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EAN : 9782363583741
208 pages
Editions Vendémiaire (10/11/2022)
4.56/5   8 notes
Résumé :
Avez-vous déjà entendu parler du nain de cour ? Oui, sûrement. Des mégotiers et des voleurs de cadavres ? Un peu moins. Que dire alors du punkawallah, serviteur indien chargé d'agiter les éventails, ou de l'ermite de jardin, payé pour se laisser pousser la barbe et orner une grotte au fond d'un parc anglais ? Ces professions disparues ont un point commun : ce sont des « sales boulots », périlleux, sinistres, ardus, grotesques ou avilissants.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avez-vous déjà entendu parler du nain de cour ? Oui, sûrement. Des mégotiers et des voleurs de cadavres ? Un peu moins. Que dire alors du punkawallah, serviteur indien chargé d'agiter les éventails, ou de l'ermite de jardin, payé pour se laisser pousser la barbe et orner une grotte au fond d'un parc anglais ?

Ces professions disparues ont un point commun : ce sont des « sales boulots », périlleux, sinistres, ardus, grotesques ou avilissants.

Ce dictionnaire, le premier du genre, en dresse l'inventaire avec humour, de l'Antiquité jusqu'au XXe siècle. On y rencontrera, à travers l'épais smog industriel, les chiffonniers chargeant dans leurs sacs de toile les ordures londoniennes.

Du chasseur de vampires au voleur de cadavres, le « Petit dictionnaire des sales boulots » de Nicolas Méra publié il ya quelques semaines aux éditions Vendémiaire nous fait découvrir des professions oubliées et souvent totalement incroyables !!

Petit dictionnaire des sales boulots; Nicolas MÉRA
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'attendais ce livre avec beaucoup d'impatience, vu que je suis le blog de l'auteur Nicolas Méra qui si je ne me trompe pas en est à son troisième ouvrage.

Il est très bien écrit, très documenté, j'ai appris tellement de choses! Je ne connaissais presque aucun métier qui n'y est mentionné, et j'avais vraiment l'impression de vivre avec eux.

Il se lit très bien, quand je l'ai terminé, j'étais émue, je ne voulais pas les abandonner!

Je conseille vraiment, pour soi ou pour offrir, c'est une très bonne idée cadeau!
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Excellente découverte, que de métiers passionnants et FOUS dans L Histoire! Chasseur de vampires, accoucheuse, coureur des bois, vivandière, faiseuse d'anges, gladiateur, furie de guillotine, voleur de cadavres.. à découvrir absolument!
Un bon point pour nourrir les conversations et savoir qu'il y a eu des métiers pires que les nôtres ;)
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Nicolas Méra dresse la liste des principaux "sales boulots" ayant accablé nos ancêtres. Des bouffons, éliminés par Louis XIV qui ne supportait pas leur irrévérence, aux Canuts, assis 18 heures par jour devant leur métier à tisser, aux vivandières accompagnant les soldats des armées en campagne jusqu'à la fin du XIXème siècle : la liste est longue, détaillée, étonnante, révélatrice, tantôt des misères sociales - les chiffonniers, les "radium girls", les charognards des eaux boueuses... -, tantôt des idéologies mortifères : chasseurs de prêtres, traqueurs d'esclaves, furies de guillotine, etc. Cette "collection de fenêtres clandestines ouvertes sur le quotidien de nos aïeux" (p.11) en dit des tonnes sur notre histoire et aussi peut-être, hélas, sur ce qui risque d'advenir un jour. Tout se passe comme si le roman noir de la société française s'immisçait dans les nombreuses rubriques de cet édifiant petit dictionnaire.
Lien : https://livrescritique.blog4..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au XVIII e siècle, la demande de cadavres s'envole, et leur tarif avec. On en vient à marchander avec les vivants le droit de disposer de leur dépouille. À Édimbourg en 1828, alors centre important d'étude anatomique, William Burke et William Hare forment le premier gang de « meurtriers anatomiques », assassinant seize personnes pour vendre leurs corps aux universités locales. Par un drôle de retournement de situation, après sa condamnation, William Burke est pendu, son corps disséqué, et sa peau sert à relier un petit carnet visible encore aujourd'hui dans un musée d'Édimbourg. Dans cette économie souterraine, les cadavres n'ont pas tous la même valeur. Les noyés et les étouffés, avec des organes relativement intacts, sont préférés aux décapités ou aux pendus. On a généralement recours aux corps de criminels ou de vagabonds pour ne pas attirer l'attention. Même les dépouilles des condamnés à mort, exposées pour l'exemple, disparaissent en un éclair
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Sauter dans les souliers de nos ancêtres, c'est aussi emprunter, pour un moment, leur façon de penser et leur vision du monde. Et qui sait les secrets que dissimulent l'échoppe de l'apothicaire, la paillasse du gladiateur ou les poches du ramoneur ?
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Video de Nicolas Méra (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Méra
Avez-vous déjà entendu parler du nain de cour ? Oui, sûrement. Des mégotiers et des voleurs de cadavres ? Un peu moins. Que dire alors du punkawallah, serviteur indien chargé d'agiter les éventails, ou de l'ermite de jardin, payé pour se laisser pousser la barbe et orner une grotte au fond d'un parc anglais ? Ces professions disparues ont un point commun : ce sont des « sales boulots », périlleux, sinistres, ardus, grotesques ou avilissants. Ce dictionnaire, le premier du genre, en dresse l'inventaire avec humour, de l'Antiquité jusqu'au XXe siècle. On y rencontrera, à travers l'épais smog industriel, les chiffonniers chargeant dans leurs sacs de toile les ordures londoniennes. On y frappera, tôt le matin, des coups répétés aux portes des travailleurs en compagnie des knocker-ups (réveilleurs), on y baignera dans les poussières radioactives aux côtés des ouvrières de l'US Radium Corporation. On y entendra, enfin, les lamentations factices des pleureuses à gages accompagnant les cortèges funéraires, et les propos irrévérencieux des bouffons dans les cours européennes… À l'heure où l'on débat des métiers essentiels, de la pénibilité et de la précarité du travail, Nicolas Méra nous rappelle que les emplois méprisés et mal rémunérés ont une bien longue histoire.
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