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4,01

sur 1202 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Courte critique pour cette nouvelle très rapide à lire. On y découvre la curieuse aventure d'un homme qui, ayant engagé un nouveau scribe dans son office, doit faire face à un homme mystérieux qui lui répond systématiquement "Je préférerais pas" lorsque qu'il lui demande d'effectuer une quelconque tâche.
J'avoue avoir été un peu déçue de la fin, de la chute. le personnage du patron est pourtant intéressant à suivre, il ne cesse d'osciller entre plusieurs attitudes à l'égard de son employé mais ne se résout jamais à le brutaliser ou à le jeter dehors. le style est également agréable. Mais, je le répète, la fin n'a pas été à la hauteur de mes espérances, car je m'attendais à une révélation énorme - peut être en est-ce une pour certains, mais je m'attendais à autre chose. Je ne suis peut être pas la bonne cible pour cette nouvelle : je n'aime pas en lire et il est fort rare qu'elles me touchent.
Lien : http://lantredemesreves.blog..
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Je ne sais qu'en penser, moi de Bartleby. Tout comme le narrateur, d'ailleurs. Qui est cet homme qui "préfère ne pas" ? D'où vient-il ? Nous ne le saurons ; personne ne le saura.
Je n'ai pu réussi à m'attacher, ou du moins à m'intéresser à ce personnage plus qu'énigmatique, pris de passion pour un immeuble (ou pour l'homme qui l'a accueilli). Qui fini par se laisser mourir, sans que sa situation n'est notablement été modifiée.
Sans doute n'y ai-je rien compris ; en tout cas, je n'ai pas vu où voulait en venir Melville. Tout éclaircissement sera accueilli avec plaisir.
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Bartleby la créature peut bien, au choix, attendrir, exaspérer, faire réfléchir, intriguer, susciter l'admiration ou l'écoeurement, elle ne laisse guère indifférent.
A ce titre, Bartleby l'oeuvre est importante et remarquable; bref, en son genre, un chef d'oeuvre.
Cela n'a rien à voir avec le fait d'en avoir goûté ou pas la lecture.

Cette nouvelle est un recueil de quatre caractères et demi, le terme s'entendant, s'agissant de Bartleby, au sens de nature qui peut engager un destin.
Mis à part celui du narrateur qui, par sa pusillanimité non exempte de bonté, m'a rendu la lecture relativement irritante, le caractère qui compte est évidemment celui de Bartleby.

Il est une négation vivante , formule qui porte le paradoxe létal du personnage. Tant qu'il vit , il non-vit et ce n'est qu'une fois mort que son existence acquiert valeur, sinon d'exemple, du moins de modèle théorique d'humain qui, peut-être, aurait pu vivre quelque part, mais assurément pas ou en tout cas pas bien, aux États-Unis de l'époque.
Il peut aussi apparaître comme précurseur d'une forme particulière de non-violence, en ce qu'elle serait non motivée par une quelconque finalité sauf celle de s'affaisser inéluctablement sur soi-même, échouant, à l'opposé du trou noir, à exercer dans la durée et avec succès l'attraction émotionnelle ou sentimentale qui assurerait l'accrétion. Même le narrateur qui, pourtant, y a mis du sien a fini par craquer!

J'ai l'impression que la qualité de la création de Melville tient à ce qu'elle consiste en l'exact négatif du caractère américain de l'époque, émigrant pleinement tourné vers l'effort, la réussite matérielle, motivé par le désir de vie et de survie (struggle for life) et le sens du progrès .
Ce pourrait être ce que Melville a voulu controverser...
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