Après le bon cru de "La crue" ...
Après "La Digue" qui n'a pas endigué le plaisir de lire le second volume.
Après s'être demandé "Mais on va nous emmener jusqu'au où" avec "La Maison"
Après 3 volumes c'est en lecteur aguerri, que j'ai lu "La Guerre"
Me voici arrivé à ce cinquième tome : "La Fortune"..... Et me voici surtout bien dépourvu car avec fortune, en un mot je suis bien in-fortuné pour continuer sur ma lancée...
Car même avec les anagrammes peu de chance d'y arriver sauf à parler des in-fortune-s qui frouent en forêt. Mais rien de bien passionnant
Et c'est d'autant plus frustrant que les expressions avec le mot fortune sont peu pléthoriques alors il me faut faire contre mauvaise fortune bon coeur.
Je me rassure en me disant que la fortune sourit aux audacieux, l'audace de faire une critique différente, même si le plaisir de lecture reste intact.
Alors à la fortune du pot, je me suis mis en quête du mot fortune dans ce volume, et bien vous serez surpris de savoir qu'à aucun moment ce mot n'est cité....
Alors revenons à ce cinquième opus, je pourrais dire que la fortune des uns fait le bonheur des autres,
Aristophane ne disait-il pas "La fortune a vite fait de changer en mal et de régner sous une autre face." ?
Ne serait-ce pas un résumé de ce cinquième volume ? À chacun d'y voir une manière d'amener l'épilogue de cette saga.
Michael McDowell écrit : "J'aime être un auteur commercial. Mais je suis aussi un artisan. Je suis très impliqué dans cette notion d'artisanat, dans le fait d'améliorer mon écriture, de la rendre claire, concise et de dire exactement ce que je veux dire, exactement ce que je pense, d'améliorer mon style et de faire de mon mieux".
Alors comme lui j'ai essayé de faire de mon mieux...
Alors équipé d'un gréement de fortune je continue mon chemin qui m'emmène vers le dernier tome, et sur la roue de la fortune s'affiche "la pluie" qui si elle s'avère puissante et intense pourrait bien générer une crue ? Manière de boucler une boucle ?
Mais ce n'est point un revers de fortune car il me reste un volume pour me refaire.