Mars 1945 en Lombardie, un pilote britannique saute de son avion de reconnaissance en perdition au dessus du territoire ennemi. Plusieurs personnages vont tour à tour le recueillir, le cacher et le nourrir, avec des motivations diverses.
Cette atellane s'inspire, semble-t-il, de faits réels, mais nous est contée sur le mode de la bouffonnerie italienne, tranchant avec le cadre dramatique dans lequel elle s'inscrit.
On notera que de nombreux dialogues sont en italien, non traduits.
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- Maintenant ? Eh bien, on attend que ça se passe ! On attend de savoir si les allemands sont réellement fichus, et si... si l'on peut se décider à retourner sa veste ! Voilà où nous en sommes, nous qui avons rendu à ce pays la grandeur de l'Antiquité, nous qui l'avons arraché au désordre et à la misère. (p.100)
Bartolotti avait la gorge si sèche qu'il n'avait nul besoin de se forcer pour boire. Il savait fort bien qu'il mettrait plusieurs jours pour se remettre de tels écarts de régime, mais sa tête était l'enjeu de cette soûlerie crapuleuse. (p.124)
- Votre Vésuve a détruit deux villes, il n'a pas empêché l'empire romain de continuer. La bombe à désintégration mettra le monde dans la main de celui qui l'utilisera le premier. (p.143)