chantage affectif, des méthodes bien rodées qui ont fait leur preuve pour régir autant les vies privées que la vie publique. Jusqu'ici. Parce qu'avec Elinor, dont les hommes sont sous le charme, les femmes ont trouvé une rivale à leur taille. Et même peut-être bien plus machiavélique et puissante… Comme le prouve la fin étonnante de ce premier tome !


Si l'enjeu de ce tome 1 était d'asseoir l'autorité familiale d'Elinor, l'enjeu du deuxième paraît axé sur le projet communal de construction d'une digue, dont Elinor ne veut pas puisqu'elle perturbera sa chère rivière… Et quand Elinor veut ou ne veut pas quelque chose, elle se bat ! Je vous en dirai plus bientôt puisque j'ai dévoré ce premier tome d'un seul coup, sans pause, en une soirée. Je n'ai donc plus qu'à poursuivre avec le 2. Moi qui m'attendais à une écriture un peu gothique, comme dans Gormenghast, je l'ai trouvée en réalité extrêmement fluide, ce qui rend l'histoire facile d'accès à tout le monde. Par ailleurs, le fait que les phénomènes se rapprochant du surnaturel soient très légers permet aux gens terre à terre comme moi d'apprécier l'histoire et de se prêter au jeu des personnages sans se sentir perdus ni dépassés. C'est peut-être ce qui m'a le plus surprise finalement : Je m'attendais à un univers bien plus complexe et je l'ai trouvé très simple et facile d'accès. du coup sans m'avoir subjugué pour la richesse de son style ou la profondeur de ses personnages, il pourra divertir le plus large public comme il l'a fait avec moi. J'ai d'ailleurs lu que c'était précisément ce que recherchait l'auteur : « J'écris pour que les gens prennent du plaisir à lire mes livres, qu'ils aient envie d'ouvrir un de mes romans pour passer un bon moment sans avoir à lutter ». Eh bien mission réussie Monsieur Michael McDowell, car c'est exactement ce que j'ai ressenti ! J'attends de voir si le deuxième continue sur cette lancée ou s'il se complexifie… En tout, il y aura six tomes qui paraîtront d'avril à juin à raison d'un volume tous les 15 jours, en format poche : To be continued !
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critiques presse (7)
Syfantasy
20 décembre 2022
Michael Mcdowell donne vie à un récit fantastique universel dans tous les sens du terme. La toute dernière page nous rappelle le sentiment d'avoir vécu un destin commun avec les habitants de la ville de Perdido, d'avoir ressenti l'appel de la rivière Blackwater...
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Actualitte
06 septembre 2022
Par son écriture fluide, limpide, à l'opposé des eaux de La Perdido et de Blackwater, Mcdowell entraîne le lecteur, piégé autant que les gens qui côtoient Elinor Dammert, dans un voyage sans retour.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Bibliobs
18 avril 2022
Emblématique de la littérature "southern gothic", Blackwater insuffle une atmosphère étrange aux habituels complots et rebondissements d’une saga.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LePoint
18 avril 2022
Cette fresque familiale, qui balaye 50 ans d’histoire des États-Unis sur fond d’amour, de haine et de surnaturel, a fasciné Stephen King. La voici enfin traduite !
Lire la critique sur le site : LePoint
LeParisienPresse
18 avril 2022
Signée Michael McDowell, créateur de «Beetlejuice» et ami de Stephen King, cette saga familiale relevée d’une petite dose de fantastique est découpée en six volumes.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Elle
17 avril 2022
Une épopée américaine qui intègre gothique, surnaturel et littérature de genre à la forme très traditionnelle de la saga familiale. [...] Morts (plus ou moins naturelles), mariages, naissances, maladies, luttes de pouvoir et d’influence, Michael McDowell tisse une fascinante histoire de transmission, à rebours des conventions.
Lire la critique sur le site : Elle
LeMonde
11 avril 2022
Le plaisir de lecture procuré par Blackwater est propre au roman-feuilleton. A double titre. Par son suspense savamment ménagé, et par sa publication sous forme d’épisodes : une première aux Etats-Unis.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (129) Voir plus Ajouter une citation
Voilà la plus grande méprise au sujet des hommes : parce qu'ils s'occupent de l'argent, parce qu'ils peuvent embaucher quelqu'un et le licencier ensuite, parce qu'eux seuls remplissent des assemblées et sont élus au Congrès, tout le monde croit qu'ils ont du pouvoir. Or, les embauches et les licenciements, les achats de terres et les contrats de coupes, le processus complexe pour faire adopter un amendement constitutionnel - tout ça n'est qu'un écran de fumée. Ce n'est qu'un voile pour masquer la véritable impuissance des hommes dans l'existence. Ils contrôlent les lois, mais à bien y réfléchir, ils sont incapables de se contrôler eux-mêmes. Ils ont échoué à faire une analyse pertinente de leur propre esprit, et ce faisant, ils sont à la merci de leurs passions versatiles ; les hommes, bien plus que les femmes, sont mus par de mesquines jalousies et le désir de mesquines revanches. Parce qu'ils se complaisent dans leur pouvoir immense mais superficiel, les hommes n'ont jamais tenté de se connaître, contrairement aux femmes qui, du fait de l'adversité et de l'asservissement apparent, ont été forcées de comprendre le fonctionnement de leur cerveau et de leurs émotions.
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Les hommes, bien plus que les femmes sont mus par de mesquines jalousies et le désir de mesquines revanches. Parce qu’ils se complaisent dans leur pouvoir immense mais superficiel, les hommes n’ont jamais tenté de connaître, contrairement aux femmes qui, du fait de l’adversité et de l’asservissement apparent, ont été forcée de comprendre le fonctionnement de leur cerveau et de leurs émotions.
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Voilà la plus grande méprise au sujet des hommes ; parce qu'ils s'occupent de l'argent, parce qu'ils peuvent embaucher quelqu'un et le licencier ensuite, parce qu'eux seuls remplissent des assemblées et sont élus au Congrès, tout le monde croit qu'ils ont du pouvoir. Or, les embauches et les licenciements, les achats de terre et les contrats de coupes, le processus complexe pour faire adopter un amendement constitutionnel - tout ça n'est qu'un écran de fumée. Ce n'est qu'un voile pour masquer la véritable impuissance des hommes dans l'existence. Ils contrôlent les lois, mais à bien y réfléchir, ils sont incapables de se contrôler eux-mêmes. [.] Parce qu'ils se complaisent dans leur pouvoir immense mais superficiel, les hommes n'ont jamais tenté de se connaître, contrairement aux femmes qui, du fait de l'adversité et de l'asservissement apparent, ont été forcées de comprendre le fonctionnement de leur cerveau et de leurs émotions.
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Ce n'est qu'un voile pour masquer la véritable impuissance des hommes dans l'existence. Ils contrôlent les lois, mais à bien y réfléchir, ils sont incapables de se contrôler eux-mêmes. Ils ont échoué à faire une analyse pertinente de leur propre esprit, et ce faisant, ils sont à la merci de leurs passions versatiles ; les hommes, bien plus que les femmes, sont mus par de mesquines jalousies et le désir de mesquines revanches. Parce qu'ils se complaisent dans leur pouvoir immense mais superficiel, les hommes n'ont jamais tenté de se connaître, contrairement aux femmes qui, du fait de l'adversité et de l'asservissement apparent, ont été forcées de comprendre le fonctionnement de leur cerveau et de leurs émotions.
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A quatorze heures, une pluie fine se mit à tomber de nuages épars, encore loin d'avoir rempli le ciel. Au sud, le soleil filtrait et un arc-en-ciel se forma au-dessus de Perdido. Ivey Shapp raconta à Zaddie que la pluie qui tombait du soleil était la preuve irréfutable que le diable battait sa femme.
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