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La pension du bord de mer tome 5 sur 11
EAN : 9782809827309
384 pages
L'Archipel (13/11/2019)
4.1/5   83 notes
Résumé :
[PEUT ÊTRE LU INDÉPENDAMMENT DES TOMES PRÉCÉDENTS]

L’amour les unit. Un océan les sépare...
Décembre 1941. Le père de Sarah Fuller, 19 ans, dirige une plantation d’hévéas en Malaisie, ou sa famille mène une vie de riches colons. Mais le conflit qui secoue l’Europe gagne cette partie du monde.
Quand les Japonais commencent a bombarder Singapour, Sarah est contrainte de quitter sa famille et son fiance , Philip, pour aller trouver refuge... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Suite de la saga du bord de mer où on retrouve la famille Reilly, la générosité, la joie de vivre de Peggy ; le personnage sympathique et bienveillant de son beau-père Ron.
Dans la pension des Reilly habite depuis longtemps une dame âgée, sans famille proche,Cordélia Finch. Celle-ci apprend qu'elle a un neveu Fock qui exploite une plantation de caoutchouc en Malaisie.
Hélas, nous sommes en 1941. Singapour est bombardé par les Japonais et la ville de Cliffehaven où vivent les Reilly est constamment bombardée par les Allemands.
La petite-nièce de Cordélia et sa soeur sont en route et viendront se réfugier auprès de leur tante si elles arrivent après avoir vaincu tous les dangers qui les menacent.
Je dois bien avouer que j'ai lu ce tome dans un tout autre esprit que les précédents. Leur situation en temps de guerre me paraissait d'un autre temps heureusement révolu. Mais depuis la guerre en Ukraine, je me rends compte que toutes mes certitudes à ce sujet se sont envolées.
Ils doivent se passer de produits nécessaires car ils viennent de pays en guerre. Très proche de nous tout ça sans vouloir passer pour une pessimiste.
En même temps, j'ai admiré comme dans les autres tomes de la série, l'humour qui règne dans la pension parmi les pensionnaires et les propriétaires. La vie avant tout...quand elle est là...c'est une très bonne leçon.
Et Peggy, cette dame de 44 ans , quel personnage au-delà de toute futilité.
La plume est très agréable et la traduction de grande qualité.
J'ai adoré le roman qui prenait une toute autre dimension en ce mois d'avril 2022.


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Plantation d'hévéas en Malaisie, décembre 1941.
La famille Fuller de riches colons, se voit contrainte de fuir le pays car les japonais bombardent Singapour.
Les deux soeurs, Sarah et Jane, embarquent sur un bateau à destination de l'Angleterre où son père espère que leurs tantes pourront les accueillir. La traversée risque d'être périlleuse car les routes maritimes sont semées de dangers.

Arrivée sur les côtes anglaises, le contraste est saisissant pour les jeunes femmes : différence de chaleur, de conditions de vie, de repères.
Mais, elles veulent participer à l'effort de guerre et souhaitent travailler.

Je dois dire que c'est bien la première fois que je vais jeter un oeil à la fin du livre. J'étais impatiente, j'avais envie de connaître le sort réservé aux soeurs Fuller.
Et lorsque j'ai compris à la fin du roman qu'il y aurait une suite, j'étais un peu triste. Je voulais rester encore un peu sur les côtes anglaises dans cette pension du Bord de mer avec ses personnages attachants, son ambiance familiale, pleine de vie et de solidarité. Quel suspens, je vais donc attendre.

Même si j'ai découvert qu'il s'agissait du cinquième tome, je n'ai pas eu de difficultés à prendre l'histoire en cours. J'ai ajouté les précédents tomes à ma PAL, une fois le livre refermé.

Merci à l'opération Masse critique de Babelio et aux éditions de l'Archipel pour leur partenariat. J'ai passé un agréable moment de lecture après une lecture plus ardue.
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1941, la seconde guerre mondiale a déjà fait beaucoup de ravages en Europe, et là ce sont les Japonais qui attaquent Pearl Harbor et décident d'attaquer La Malaisie où vit la famille Fuller, le père Jock, la mère Sybil et les deux filles Sarah et Jane se retrouvent pris dans la tourmente de la guerre. Jock décide d'envoyer sa famille en Angleterre près de sa tante Cordélia, vieille dame vivant dans une charmante pension de famille à Cliffehaven.
C'est une histoire de famille prise dans la grande Histoire de la 2ème guerre mondiale, tous les continents sont concernés et l'on tremble de ce qu'il peut arriver aussi dans le Pacifique, les Japonais ravageant tout sur leur passage au même titre qu'Hitler en Europe.
C'est une belle histoire de personnes, de leur quotidien lors du conflit, des petits et grands maux de chacun. L'Angleterre est sous les bombes et chacun vit au rythme des raids aériens. À côté de ça, il faut assurer le quotidien, la nourriture, l'aide aux réfugiés. Tout n'est pas simple et prend des proportions qu'il faut surmonter.
L'alternance entre les deux mondes la famille Fuller, et de l'autre la famille Reilly chez qui réside Cordélia met du rythme au roman. On se demande s'ils arriveront à se rejoindre et on tremble pour tout un chacun.
On se prend très vite à l'histoire, on s'attache aux personnages et lorsque la fin arrive on se demande ce que la suite leur réservera.
Cinquième tome de la saga du Bord de mer que je ne connaissais pas, on peut très bien suivre l'histoire sans avoir lu les tomes précédent. Mais bon voilà je sais à présent qu'il y en a d'autres. Il n'y a plus qu'à… ^^
Merci à Mylène et aux Éditions L'Archipel pour cette avant première.


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Quand on ne peut oublier est en fait le cinquième tome d'une saga, la saga du Bord de Mer. Je n'ai pas lu les tomes précédents mais ce n'est aucunement un problème puisque le roman peut se lire indépendamment des autres, je n'ai pas eu de problèmes particuliers, j'ai réussi à suivre.

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est le contexte historique. Passionnant pour le coup. L'histoire se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale, et plus particulièrement vers 1941, au moment où le Japon a déclaré la guerre aux États-Unis et au Royaume-Uni, s'en prenant du même coup à la Malaisie. L'atout du roman est que nous sommes vraiment en aval du front, de la guerre en étant au plus proche des civils, de ceux qui subissent la guerre, qui sont blessés d'une autre manière (les civils, les femmes, les enfants, les vieilles personnes...) car pour eux, la vie continue... Nous découvrons alors leur vie des plus compliquées également (les alertes, le travail en plus, les restrictions d'eau et de nourriture...). Nous découvrons aussi les nouvelles du monde entier car la guerre l'impacte entièrement. Je crois bien que c'est l'aspect historique qui m'a le plus plu dans ce roman.

La saga du Bord de Mer est avant tout une saga familiale, ça se sent tout de suite. Il y a tellement de personnages, de liens familiaux ou non, chacun étant lié d'une façon ou d'une autre. On sent la force des sentiments. Et chapeau à l'autrice pour avoir construit quelque chose de cohérent, pour ne pas s'être emmêlée les pinceaux avec cette ribambelle de personnages! Nous suivons plusieurs personnages mais principalement deux personnages féminins: Peggy, la patronne de la pension du Bord de Mer et Sarah, la jeune femme fuyant la Malaisie.

Il y a beaucoup de descriptions mais pour ce genre de romans, c'est nécessaire et appréciable. C'est tellement réaliste et travaillé. de plus, le rythme est très lent, j'ai mis pas mal de temps avant de finir le roman. Décidément, j'aime vraiment beaucoup la plume de Tamara McKinley depuis que je l'ai découverte avec La dernière valse de Mathilda, mon coup de coeur ultime.

J'ai beaucoup aimé ma lecture même si je n'avais pas toutes les informations, n'ayant pas lu les tomes précédents mais cette lecture m'a vraiment donné envie de lire les autres tomes et le prochain (vu la fin, c'est plus que probable) de la saga. D'ailleurs, j'ai prévu de lire tous les romans de l'autrice. Oui, je sais, c'est ambitieux mais elle en vaut la peine!

Un grand merci à Babelio et aux éditions de l'Archipel pour la découverte et l'envoi de ce roman.
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Merci aux Editions de l'Archipel grâce auxquelles j'ai passé un très agréable moment de lecture.

Ce roman est le 5ème de la saga "La pension du bord de mer". Mais pas de panique si comme moi vous n'avez pas lu les précédents, car mis à part le regret d'être passée à côté des aventures antérieures (ce qui est d'ailleurs rattrapable) ça ne gène en rien la compréhension de l'histoire.

Comme toute saga, l'auteure nous conte ici les aventures de 2 familles, les Fuller, colons britanniques dont le père dirige une plantation d'hévéas en Malaisie et les Reilly propriétaires de la fameuse pension du bord de mer en Angleterre. Nous sommes en 1941. La guerre fait rage. le Japon attaque la Malaisie et Singapour ce qui amène Jock Fuller à envoyer ses 2 filles en Angleterre afin qu'elles y trouvent refuge.

Les personnages sont tous très bien décrits. Une galerie de portraits s'ouvre à nous, des plus affables aux plus antipathiques ; il y en a pour tous les goûts. Les lieux et les situations sont également très bien dépeints ce qui permet aux lecteurs de pénétrer facilement leurs univers, de vibrer avec eux, de ressentir de l'empathie avec certains ou d'autres émotions, d'autant plus que les protagonistes sont très attachants, tout ceci sur fond de guerre avec son lot de désolation, de violence, de crainte, de peur, d'incertitude, de séparation, de déchirement... mais aussi des situations qui font sourires, quelques bons mots ou formules. On aurait presque envie d'habiter cette pension du bord de mer, véritable havre de paix et de bienveillance au milieu de cette période trouble, chaotique et anxiogène qu'engendrent les guerres. Ceci servi par une jolie plume. Bravo à l'auteure qui maîtrise parfaitement l'art du récit.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
- Nos forces armées sont les meilleures au monde, répondit-il. Si l'Amérique se joint à nous, les Japonais n'auront qu'à bien se tenir, en effet. Ils sont trop peureux pour se battre en hommes. il suffit de penser au conflit qui les a opposés à la Chine. Nous ne craignons strictement plus rien.
- Vous avez entièrement raison , monsieur, renchérit Philip.
Il saisit dans la sienne la main de Sarah.
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Désireuse de repousser loin d'elle ces funestes pensées, elle contempla, par-delà les robustes filets tendus devant la véranda pour les protéger des mouches et des moustiques, les ténèbres silencieuses au coeur desquelles se dressaient les montagnes, où s'éployait la jungle. Les flammes orangées des lampes à pétrole vacillaient sous la brise qui, dans son souffle, charriait les vestiges de la torpeur moite du jour- cette puissante odeur exhalée par la forêt alentour supplantait presque le subtil parfum des orchidées, du jasmin et des frangipaniers qui croissaient, nombreux, parmi les arbres. Des papillons de nuit se jetaient contre les moustiquaires, le bruit déplaisant des moustiques saturait l'air, des lucioles clignotaient dans un noir d'encre, au son infiniment répercuté par la nuit des cris profonds des macaques.
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En dépit des raids aériens, de l'eau coulait toujours au robinet, et l'électricité fonctionnait - la logeuse préparerait cependant le dîner aussitôt que possible, car les coupures d'eau et de courant ne cessaient plus à présent. Personne ne savait quand elles allaient se produire, ni combien de temps elles dureraient.
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Elle éprouvait un plaisir presque animal à jouir de cette chaleur tandis que le vent gémissait au-dehors et que la pluie giflait les vitres. Elle se sentait soulagée de n’avoir pas à sortir, à faire interminablement la queue devant les magasins, à courir de droite et de gauche pour rendre service à ses voisins, à affronter la tempête pour rejoindre le centre du WRVS installé à l’hôtel de ville, où elle participait à l’emballage de rations alimentaires et de colis de vêtements à destination des sans-abri.
Force lui était cependant d’admettre qu’elle commençait à s’ennuyer ferme. Sa cuisine lui manquait, de même que les soirées au coin du feu. Elle se navrait de n’être plus, pour le moment, au cœur de sa famille. Certes, elle appréciait qu’on lui rendît de temps à autre visite dans sa chambre, mais si elle chérissait ceux et celles qui passaient la voir, elle aurait préféré être debout et s’affairer comme elle avait coutume de le faire.
Elle s’empara du peignoir de Jim, qu’elle passa avant de quitter son lit, puis d’enfiler ses chaussons.
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Voilà bien ce qu'elle aimait ici : on criait, on se disputait quelquefois âprement, mais l'amour qui liait entre eux les membres de cette famille formidable finissait toujours pas l'emporter - cet amour là eût soulevé n'importe quelle montagne.
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Videos de Tamara McKinley (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tamara McKinley
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
------ Le livre : http://www.editionsarchipel.com/livre/lheritiere-du-lotus-rose/ Facebook : https://www.facebook.com/larchipel Instagram : https://www.instagram.com/editions_archipel/ Twitter : https://twitter.com/Ed_Archipel
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