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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman dans lequel on accompagne Henri Marie Raymond de Toulouse Monfa, plus simplement appelé Lautrec
Il vit à Monmartre, petit, déformé par la maladie, il souffre de son apparence, de ne pouvoir être aimé alors que lui il aime passionnément.
Pour nourrir ce qu'il appelle "le serpent", c'est ainsi qu'il désigne le feu de la création, il vit la nuit, hante les cabarets et les bistrots jusqu'à ce que tous ses excès aient raison de sa santé.
L'auteur suit l'artiste et ses démons, jamais dans ses écrits on ne sent de jugement mais plutôt une grande empathie à voir ce petit homme se détruire avec application alors que sa production artistique est toujours plus importante et plus géniale. Lautrec peint génialement le mouvement et la vie.
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Un bon roman immersif dans le monmartre des années folles a travers le personnage De Toulouse Lautrec on y retrouve la goulue Van Gogh bruand..
De belles descriptions et une atmosphère pesante et oppressante
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Henri de Toulouse-Lautrec était un génie et l'un de mes peintres préférés. Je ne me lasse jamais de contempler ses oeuvres, que ce soit ses peintures ou ses lithographies, ses sujets classiques, comme ses scènes de bordel, ses publicités et sa fascination pour les artistes du cirque ou du Moulin Rouge.

De lui j'aime tout. Toute son oeuvre mais aussi cette personnalité fantasque et malheureuse, son amitié pour Van Gogh si différent de lui, mais tout aussi monstre sacré que je révère également. Un homme qui a brûlé la vie par les deux bouts parce qu'il n'était pas aimé.

Fruit de la consanguinité qui a ravagé la noblesse française et d'ailleurs, Lautrec est court sur pattes et disons-le tout de go, bien moche. Les femmes, si elles admiraient le peintre, n'avaient que peu d'intérêt pour l'homme et ses amours n'était pas payées de retour.

Il en souffrira. Beaucoup. Trop. Puisqu'il s'est perdu dans l'autodestruction, dans la consommation outrancière d'alcools et la fréquentation assidue des prostituées comme Baudelaire ou Maupassant, morts de la syphilis aussi.

En mettant en scène l'obsession de Henri de Toulouse-Lautrec pour la peinture, celle qui montre les êtres humains dans ce qu'ils ont de plus brut et de plus vivant, Matthieu Mégevand s'éloigne des représentations habituelles pour dresser le portrait de l'artiste en voyant et de l'homme en possédé.

L'auteur s'attarde sur l'homme et son intimité. Sa sexualité, sa bestialité, son besoin d'amour et les rejets dont il a souffert. Car si Lautrec est populaire dans les lieux qu'il fréquente c'est qu'il est riche et généreux, il n'est pour autant pas si apprécié que cela de ses congénères.

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