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3,88

sur 481 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les ouvrages estampillés Bit-Lit ne sont définitivement pas fait pour moi. Je ne suis pas génétiquement équipé pour apprécier ce genre de trucs. Je prie donc les amatrices et les amateurs de ce genre littéraire de ne pas lire les lignes qui vont suivre, car elles vont forcément pourrir leur groove.

C'est à chaque fois la même chose avec la Bit-Lit : je me laisse convaincre de tenter ma chance avec telle ou telle auteure, et au bout d'une poignée de chapitres j'ai déjà identifiée tous les emprunts aux jdr gothiques (généralement "World of Darnkess" et cie, mais ici c'est plutôt "In Nomine Satanis / Magna Veritas"), les emprunts à "Buffy" & cie (mais n'a pas l'humour de Joss Whedon qui veut), les trucs girly et le fanservice qui ne me parlent absolument pas… Et mieux vaut passer sous silence le côté ouvertement commercial de l'ensemble qui fait la part belle à un consumérisme parfois à la limite du placement publicitaire (enseignes, marques, produits).


Richelle Mead nous raconte le quotidien de Georgina Kincaid, une succube qui ne veut pas être une succube, une succube qui veut être humaine. On suit donc ses tribulations avec ses collègues humains d'Emerald City Books & Coffee (Doug Sato du rayon livre, Bruce Newton du rayon café, Warren Llyod le patron bellâtre), et avec ses collègues inhumains collecteurs d'âmes (Peter le vieux vampire prof de danse, Cody le jeune vampire fashion victim, Hugh le démon chirurgien esthétique). Force est de constater que les uns et les autres ne se sentent pas très concernés par leur job...
Évidement les représentants des forces du mal sont cool et branchés, et les représentants des forces du Bien sont nazes et has been. On est plus près de bobos blasés que d'immortels engagés dans une lutte pour le contrôle de l'humanité... J'ai néanmoins apprécié l'inversion des rôles entre le très sérieux archidémon Jérôme, fanboy de John Cusack, et Carter l'archange débraillé et soiffard. ^^ Je ne sais pas si c'est un hasard ou une coïncidence, mais on dirait les caricatures de Crowley et Castiel dans la série "Supernatural"… ^^
Comment dire... Je n'ose même pas qualifier cela de sous Anne Rice tellement l'héroïne n'est pas très crédible dans ses états d'âme vis-à-vis de sa situation d'immortelle par rapport à Louis, Lestat, Armand et compagnie. Mais bon, ce n'est pas grave vu que ce n'était visiblement pas le but. Mais elle fait vraiment cagole sur les bords en voulant systématiquement le beurre et l'argent du beurre... Car elle peut changer d'apparence à volonté (on revient souvent sur les économies de dressing et de maquillage qui sont ainsi permises) et accroître son charme naturel, elle dispose de la jeunesse éternelle, de l'immortalité et de l'invulnérabilité, elle est désirée et adorée par tout le monde, mais cela ne lui suffit pas. Elle veut en plus le grand Amoûr avec l'Homme Idéal…
Elle se donne le beau rôle en expliquant qu'elle a vendue son âme et son humanité en voulant réparer ses erreurs et épargner de la peine à ses proches, mais elle s'est foutue dans la merde toute seule comme une grande en voulant en même temps un mari doux et aimant et un amant fougueux et passionné (et je passe sur les flashbacks historiques qui nous expliquent cela, car la Chypre du Ier millénaire avant Jésus Christ qui nous est décrite est moins plaisante que les décors en carton pâte de l'Âge d'Or d'Hollywood).
C'est donc tout naturellement que 2500 ans plus tard on la retrouve embourbée dans un énième triangle amoureux :
- (fantasme n°1) se caser avec un homme riche et célèbre mais timide, comme ça aucun conflit entre ego à la maison
- (fantasme n°2) rencontrer l'âme soeur, à savoir un beau gosse intelligent et drôle (si possible romantique et ténébreux)
Et quand elle n'arrive pas à se décider, elle se tourne vers sa roue de secours habituelle et s'envoie en l'air comme une bête avec son supérieur hiérarchique queutard (fantasme n°3). Pour une strong independant woman, on repassera. lol

L'héroïne à la répartie facile et à la langue bien pendue, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais, met en scène son propre one woman show, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais, qui se base essentiellement sur ses remarques acerbes et ses duels verbaux riches en allusions sexuelles, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais.
Mais dès qu'on aborde des sujets sérieux, on botte systématiquement en touche... On reste donc dans le politiquement correct. On est ni plus ni moins que dans une version surnaturelle de "Sex in the City", alors qu'on aurait pu être dans une version sexy de "Supernatural"... tant mieux, tant pis, cela sera selon les goûts de chacun / chacune.
On papote vêtements, musiques, danses de salons, fast-food et restaurants à la mode ou et sorties en ville… et l'intrigue tourne d'autant plus en rond que les cliffhangers stéréotypés ne peuvent lui venir en aide pour relancer la mécanique.
Car l'intrigue qui se veut principale, mais qui passe bien après les amourettes et les coucheries de la narratrice, ressemble à n'importe quel thriller des années 90 : un serial killer joue avec les nerfs de l'héroïne sur laquelle il a flashé, et avec ceux des forces de l'ordre censées l'arrêter, en envoyant des messages et des indices sur ses activités et ses prochaines victimes. le suspens étant insoutenable (ironie inside), le coupable est-il :

Pour moi la réponse m'a sauté au visage avant même le premier crime, l'auteur ne se donnant même pas la peine de semer des fausses pistes dignes de ce nom. Dans cette optique le premier gros twist tombe très à plat, et le deuxième gros twist qui aurait pu être très bien tombe lui aussi à plat car intercalé entre une déclaration de flamme pitoyable et une scène pornographique assez pour ne pas dire très complaisante. Et puis tout repose sur un concept éculé dans les historie d'anges et de démons : les nephilims. L'héroïne, âgée de 2500 ans pour rappel, m'a semblé aussi naïve que le Richard Virenque des "Guignols de l'Info"…


Malgré tout, j'ai lu cet épisode pilote sans déplaisir, grâce au 2e degré distillé par l'auteure. Car cette dernière se moque de Georgina la Mary Sue (elle ressemble plus aux photos de sa créatrice qu'aux diverses illustrations de couverture), d'elle-même et de ses lectrices.
Georgina kiffe les livres et le moka blanc : cela tombe bien, elle est employée d'Emerald City Books & Coffee.
Georgina est très fière de poste de directeur adjoint, mais elle officie à la caisse de la librairie et au service du café.
Georgina est très fière de sa ponctualité mais entre ses congés, ses retards et ses maladies imaginaires, on ne peut pas dire qu'elle soit un bourreau de travail…
Georgina est très fière de ne vampiriser que les pauvres types et ainsi d'éviter les braves types (selon le principe que plus la victime est vertueuse et plus vite elle est vampirisée, et vice-versa), mais elle est plus préoccupée par le sort de son patron queutard que par le geek puceau dont elle a volé l'âme…
Georgina est très fière de se présenter comme une vamp de légende, mais s'avère incapable de gérer des amourettes à 2 balles. Si elle a été mutée à Seattle, métropole américaine de 2e voire 3e zone ce n'est sans doute pas un hasard…^^ Et plus avant dans la série, elle sera mutée au Canada, la honte ultime !
Georgina se comporte de manière fantasque avec tout le monde, alternant avec une belle régularité le très chaud et le très froid, mais s'étonne qu'on puisse s'en offusquer et est mortellement blessée dans son amour propre quand on lui pose un lapin.
Georgina se lamente sur sa condition d'immortelle maudite, mais se comporte comme la dernière des cagoles hipsters : il faut se distinguer de la masse et soulager son amour propre ^^
Ainsi on ne s'éloigne jamais du centre ville de Seattle, mises à part 2 ou 3 virées en banlieue, où l'héroïne narratrice fait bien sentir sa condescendance envers le conformisme ennuyant à mourir des classes moyennes (cette héroïne bit-lit condense vraiment les stéréotypes du bobo hipster).
Georgina est fangirl des aventures de Cady et O'Neill écrits par Seth Mortensen, qui ne sont que d'énièmes clones des héros de "Claire de Lune" et consort…
C'est donc tout naturellement que Georgina loue la connaissance qu'a l'auteur de Chicago et son équipe de hockey alors que ce dernier avoue s'être limité sur le sujet aux quelques recherches internet qu'il en a fait. On peut faire la même remarque pour Richelle Mead qui de Seattle semble ne connaître le Space Needle et l'équipe de hockey locale. D'ailleurs Richelle Mead comme Seth Mortensen ont déménagé de Chicago à Seattle… Sûrement un hasard… ^^
Et on pourra aussi supposer que moult lectrices reconnaîtront leurs moments de faiblesse dans l'héroïne qui va se réfugier sous sa couette avec son chat, son best-seller préféré et un demi-litre de glace au tiramisu…


Au final, c'est de manière très sympathique qu'on inverse doublement la formule de la midinette tombant amoureuse d'un démon nocturne avec un grand timide qui tombe amoureux d'une créature de la nuit. J'aurais vraiment aimé que cela soit bien plus réussi que cela. Je continuerais bien pour savoir si cela prend son envol, mais je me suis laissé entendre dire que la série allait decrescendo et qu'on tourne rapidement en rond avec une bonne poire spectateur des coucheries de l'héroïne lididophage, sans parler de la réutilisation de tous les clichés du genre. Oui car les appétits de succube de la narratrice sont bien commodes pour placer une série de scènes de culs de plus en plus précises niveau pièces de lingeries, caresses, léchouilles, et sécrétions corporelles diverses et variées inhérentes au cahier des charges des séries de bit-lit que je connais.
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Plutôt sympa et distrayant, mais finalement lu sans passion.


Me voilà à chroniquer un bit-lit que j'ai plutôt bien aimé. Il faut bien une première fois à tout. Mais en fait, c'est de la bit-lit sans en être (ceci expliquant certainement cela) et qui fait preuve de beaucoup d'originalité pour le genre. Un petit vent de folie souffle sur les créatures surnaturelles et il s'appelle Georgina Kincaid, la succube.

Tout d'abord, qu'est-ce qu'une succube ? Une créature surnaturelle maléfique, dont l'âme appartient aux forces du mal, contrainte de se "nourrir" de l'énergie vitale des humains, en passant par de bonnes parties de jambes en l'air. le sexe avec un amant lui permet en effet de recouvrer toute l'énergie dont elle a besoin, et apporte des âmes à son "maître".

Voilà qui est dit. Oui, Georgina est un succube, à priori, là comme ça, au premier abord, on n'a pas trop envie de l'aimer. Et pourtant. Elle n'aime pas ce qu'elle est et fait son max pour faire le moins de mal possible autour d'elle, en ne prenant que ce qui lui est absolument nécessaire et uniquement sur des "pauvres gars". Voilà qui remonte un peu sa côte de popularité.

Succubus blues est une histoire plaisante à lire, divertissante, amusante à plusieurs reprises, servie par une plume agréable, suffisamment travaillée pour ne pas avoir l'air d'une écriture de bas étage gravement simplette. Bref, la lecture se passe plutôt bien. MAIS (car il faut bien un "mais") il m'a quand même fallu plus d'une semaine pour en venir à bout. Car si c'est plaisant, ce n'est pas non plus prenant au plus haut point. Je n'ai pas ressenti d'urgence à l'ouvrir à la moindre pause, je ne ressentais pas non plus de frustration à le fermer après 20 ou 30 pages le soir. Et il fait quand même 510 pages. Quand on ne sent pas la "passion" pour son livre, tout plaisant soit-il, ça finit par traîner un peu en longueur.
Mais bon, je ne veux pas faire ma mauvaise foi, Succubus Blues ne m'a pas déplu et m'a fait passer un moment sympa, j'ai apprécié cette lecture, le caractère enflammé du personnage principal, les quelques scènes de sexe (oui, ce n'est pas un bit-lit pour ado, on ne peut pas mettre ce livre entre toutes les mains) sont bien décrites, sans censure ni exagération. Les hommes (il y en a quelques uns) ou du moins les êtres masculins, car ils ne sont pas tous humains, ont su retenir mon attention aussi. La plupart des lectrices semblent s'être directement enflammées pour Seth, l'écrivain de thrillers à succès, je l'ai pour ma part trouvé un peu terne, un peu mou, et pas forcément charismatique ou séduisant, ce qui m'a un peu manqué. Mais pas de panique, Roman est arrivé, et voilà le perso attrayant et charismatique que j'attendais.
Curieusement, je n'ai pas changé d'avis avec la fin du livre, ç'aurait pu être le cas mais non, Roman reste mon chouchou.

D'ailleurs la fin du livre est une fin sans en être une, on sent qu'une suite suivra, mais ça va, je n'ai pas spécialement eu envie de me jeter dessus en lisant la dernière ligne. Et tant mieux, parce que je ne l'ai pas dans ma PAL :p
Alors si je tombe sur Succubus Nights (la suite) d'occasion à un prix défiant toute concurrence, il y a de grandes chances que je n'y résiste pas, puisqu'après tout, j'ai passé un bon moment avec le premier, mais, à l'image de ma lecture du tome 1, je ne ressens aucune urgence à me procurer cette suite et/ou à la découvrir.

C'est donc finalement un avis positif, mais un peu terni par un manque d'intérêt finalement. J'ai aimé sans être "à fond" quoi... Mais positif quand même hein ;) Disons que pour un bit-lit, Succubus blues fait office de "haut du panier" ;)



Dans le détail :



- La couverture : Oui alors là, non. Comme une majorité de Bit-lit je n'adhère pas du tout au choix de la couverture. Too much cliché pour moi, je dirais. Même si, pour une fois, on est content de ne pas avoir affaire à un vampire, et que ce détail est largement mis en avant par la couverture. Mais je n'y reconnais pas du tout Georgina par rapport à comment elle est décrite dans le livre, et soyons franc, je n'aime pas la tronche du personnage illustré. Et puis, franchement, esthétiquement parlant, elle ne m'attire pas du tout. Bref, j'aurais aimé quelque chose d'original à l'image du contenu. Déception.



- L'histoire : Originale et intrigante, elle ne m'a pourtant pas crée de palpitations. J'ai apprécié toutes les originaliés de ce roman par rapport à d'autres du genre, très sincèrement. le succube, le changement notoire induit par la manière dont Georgina doit se nourrir, les démons autour d'elle, tout comme les anges, et finalement très peu de vampires, la normalité avec laquelle Georgina mène sa vie, travaillant dans un café librairie (je soupçonne ce détail de jouer un gros rôle dans les avis positifs lol), donnant des cours de danse, fan d'un écrivain au point de posséder toute la collection de ses oeuvres (on pourrait raisonnablement penser qu'un succube à d'autres préoccupations que la lecture de thrillers) (mais nous, lecteurs passionnés, ça nous parle, lol), bref, une histoire pas comme les autres et ça fait du bien.



- le style : Rien de spécial à en dire, rien de négatif en tout cas. Il est efficace, pas simplet, direct, et fluide, agréable à suivre. Il sert bien l'intrigue, l'équilibre dialogues/narration est bon. Je n'en relève pas non plus de points incroyablement positifs ou remarquables, mais ça se laisse bien lire. En tout cas, il ne dessert pas le livre (ce qui est souvent mon gros point négatif dans la bit-lit commerciale.)



- Les personnages : Alors là, que du positif. J'ai aimé Georgina, son caractère, un poil rebelle, les répliques fusent du tac au tac, et, pour une fois, je les ai trouvées marrantes, elle ne se laisse pas impressionner, alors que finalement, elle est entourée de personnages bieeeen plus puissants qu'elle, et elle essaie de faire au mieux pour faire le moins de mal possible. Elle refuse toute relation avec un "gars bien", pour ne pas aspirer son énergie vitale par mégarde, elle ne prend que des "pauvres types" qui ne manqueront à personne. C'est une amie fidèle et sincère, un personnage franc et rigolo. Bref, j'ai vraiment apprécié ce perso.

Pour les persos secondaires, ils ont chacun leur caractère, et m'ont tous convaincue à leur niveau. Roman m'a séduite, Seth m'a touchée, Carter et Jérôme m'ont plutôt impressionnée. Les collègues de librairie de Georgina sont sympa à suivre. Je dirais donc que les personnages dans ce roman sont une réussite.



- L'édition : Rien à redire (à part que la couverture un peu trop kitch ne me fait vraiment pas vibrer), correction très correcte, texte aéré, chapitrage adapté. Tout va bien de ce côté-là.



Pour résumer, si la bit-lit est un genre qui ne vous rebute pas, vous devriez grandement apprécier Succubus Blues. Si, comme moi, vous partez avec un a-priori négatif sur cette catégorie, vous pourriez néanmoins apprécier cette lecture comme ce fut mon cas. Sans forcément vous retrouver passionné au point de ne plus savoir le lâcher, c'est néanmoins un livre qui peut vous faire passer un bon moment, pas gnagnan, pas ado, original, avec des persos accrocheurs. Je vous le conseille donc, ne serait-ce que pour avoir lu au moins un livre avec un succube dans votre "vie de lecteur", et pouvoir vous la péter à votre prochain club de lecture, lol.



Cali

Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Roman amusant qui ne remet pas le monde en question. J'ai aimé cette lecture légère, pas adoré par contre, mais j'ai quand même eut envie de lire la suite. le personnage de Georgina est attachant. L'intrigue est tout de même assez facile à deviner, mais ce n'est pas la principale raison pour laquelle on lit ce genre de roman.
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Je connais l'auteur pour sa série Vampire academy que j'ai lu et adoré. J'adore le style de l'auteur. On rentre de suite dans l'histoire. Il y a de l'humour, de l'action, une bonne intrigue ect. J'adore les personnages ainsi que le cercle d'amis assez bizarre de Georgina ainsi que son caractère. Elle a le don de se mettre dans de ces situations surtout avec un certain écrivain du nom de Seth^^. Bref si vous ne connaissez pas encore je vous le conseils fortement.
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Je ne suis pas fan du genre mais ce récit des tribulations d'un succube se tient et je ne me suis pas ennuyé. Curieusement , compte tenu de la nature de l'héroïne, il a peu de sexe. le caractère en perpétuelles hésitations de Georgina m'a un peu agacé mais au total elle m'a paru plutôt sympathique et aussi perspicace pour faire avancer l'enquête que naïve dans ses fréquentations amoureuses. le suspense créé par les attaques est bien calibré et va en augmentant. La fin est bien tournée. J'ai aimé la faune des immortels en jeu, les références bibliques et le ton désinvolte du tout. Assez pour lire la suite? Pas vraiment, je tenterai ma chance ailleurs parce que dans ce type de lecture je cherche aussi de l'humour et je préfères les héroïnes plus badasse que celle-ci. Chacun ses goûts!
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J'ai trouvé ce premier tome intéressant, sans me plaire et me satisfaire complètement. le roman est bien tourné. Toutefois, l'histoire est parfois trop prévisible. Je ne sais pas si c'était le but de Richelle Mead. du coup, j'ai été déçu de découvrir rapidement la personne qui en veut aux immortels.

Durant le roman, Richelle Mead nous donne des indices sans trop en donner. Elle nous lance dans des pistes qui d'après moi était bien trop facile à élucider. Une fois que tous les personnages sont en action, j'ai pris un malin plaisir à douter sur deux personnages mais un plus que l'autre.

Sachant que Georgina est une succube, ça ne m'a pas surpris de lire les scènes de sexe que nous livre Richelle Mead avec parcimonie. Car, oui, pour l'avancer du méchant, il fallait bien combler le désir de la succube pour qu'elle reste pimpante. Cela ne m'a pas dérangé, au contraire, j'ai eu un aperçu de ce que ressent Georgina dans ses moments, même si c'est étrange.

La phase "recherche" de Georgina est marrante. Elle se tourne vers une personne de confiance sans se douter de ce qu'il sait réellement et ce qu'il dévoile. Même l'ami de Jérôme est stupéfiant. Il est l'inverse de Jérôme ce qui apporte une petite fraîcheur dans ce duo improbable.

"Succubus blues" retrace le parcours de Georgina, passé et présent. Un tome sans trop de panache. Il est bien à lire si on aime le côté surnaturel et quelque peu policier.
Lien : http://madness-story.blogspo..
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Georgina une Succube âgée de plusieurs siècles qui embrasse la profession de libraire ça sort de l'ordinaire, que dire au début on commence avec elle et son ami Hugh un démon, elle le rend service et dans tout cela se fait asticoté par un vampire qu'elle n'aime pas, suite à cela on le retrouve mort, les soupçons se porte sur elle, mais elle est vite innocenté, avec tout ce remue-ménage, elle rencontrera son auteur favoris un dénommé Seth qui est un introvertis.

Je dois avouer que je ne comprends pas vraiment Georgina, elle se lance dans apprentis détective vouloir savoir qui s'en prend au immortel malgré le fait que l'archidémon Jérôme lui interdis, mais la curiosité est plus fort qu'elle, elle se fait la main sur son patron pour recharger ses batteries de Succube, au milieu du livre elle est déchiré entre deux hommes un certain Roman que je n'ai pas encore d'idée fixe à son propos et Seth.

Maintenant j'y pense Georgina ne sera pas une héroïne que j'aimerais vraiment, pendant plus de deux chapitres, elle m'a grave énerve, je ne sais pas vraiment quoi penser d'elle, son comportement laisse à désirer non seulement vis-à-vis de Roman mais aussi de Seth qui le pauvre ne demande que d'être plus sociable.

La fin du tome a été un calvaire, Georgina passe de garce à égoïste effronté, toute cette histoire entre démon, nephillin et ange est une grande histoire puis arrive le moment ou le masque du méchant tombe, bien que j'avais mon idée du qui il était depuis le début trop de chose me semblait suspect.

Maintenant que le méchant prit la fuite, elle refait un pacte avec le maître des démons pour que Seth l'écrivain garde les souvenirs qu'il a d'elle parce qu'un d'un autre côté elle l'aime, je ne comprends pas cette héroïne et je ne vais pas prétendre vouloir la comprendre non plus.
Lien : http://read-a-passion.skyroc..
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Un bon début pour cette série, même si l'héroïne ne montre pas encore tout son potentiel. Des rebondissements un peu plus punshy auraient rendu l'histoire plus dynamique. Je vais toutefois suivre la série. Par contre je n'ai pas compris la couverture : la succube n'a pas d'ailes dans l'histoire ?
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Lecture facile et agréable mais sans plus...

L'intrigue ne m'a guère tenu en haleine mais j'ai apprécié le style décalé et l'humour de l'ouvrage.

C'est bien écrit mais sans prétention et la gestion du temps ne semble un peu fragile.

Bref, j'ai passé un bon moment et je passerai au tome 2 lors que j'aurai une envie de me distraire, d'avoir une lecture au ton un peu plus léger.
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Je suis dubitative sur cette série. Je n'ai pas aimé la lire et pourtant à la fin du livre j'étais plutôt satisfaite au point d'acheter le suivant ( enfin pendant un temps)
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