Catalogne, années 1950.
Soeur Consuelo, mère supérieure de la communauté de religieuses de San Ubaldo de Bassora et directrice de son hôpital, cherche des fonds pour le restaurer. C'est ainsi qu'elle rencontre Augusto Aixela de Collbato, riche propriétaire terrien, franquiste à ses heures, surtout connu pour ses multiples conquêtes féminines, et en tombe éperdument amoureuse.
Les pluies diluviennes qui s'abattent cet été là sur la province barcelonaise font écho au déluge amoureux et charnel qui consume soeur Consuelo, prête à rompre ses voeux pour un Don Juan qui faut-il le dire n'en vaut pas la peine.
Heureusement, les montagnes de la Catalogne abrite encore un bandit au grand coeur, qui tel un Zorro éclopé par des années de guérilla, mais fidèle à tout jamais à ses engagements, va éviter à Soeur Consuelo de commettre l'irréparable.
Dans ce récit rocambolesque, Mendoza parodie avec beaucoup d'habileté le roman d'aventures et le roman picaresque. Il parsème son récit de symboles qui dressent en filigrane un tableau plutôt sombre de l'Espagne après la guerre civile ; où le religieux s'accoquine avec le pouvoir, où la société reste construite par et pour les plus aisés qui s'accrochent à leurs privilèges. Tel Soeur Consuelo qui à la veille de sa mort s'interroge sur la mansuétude divine à son encontre, l''Espagne saura-t-elle s'absoudre de ses péchés et se reconstruire après le déluge franquiste ?
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Si l'histoire n'est pas intéressante, j'ai eu un peu du mal à rentrer dedans. Tout d'abord, on m'a donné le livre. Je l'ai donc lu parce qu'il était chez moi, dans le cas contraire, je ne l'aurais pas fait. En effet, ce qui se rapporte à la religion, ce n'est pas mon truc, même si ici ce n'est que le contexte de l'histoire : le personnage principal est une religieuse. Ensuite, je ne suis pas une grande fan des longues descriptions. Au début de l'histoire, par moments, cela m'a paru long... Au final, je suis rentrée dans le récit au fil des pages. Selon moi, ce n'était pas désagréable, mais pas enthousiasmant non plus.
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