Le Dernier Souffle, tome 2 : Le Sang

Livre lu pour ma seconde pioche de Mars, je remercie Vexiana de l'avoir tiré de ma pal. Depuis le temps que je l'ai (4 ans) suite à mon excellente lecture du premier tome, il est plus que temps qu'il en sorte et que je connaisse la fin de cette histoire. D'autant plus que je n'ai plus beaucoup de souvenirs de celle-ci… J'espère que la reprise sera aisée et que je pourrais peut-être enchaîner avec le tome 3 que je possède également.

La relecture de ma critique de l'époque m'a aidé à resituer l'ensemble et le prologue a fait le reste. du fait de la fatigue de la reprise, j'ai quand même eu du mal à entrer de nouveau dans l'histoire tant je lisais assez peu par journée. Il m'a quand même fallu du temps pour rencontrer de nouveau tous les personnages de cette histoire et qu'ils me donnent tous leur version. J'ai trouvé ce tome un peu plat, ça se lit mais il ne se passe pas grand-chose. Les pages ont donc eu tendance à défiler moins vite. Je me suis prise d'amitié pour Ylena qu'il me tardait à chaque fois de retrouver plutôt que son frère. Ses aventures étaient loin d'être joyeuses pourtant. Mais quel sac de noeuds cette histoire, en plus d'avoir des passages plus que macabres… !! En lisant quelques critiques, j'ai eu la confirmation que plusieurs avaient été déçus par sa construction et son histoire. Celle-ci est finalement très longue à lire et ne se dévore pas comme le premier tome. J'ai mis 10 jours pour en voir le bout et vu la fin, l'intérêt renaît mais je ne vais pas lire le tome 3 de suite. On passe par tout un tas d'émotions entre la tristesse et la colère, peu de moments de bonheur et de joie dans ce tome. Il y a également beaucoup de passages sanglants qui ont été particulièrement durs à lire, l'auteure n'épargne vraiment pas ses personnages. La fin est rude mais je vais néanmoins laisser un peu de temps s'écouler. J'espère quand même lire le dernier tome cette année pour avoir enfin le fin mot de toute cette histoire et connaître enfin le destin des personnages que j'apprécie (Wyl, Valentyna, Flynch, Aremys, …). Que leur réserve l'auteure pour leur avenir ? Y a-t-il au moins une fin heureuse pour quelqu'un ?

Comme vous l'aurez compris, ce tome aura donc été une bonne lecture du fait des nombreuses longueurs et de certains passages durs à digérer. Je conseille néanmoins aux amateurs de fantasy épique de découvrir cette trilogie assez conséquente et son auteure qui en fait voir de toutes les couleurs à ses personnages. Niveau éditeur, quelques petites coquilles se baladent ici ou là (étale pour égale, lettre manquante, …).

Challenge plumes féminines 2021 – n° 29
Challenge pavés 2021

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Ayant été moyennement convaincu par le premier opus de cette trilogie, le Don, j'ai mis pas mal de temps avant de me lancer dans la suite.

Pourtant, l'idée centrale du Dernier Souffle, le don, ou la malédiction, faite au héros est franchement originale et prometteuse.
Il consiste, à chaque fois que le héros est assassiné, à intervertir son esprit avec celui de son meurtrier. Cela représente pour Wyl son lot d'avantages et d'inconvénients.
En plus de paraître mort aux yeux de ses ennemis, il acquière une partie des connaissances et des talents des personnes à qui il « vole » le corps.
Cependant, non content de devoir s'adapter à un nouveau corps, cette situation devient de plus en plus compliqué pour ses alliés qui le voient comme un ennemi.

C'est même assez cocasse dans la mesure que, dans ce tome, Wyl commence sa nouvelle vie dans le corps d'une femme.
Coté histoire, j'ai clairement préféré ce tome au premier.
Bien qu'il y ait un peu moins d'action (et étrangement beaucoup plus de massacres), l'histoire est plus passionnante.
Les mystères concernant le Don sont révélés (un peu brutalement, je trouve) et de nombreux rebondissement insolites ponctuent agréablement ce livre.

Toutefois, je trouve que ça cloche toujours au niveau des personnages.
A part Wyl (le vrai), tout les personnages sont beaux, séduisants, grands et musclés pour les hommes, minces et attirantes pour les dames.
Ensuite, ils sont soit vraiment méchants (Celimius en tête), soit vraiment bons. Blanc ou noir, pas de nuances de gris.
J'ai aussi beaucoup de mal à accrocher au personnage de Celimius, vraiment top monolithique et pas crédible en tant que roi.
Je me suis d'avantage attaché aux personnages secondaires comme Elspyth, Pil le jeune moine, qui sont beaucoup plus humain. J'ai surtout adoré suivre Fynch, le petit garçon de commodités qui va parcourir le pays dans tout les sens à la poursuite de Wyl, avec un chien énorme et mystérieux à la traine.

Au final, c'est un livre dont les intrigues se bonifient au fil des tomes. A cause des personnages, ce ne sera pas un coup de coeur mais au mieux une lecture fort distrayante.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..

Fini vendredi en deux jours ce deuxième opus du Deuxième Souffle de Fiona Mc Intosh.

Pour du souffle, il y a du souffle.

Mon opinion est confirmée. A acheter et à lire.


Patrick

Et c'est repartit pour un tour !

Au vu de mon avis sur le premier tome, j'abordais ce tome 2 avec un état d'esprit tout autre : j'avais décidé de le prendre comme une lecture comique.

Ça commence bien avec l'autrice qui s'adresse à son public français en craignant que le récit soit trop sombre pour nous. J'ignorais tout de notre réputation de fragiles !

Pour ce qui est du récit, l'histoire devient bien plus interessante et OH MIRACLE, nous avons même droit à des retournements qui réussissent à être prenants !

Malheureusement, on retrouve sans surprise l'essentiel des problèmes du premier tome. Entre autres : les personnages disent toujours des évidences et se voient félicités d'être des génies. Les gentils ont toujours leur radar qui leur permet de se reconnaitre entre eux. Les villageois sont toujours aussi prompts à se sacrifier pour aider nos héros. L'autrice interrompt sans cesse le cours du récit pour suivre les divagations intérieures de ses personnages avant que ceux-ci reprennent leurs esprits (et ce toujours devant le « regard interrogatif » de leur interlocuteur). Les personnages ont toujours le « souffle coupé » face à n'importe quoi.
Les tocs d'écriture comme celui-ci sont légions. Les protagonistes décident toujours de s'expliquer « après avoir mangé ». Au bout de la cinquième fois ça devient franchement ridicule…
Il est navrant de voir que Elspyth se voit punie d'avoir une  réaction sensée (révéler le secret) alors que ce n'est jamais le cas de notre héros qui fera toujours les bons choix… (sauf quand il s'agit de faire avancer l'histoire). En contrepartie, j'ai beaucoup aimé le début de relation entre le héros et Aremys : enfin une relation qu'on nous montre et que l'on vit plutôt qu'on nous ne l'explique !

Aussi la forte misogynie intériorisée de l'autrice prend de l'ampleur. Il est assez amusant de constater de que pour elle, une grande qualité pour un personnage féminin et de n'être pas trop féminine. Par contre, il reste indispensable d'être très belle et très gracieuse. Les qualités dites féminines sont sans cesses rabaissées. Et les femmes, par la même occasion, puisque son parangon de perfection féminine n'est « pas comme toutes ces autres femmes… »

On pourrait imaginer avoir affaire à un conte gentillet, mais la violence du récit le dément. Violence souvent très exacerbée mais traitée de façon maladroite. Un enfant qui veut jouer aux grands !

Un bon livre qui se laisse lire sans problème pour l'été.