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4,16

sur 1291 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai beaucoup aimé la plume de cet auteur.

Le récit est fluide, on suit l'histoire de deux familles que tout oppose.

Il y a du suspens, des moment plus « plats » pour repartir vers différents « mystères »

Certains personnages sont très attachants à leur manière et sont assez diversifiés au niveau des caractères.

Je ne sais pas quoi dire d'autre à part que j'ai vraiment beaucoup aimé cet ouvrage et que je compte lire d'autres titres de cet auteur.
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Deux familles dans le New-York de l'année 1882, aux antipodes l'une de l'autre.
Les Stallworth, aisés, du bon côté de la loi, vaniteux, imbus d'eux-mêmes et la bonne conscience de faire ce qu'il faut, d'être à la bonne place.
Les Shanks, clan de la matriarche Lena la Noire, voleuses, receleuses, avorteuses, et pas la moindre mauvaise conscience car le crime, pour elles, au départ a été une simple question de survie.

New-York 31 décembre 1881 juste avant minuit, on voit défiler toute la misère du monde, dehors où des enfants meurent dans un froid glacial, dans des pubs sordides où des gens s'alcoolisent sans joie, une petite pièce où officie une avorteuse... tandis qu'à quelques rues de là des nantis font bombance.

On découvre les coutumes de ceux qui font dans les mondanités et j'ai tout de suite aimé le dépaysement qu'apporte l'ambiance de ce 1er janvier New-Yorkais du XIXe siècle. C'est tellement superficiel et étonnant ! L'auteur nous parle d'une pratique étrange qui consiste, pour les hommes riches qui veulent se montrer, à aller présenter des voeux dans un maximum de maisons le 1er de l'an où, à chaque fois, on leur offre un verre d'alcool. Pourtant ce sont de bons chrétiens ! Mais ils s'enivrent tous les 1er janvier avec la bénédiction de leurs épouses. Ainsi sont les Stallworth, famille de la bonne société new-yorkaise. Hypocrites, suffisants et dénués d'empathie, y compris pour leurs proches. Des chrétiens sans une once de charité chrétienne.

Benjamin, accro au jeu et brebis galeuse de la famille Stallworth, s'aventure dans le New-York de la nuit, interlope, dangereux et malsain. Hélène sa soeur s'y aventure aussi mais pour faire le bien auprès des démunis. Tout est si bien décrit. La misère, la crasse, la maladie, la mort, la puanteur, les rues, les intérieurs miteux, les fumeries d'opium, la rage des pauvres, la bêtise et l'arrogance des riches qui veulent éradiquer le crime en enfermant les pauvres. le juge Stallworth veut faire des exemples, à coup de sentences expéditives, peu lui importe qu'elles soient fondées ou totalement injustes. Mais parfois, entre les principes que prônent ces gens, et leurs comportements, il y a un gouffre, et le grain de sable... Ce roman c'est toute une ambiance dans laquelle on se trouve en totale immersion.

Les destins de ces deux familles vont se télescoper assez violemment, de plusieurs façons. L'imbécillité et l'orgueil des Stallworth n'ont d'égal que la haine et le désir de vengeance qu'ils sont parvenus à susciter chez les Shanks.
Parce que le juge Stallworth, par pure ambition, s'est acharné sur la famille Shanks avec l'aide de ses proches, Lena la Noire va leur promettre sa malédiction. Ce sera oeil pour oeil, dent pour dent.

J'ai absolument adoré et dévoré ce roman qui nous entraîne dans les tréfonds du Triangle Noir, ce quartier épouvantable de New-York, autant que dans ceux de l'âme humaine. Car ici, personne n'est épargné, ni les riches, ni les pauvres. D'ailleurs jai trouvé les deux familles presque aussi antipathiques l'une que l'autre, à part les enfants et une ou deux exceptions. Enfin si, je dois avouer que j'ai trouvé les Stallworth à vomir. Sous leurs airs de respectabilité ils sont parfaitement méprisables.
Une belle galerie de personnages, tous plus passionnants les uns que les autres, où l'auteur a réussi à éviter l'écueil du manichéisme pour nous offrir une histoire haletante, intelligente, immersive, très visuelle et totalement addictive.
J'avais beaucoup aimé Blackwater, j'ai aimé encore plus cette histoire.
Un petit mot sur la couverture ? Ben, elle est juste sublime ! Mais ça... c'est la marque de fabrique de Monsieur Toussaint Louverture !!!
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Quel contraste entre cette couverture flamboyante et ce récit empreint de noirceur !

Commençons par la forme : le livre en lui-même est un objet magnifique, à la couverture splendide, mélange de rouge, noir et or. Son élégance mérite de lui trouver une place de choix dans chaque bibliothèque !

Le fond ensuite. L'histoire se déroule à New-York en 1882. Elle relate l'affrontement terrible entre deux familles : d'une part, celle du puissant juge Stallworth, qui désire nettoyer le quartier dit du triangle noir où le vice règne (prostitution, salle de jeux, bars,...) ; D'autre part, la famille Shanks, avec sa tête la matriarche Lena, qui tire justement ses confortables revenus d'activités illicites. Cette confrontation va faire des victimes, et la vengeance qui en découlera sera implacable...

Le récit est d'une grande fluidité, nous sommes dans du romanesque pur, et franchement, les pages défilent à toute vitesse. Un vrai plaisir de lecture, malgré le côté très sombre de l'histoire.
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McDowell envoie du très lourd! 🔥🔥🔥

Quel plaisir de retrouver McDowell pour cet opus, les aiguilles d'or!
Après la saga Blackwater au succès mérité, ici c'est le New-York fin du 19e, ambiance sombre et rivalité de deux familles que tout oppose!
Ça claque d'entrée avec une scène cinématographique folle qui nous plonge immédiatement dans le décors. D'un côté le clan Stallworth mené par un juge patriarche impitoyable. de l'autre, les Shanks, ça sent la misère alors que ça roule sur l'or avec les vols, la drogue, la prostitution. Lena, la patronne du clan règne dans le triangle d'or, ce quartier malfamé et visé par le juge pour éradiquer la mauvaise graine.
Impossible de lâcher cette bête de 500 pages. On salive à chaque chapitre, les personnages sont grossiers et peints avec grandeur. Digne d'un vrai Scorsese, dans l'ambiance et la violence sous les effluves d'opium . McDowell traite le vice et les dérives avec délice, dans un schéma de vengeance qui sera sanglant pour la famille du juge. Mais j'en ai déjà trop dit!
À vous de le lire!
Lien : https://www.instagram.com/sh..
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Après la série "Blackwater" - un coup de coeur fabuleux - des livres magnifiques, j'ai acquis "Les aiguilles d'or" avec empressement. Nous sommes en Amérique fin du 19ème siècle, deux familles : les Stallworth et les Shanks. L'une aisée et l'autre miséreuse.

Rien à voir ici avec la saga, à part l'écriture addictive de l'auteur, qui nous entraîne inexorablement dans une Amérique trépidante, violente et une atmosphère perverse. Avec des descriptions très visuelles, on entre dans la vie tumultueuse de ces deux familles. Rien de plus sur l'histoire il faut la découvrir par soi-même. Un roman noir, détaillé précieusement, qui m'a tenu en 4 jours. J'ai été happée dans ce monde dépravé ou le mal et la vengeance sont subtilement décrits dans la ville de New York "en l'an de grâce 1882".

Conquise par les récits de l'auteur, dès que le roman "Katie" est sorti je me suis empressée de l'achetée et l'ai lu en 2 jours… Retour pour plus tard! Des coups de coeur à chaque fois pour moi.

Oserez-vous entrer dans ce monde tumultueux où les intentions de chacun sont égoïstement tournées vers le pouvoir, l'argent ou la soif de liberté? Qui s'en sortira? le petit plus : La généalogie des deux familles nous est donnée en début de récit pour nous y retrouver, mais j'avoue que très vite on reconnait chaque personnages.

Lien : https://passionlectureannick..
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Le Nouvel an vient d'être célébré par tous les New-Yorkais. L'année 1883 s'annonce remplie d'espoir pour la famille Stallworth. Cette riche et influente famille souhaite balayer les criminels qui se trouvent dans le Triangle Noir. Pour cela, on y retrouve notamment James, un juge implacable face aux criminels, Duncan son gendre et futur avocat et Edward, son fils pasteur. Ils souhaitent s'attaquer à la famille Shanks, une famille de truands célèbre pour ses nombreux trafics. Mais à sa tête, la matriarche, Lena la Noire, ne compte pas se laisser détruire si facilement.

Comme de nombreux lecteurs, j'ai succombé à la saga Blackwater dès sa sortie. A l'époque, j'avais adoré le style d'écriture de Michael McDowell. J'étais donc impatiente de lire ce nouveau roman et je n'ai pas été déçue ! J'ai tout simplement adoré suivre la vie de ses deux familles. On découvre une famille fortunée, bien sous tous rapports. Les Stallworth ont une vie soignée et sont connus dans toute la ville. Face à eux, les Shanks, entretiennent une vie remplie de vols, de crimes et de dépravations au coeur du Triangle Noir. Je me suis attachée à certains personnages. L'histoire met une centaine de pages à se mettre en place ce que j'ai trouvé un peu long. Néanmoins, à partir d'un certain moment, les événements s'enchaînent et je n'ai plus réussi à détourner les yeux de ce roman. Pour moi, c'est avant tout un roman d'ambiance. On y retrouve de longues descriptions des rues malfamées de New-York et de ses habitants. On sent la poussière, la saleté : l'odeur des rues émane à travers les pages de ce livre qui vous plongent au coeur du Triangle Noir.

Instagram: @encoreunthriller
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On ouvre ce roman, et on ne le referme qu'une fois terminé ! Captivant !

Michael Mc Dowell a fait de la ville de New York en 1882 le personnage principal de son récit. Il en fait une description fouillée, minutieuse, et absolument passionnante. Il y a les très pauvres, et les très riches, et nous, lecteurs, sommes les spectateurs d'une véritable lutte des classes, de la déchéance toujours plus profonde des très pauvres, et du mépris et de l'arrogance des très riches.

Michael Mc Dowell met en scène deux familles : les Stallworth et les Shanks. Les premiers, famille de la haute bourgeoisie New Yorkaise, dont le chef de famille est un juge intransigeant, et qui, des années plus tôt, a fait condamner à mort le mari de Lena Shanks et l'a mise en prison quelques années auparavant.
Les Stalworth sont, en 1882, bien décidés à lutter contre la corruption qui gangrène certains quartiers New Yorkais, justement là où vivent et prospèrent Lena Shanks et ses filles grâce à leurs activités criminelles.

Je me suis faite embarquer de suite par cette histoire de combat entre deux familles, dans la ville de New York gangrénée par le crime et la grande pauvreté d'une part, et gouvernée par une haute bourgeoisie autocentrée, bien éloignée des préoccupations du monde extérieur, régie par des codes sociaux très stricts.

C'est passionnant d'un point de vue historique et sociologique, mais également parce que ce roman est construit comme un thriller diabolique sur fond de vengeance familiale. Je me suis laissée happer de suite grâce à une écriture dynamique, une histoire prenante dès la première page. Je verrais bien ce roman transposé au cinéma…
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Comme le nouveau roman de Michael McDowell aux éditions Monsieur Toussaint Louverture est sorti et qu'il va rejoindre ma PAL d'un instant à l'autre, j'ai choisi de revenir sur cette lecture- Les Aiguilles d'or- que j'ai fini il y a déjà un moment. J'avais adoré la Saga Blackwater et je me lançai sans hésitation aucune dans la lecture de celui-ci.

Dans le New-York des années 1882, on suit les aventures de deux illustres familles. L'une a fait son commerce dans les quartiers malfamés alors que l'autre est une famille bourgeoise. Pourtant, les deux vont se retrouver intimement liées...

Une lecture qui nous happe, où chaque page nous laisse entrevoir un monde plus machiavélique que la page précédente. On sursaute, on a des haut le coeurs, mais il nous est impossible de refermer le livre avant sa fin !
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Avec ces livres, on est sur un vrai bel objet à la couverture travaillée. C'est peut être annodin pour certains, mais j'aime que le livre soit un bel objet!

Après Blackwater, on retrouve la plume de Michael Mc Dowell.

L'histoire se place à New York en 1882, nous faisant rencontrer 2 familles:
- l'une étant des hauts placés de la société (juge, avocat, pasteur,...) qui cherchent à détruire la vague politique démocrate en manipulant les médias.
- l'autre vivant de boulots "peu éthiques", dans un quartier assez pauvre de la ville.

Quand le patriarche, juge de la famille, se met en tête de voulour détruire ce quartier malfamé, il n'imagine pas encore qu'il aura à faire à une famille blessée prête à tout pour se venger!

J'ai beaucoup aimé cette lecture, retrouvant le côté sombre et l'univers particulier déjà présent dans Blackwater. Et en même temps, j'y ai trouvé le récit plus intéressant avec plus d'action.

Un livre qui a su m'emmener dans son univers pour mon plus grand plaisir!
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"Les Aiguilles d'or" de Michael McDowell offre une plongée saisissante dans le New York de la fin du XIXe siècle, où règnent l'opulence et le faste d'un côté, et le vice monnayé et l'alcool frelaté de l'autre.
Le roman débute assez lentement, mais progressivement, l'auteur tisse une toile de personnages et d'intrigues qui m'a plongé dans un scénario implacable. À travers cette histoire, McDowell dresse une critique acerbe de la société de l'époque, mettant en lumière l'abus de pouvoir des élites et les inégalités sociales criantes.
L'écriture de l'auteur, empreinte d'un humour cynique, reflète parfaitement l'atmosphère sombre et oppressante du Triangle Noir de New York. Les descriptions minutieuses m'ont transporté dans une ville où règnent la misère, la maladie, la violence et la corruption.
Pourtant, malgré la noirceur de l'histoire et la profusion de détails sur la vie à cette époque, j'ai trouvé la mise en place un peu longue. de plus, l'absence de personnages véritablement “bons” peut être un point négatif pour certains.
Cependant, "Les Aiguilles d'or" reste un roman fascinant qui offre une plongée immersive dans un New York sombre et brutal, où la vengeance et la violence règnent en maîtres. La tension monte crescendo jusqu'à un dénouement plus que satisfaisant à mon sens et qui plaira sans doute aux amateurs de thrillers historiques.
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