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Citations sur Moby Dick (345)

It is well known that at the coronation of kings and queens, even modern ones, a certain curious process of seasoning them for their functions is gone through. There is a saltcellar of state, so called, and there may be a castor of state. How they use the salt, precisely—who knows? Certain I am, however, that a king's head is solemnly oiled at his coronation, even as a head of salad. Can it be, though, that they anoint it with a view of making its interior run well, as they anoint machinery? Much might be ruminated here, concerning the essential dignity of this regal process, because in common life we esteem but meanly and contemptibly a fellow who anoints his hair, and palpably smells of that anointing. In truth, a mature man who uses hair-oil, unless medicinally, that man has probably got a quoggy spot in him somewhere. As a general rule, he can't amount to much in his totality.
But the only thing to be considered here, is this—what kind of oil is used at coronations? Certainly it cannot be olive oil, nor macassar oil, nor castor oil, nor bear's oil, nor train oil, nor cod-liver oil. What then can it possibly be, but sperm oil in its unmanufactured, unpolluted state, the sweetest of all oils?
Think of that, ye loyal Britons! we whalemen supply your kings and queens with coronation stuff!
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Des représailles sur une brute muette ! Qui ne t’a frappé que par aveugle instinct ! Folie ! s’écria Starbuck. La fureur envers un animal, capitaine Achab, c’est un blasphème !
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À l’époque, j’ai consacré trois jours à la studieuse digestion de toute cette bière, de ce bœuf, de ce pain, au cours de laquelle bien des pensées profondes me vinrent, susceptibles d’une application transcendantale et platonicienne.
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Que Dieu t'assiste, vieillard. Tes pensées ont créé une créature en toi. Leur intensité te fait semblable à Prométhée ! Un vautour se nourrira à jamais de ton cœur. Ce vautour que tu t'es créé toi-même.
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La vie de notre vie ne se fait pas continûment d’un progrès sans retour ; non, nous n’avançons pas par degrés successifs pour connaître, au sommet, le repos ; et si par l’inconscient et magique alphabet de l’enfance, nous passons à la foi non préméditée de la première adolescence, puis au doute majeur de la première raison (le jugement commun), au scepticisme ensuite et à l’irréligion, pour en venir enfin à la pensive réflexion du Si de l’âge d’homme : le cycle à peine parcouru, aussitôt nous recommençons, et de nouveau nous voilà des enfants, puis des adolescents, puis des hommes, puis des Si éternels. Où donc est-il, ce dernier port ultime où nous jetterons l’ancre pour ne la lever plus jamais ? L’éther profond, l’éther extasié quel est-il, au sein duquel croise le monde dont les cœurs les plus las ne seront lassés ? Où se tient-il caché, le père de l’enfant abandonné ? Nos âmes sont semblables à ces orphelins nés d’une fille mère elle-même morte en couches : le secret de notre paternité est enfoui dans la tombe, et là nous devons aller pour l’apprendre.
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De même que le calme apparemment si profond qui précède et annonce l'orage est peut-être plus terrible encore que l'orage lui-même (puisqu'il en est véritablement l'enveloppe et que dans son silence, il le contient, tout entier, exactement comme le fusil d'apparence si innocente contient sous ses dehors inoffensifs la poudre fatale et la balle mortelle et l'explosion assassine) ; de même dans son gracieux repos, alors qu'elle serpente immobile et silencieuse autour des hommes aux avirons, avant que d'entrer effectivement en action, la ligne est une chose qui recèle positivement une terreur plus grande que n'importe quelle autre apparence de toute cette dangereuse affaire. -Mais pourquoi en dire plus? Tous les humains vivent enveloppés de lignes à baleine. Tous les hommes naissent également avec un nœud coulant autour du cou (...) Et pour peu que vous soyez philosophes, alors même que vous êtes assis dans la baleinière, vous n'aurez pas à ressentir au fond de votre cœur un soupçon de plus grande terreur que si vous étiez installés devant votre feu, à la veillée, avec un tisonnier à côté de vous, et non pas un harpon.
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"Bon, bon, ça va ! Ta voix éteinte sonne trop calmement, trop sereinement triste pour moi. Je ne suis pas moi-même au Paradis ; la misère des autres quand elle n’est pas folle m’impatiente."
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Souvent, lorsqu’il était jeté hors de son hamac par la violence intolérable de ses rêves par trop vivaces, où venait éclater l’incessante pensée qu’il n’avait pas quittée de tout le jour, l’incessante pensée qui avait retenti dans son cerveau à coups de cymbales furieuses, l’unique et incessante pensée tournant et tournant et tournant dans le brasier de sa vie, qui lui faisait de chaque battement de son cœur une souffrance aiguë d’angoisse, insupportable ! et lorsque ces affres spirituelles le perçaient de la tête au talon, semblant creuser dans son être, ouvrir en lui un cratère qui vomissait feu et flammes, un abîme au fond duquel des ennemis maudits l’appelaient parmi eux, lui faisaient signe, l’attiraient… lorsqu’en lui-même béaient parfois ces portes de l’enfer, c’était un cri sauvage qui s’arrachait de lui, qu’on entendait d’un bout à l’autre du navire. Achab, le regard embrasé, jaillissait hors de sa cabine comme s’il cherchait à échapper à un lit de flammes. Mais ces rêves, plutôt qu’un signe de sa faiblesse ou de son épouvante devant l’âpre férocité de sa résolution, étaient peut-être la marque la plus intense de son intensité.



Car en de tels moments ce n’était pas Achab le fou, Achab le traqueur infatigable et rusé, Achab le chasseur et pourchasser obstiné du Cachalot Blanc, non, ce n’était pas cet Achab qui se trouvait jeté hors de son hamac par la conscience soudaine et une terrible horreur de soi-même. C’était son âme, l’éternel et vivant principe de son âme, que le sommeil avait fait échapper à l’habituelle emprise de son esprit, à l’asservissement où la tenait la fureur de son esprit, et qui cherchait à fuir ce compagnonnage effroyable auquel, pour un instant, elle n’était plus soumise. Mais comme l’esprit ne saurait exister s’il n’est conjoint à l’âme, il avait fallu, dans le cas d’Achab, mobilisant toutes ses pensées et ses imaginations pour son seul, unique et suprême but, il avait fallu que ce but, par un effort invétéré de son implacable volonté, se forgeât contre dieux et démons une existence propre, acquît un être en quelque sorte autonome et indépendant. Oui ! il pouvait vivre et flamboyer férocement, cependant que la vie ordinaire, à laquelle il se trouvait associé, reculait d’horreur devant cette monstrueuse et illégitime naissance. Et quand ce qui semblait être Achab se ruait ainsi hors de la cabine, l’esprit qui flamboyait dans ses yeux corporels n’était guère qu’un fantôme, une chose vide, un être somnambulique et sans forme ; c’était pourtant un éclair de lumière vivante, certes, mais qui n’avait pas d’objet à éclairer, et donc une vacante blancheur en elle-même. Que Dieu t’assiste, vieil homme ! tes pensées ont créé une créature en toi ; et celui qui se fait ainsi par sa pensée intense un Prométhée de soi-même, un vautour à jamais lui dévore le cœur : ce vautour qui est la créature même qu’il a créée.
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La folie humaine est souvent féline et rusée. Quand on la croit partie, elle n'est peut-être seulement que métamorphosée en une forme plus subtile.

Human madness is oftentimes a cunning and most feline thing. When you think it fled, it may have but become transfigured into some still subtler form.
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L'ignorance est mère de la peur.

Ignorance is the parent of fear
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