AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782822500180
Kirographaires Editions (20/09/2011)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Au début de cette aventure, je n’étais rien de plus qu’une jeune Réunionnaise qui découvrait l’université. Dès le premier jour, je fis la rencontre des Siliconées, les reines de Young City, le genre de peste que tout le monde croise un jour dans sa vie. Il m’était plus agréable d’admirer le regard émeraude de Cédric Eriac, le beau scientifique pour qui je fondais comme une glace au soleil. Mais tout cela c’était avant que je ne rencontre les Seelianes, que je devien... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après SeelianesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Trop court ! Bien trop court ! C'est la première chose que j'ai pensée à la fin de ce livre. Il y a une bonne raison à cela, Marie-Danille Merca n'approfondit pas assez certains assez de son livre.

Pour commencer, ma grosse déception du livre : la Réunion. Je m'attendais à avoir plus de description de l'île. Cette attente était motivée par le fait que l'auteure est originaire de là-bas et qu'en plus, j'y ai séjourné deux fois ! Mais pourquoi, ô pourquoi ne pas avoir plus mis en avant cette île ? (Marie-Danielle, je sais que tu liras ceci, cette question est pour toi). C'est un lieu sublime, mélange de culture ! Mais je n'ai pas retrouvé grand-chose de ça dans le livre (surtout que j'ai séjourné à Etang-Salé-les-Hauts, à côté de Saint-Louis…) ! Et les marchés le matin ? Et la plage (grande absente du livre) [d'ailleurs, quand un personnage est retrouvé en sang dans l'océan, pourquoi ne pas avoir parlé des requins et de la chance de ce perso de s'en être sortie entier ?] ? Et la route du littoral pour aller à Saint-Denis ? Surtout que c'est un lieu enchanteur qui colle parfaitement à l'histoire. Bref, je pense que le livre aurait gagné en charme si l'île avait été mise plus en avant.
Toujours liée à la Réunion, il a certains points qui nous perdent un peu : les « grandes » vacances en fin d'année. Il aurait fallu préciser que ces vacances n'ont pas lien en Juillet-Aout, mais en Décembre-Janvier (si je ne dis pas de bêtises) à cause de la chaleur. Ce qui me fait parler du temps. C'est dommage là aussi que le ou plutôt les climats de l'île n'est pas été utilisé (car contrairement à ce qu'on pourrait croire, on peut avoir TRÈS froid à la Réunion !). Dans la suite, s'il y en a une, je veux que le livre fasse exploser le tourisme sur l'île, OK ?

Bon, je vais continuer sur les mauvais points.
Hormis l'île, je trouve que l'ensemble du livre manque de description. Et j'insisterai beaucoup sur les personnages ! Hormis Cédric et un peu Léa, j'avoue avoir eu du mal à me faire une idée des autres personnages. Pour Raya et Connie, je n'ai rien calqué des images des mes copines guyanaises… Et même pour le groupe des Siliconées, c'est même là que je trouve que c'est aussi super dommage de ne pas avoir plus de description. Hormis miss Monde, difficile de se faire une idée des autres. de plus, j'ai eu un petit souci avec quelques prénoms (mais là, c'est vraiment du ressenti personnel) : perso, j'aurai plus vu Raya asiatique et Connie africaine que l'inverse.
Ensuite, je trouve que les ressenties des différents personnages ne sont pas assez mis en avant. J'ai même trouvé que parfois, Léa passait un peu vite sur son propre ressenti ou ses réactions sont excessives (comme lorsqu'elle s'enfuit, car Cédric et Miss Monde se roulent une pèle). Je pense que c'est une conséquence de l'écriture à la première personne, et pour le plus grand malheur de l'auteur, j'ai lu avant Seelianes, un roman de Bram Stoker et là, je n'ai pas eu ce souci… (Oui, je sais c'est pas sympa de comparer un texte d'une jeune auteure avec celui d'un grand auteur comme Stoker).
La vie à la fac manque aussi un peu de « vie ». Il n'y a pas assez d'anecdotes sur la vie estudiantine pour rendre le récit complètement crédible : le retard des bourses, les cours décalés au dernier moment, les cours pas dans les bonnes salles, le resto U blindé, les voisins qui foutent le bordel le soir en chambre étudiante (non, ce n'est pas un ressentie de ma propre vie d'étudiante).

Ensuite, deux trois ne remarquent pas bien méchantes : des profs de fac en grèves ? C'est assez rare, il aurait fallu donc une explication (solide). de plus, les relations profs-élèves sont un peu bizarres… Perso, je n'ai jamais entendu parler de prof qui prenait des L1 (surtout quand ils sortent tout juste du bac) sous leur aile… Ca fait un peu trop « idéalisation » de la fac, mais version américaine. À moins que ledit étudiant soit vraiment un surdoué. Toujours dans le même registre, un prof qui étudie les mythes et légendes, OK, mais à partie d'un blog… c'est limite : or alors, c'est de la sociologie…
Un dernier point, mais qui n'est peut-être pas du ressort de l'auteure, ce sont, les renvoie, vers les mots réunionnais. C'est dommage qu'ils ne soient pas directement en bas de page ou signalé avec une étoile.
Il y a aussi un changement un peu brusque entre l'ensemble du roman et l'avant-dernier chapitre. Je ne sais pas trop comment dire ça, mais j'ai eu l'impression d'une cassure dans la continuité du récit…
Un petit point sur certaines choses que je n'ai vraiment pas aimé : pas mal d'anglicismes, et surtout l'utilisation du mot « bitch ». Je trouve que ça fait vraiment vulgaire ! Là vraiment, je n'ai pas aimé (et pourtant, les gros mots, ça me connait). Pétasses seraient surement un peu mieux passé.

Mais rassurez-vous, il y a des bons points (respire Marie-Danielle, respire !!!)
Même si ça manque de descriptions, c'est génial que toute cette aventure ait lieu à la Réunion ! Comme je le disais dans la critique de « La Prophétie » d'Adeline Nessetonne, marre de voir les choses se déroulées dans des grandes villes anglaises, américaines ou canadiennes ! Même à Paris, cela m'aurait gonflé. Non, nous sommes bien loin de tout ça dans ce roman !
Ensuite, c'est super d'avoir utilisé des contes et des récits réunionnais, surtout avec Gran Mèr Kalle ! Ça, c'est une super bonne idée, mais c'est dommage de n'avoir pas plus joué avec plus de choses de ce registre.
Le mélange exotique de la Réunion et la mythologie prend super bien, à ma grande surprise ! Mais, je dois bien avouer qu'avec mes connaissances, j'ai perdu une partie du suspense (trop de savoir tue la lecture parfois).
Une des choses que j'ai particulièrement appréciées, c'est l'histoire Léa-Cédric. L'auteure reste très pudique à ce sujet et je trouve ça très TRÈS bien ! C'est un premier amour : les personnages (enfin, surtout Léa) se posent les questions d'une telle histoire, s'ils sont prêts à sauter le pas ! Je trouve ça bien, sans que cela tombe dans une ode à la virginité. Les personnages ne sont pas sûrs, ne sont pas prêts : ils attendent le bon moment ! C'est le début histoire d'amour la plus crédible que je n'ai jamais lu ! Et vu comment je porte les histoires d'amours dans mon coeur, l'auteure a fait fort !

On ressent aussi beaucoup les influences de l'auteure, à la fois (probablement) tiré de son passé ( issu de son propre vécu et de sa culture) et aussi de la culture "young adult" de maintenant.


Au final, ce qui est un peu dommage avec ce livre, on ne sait pas trop à quel public il s'adresse vraiment. D'un côté, j'ai trouvé que c'était un peu « simple » pour des ados (ou jeunes adultes). de l'autre, certains points ne correspondent pas à un public plus jeune (moins de 10 ans). Malgré ces défauts, ce livre se lit vite et bien. Il est plein d'originalité (je n'ai peut-être pas assez parlé de ça) avec un univers très intéressant.
Et comme je suis un boulet, j'oublie de parler de la couverture que j'aime beaucoup et qui est très attractive.


Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
Commenter  J’apprécie          00
Merci aux éditions Kirographaires de m'a voir fait parvenir ce livre que j'ai découvert en faisant la connaissance de Marie Danielle sur la blogosphère. Cette jeune femme de mon âge m'est fort sympathique et je m'excuse par avance pour les critiques négatives qui vont apparaître ci-dessous et étant moi-même auteure je sais très bien ce qu'on ressent quand on en reçoit.
Tout d'abord, la couverture est très belle et je félicite Yohan pour cette belle illustration.
Ensuite, la 4ème de couverture est très alléchante et achève de me séduire. Malheureusement maintenant que j'ai fini le livre, je me rends compte qu'elle constitue beaucoup plus un résumé qu'une accroche.
Je reçois le livre et m'aperçois qu'il ne fait que 133 pages, je n'avais pas fait attention auparavant. Et là, je sais que c'est moche mais un bouquin si fin à ce prix-là quand déjà je trouvais que le mien (280 pages) était court, eh bien honnêtement je pense que je ne l'aurais pas acheté.
J'entame la lecture, le style est aisé, facile à lire, dans l'air du temps. Je trouve que quelques mots sont mal choisis, mais ça c'est tout à fait personnel. Et il manque un mot par endroit. Par contre, il a des problèmes de concordance de temps évidents entre les actions longues qui devraient être à l'imparfait et les actions courtes qui devraient être au passé simple. Et également une faute de conjugaison à la fin d'un chapitre qui m'a choquée. Tout le monde fait des fautes, moi la première, mais je pense, peut-être à tort que l'un des avantages à être édité par une maison c'est qu'il y a des correcteurs payés pour ça. du coup, je trouve que ça fait pas très sérieux.
Bref, venons-en à l'histoire, Léa, une jeune étudiante, a la capacité de voir les êtres "divins", fées et autres vampires et pour reprendre les termes que je retrouve ici mais que j'avais découvert dans MacKayla lane, les Seelee et les Unseelee d'où vient le terme Seelianes (?). J'aime les histoires d'ado/YA qui voudraient être normales avec leur lot de pestes, de beaux mecs, etc. Mais je reste perplexe, tout ceci est très encourageant et sans mauvais jeu de mots a beaucoup de "Potentiel" mais j'arrive à la fin du livre et je n'ai toujours pas compris ce que sont exactement les Seelianes, qui sont Storm et Mable et que diable vient faire Odin la-dedans et surtout qu'est-ce que c'est qu'une potentielle ? Toutes les mythologies sont mélangées. D'une manière générale, je trouve qu'on a pas assez d'explication sur la mythologie liée à l'histoire. Et surtout et c'est vraiment là que le bât blesse, qu'on se retrouve souvent devant un fait accompli sans comprendre comment. Tout est à étoffer largement. Et que dire du passage du chapitre 11 au 12 où là j'ai vraiment eu l'impression d'avoir raté un ou plusieurs épisodes. On dirait vraiment qu'il manque des grosses parties la-dedans. On dirait surtout que ce n'est pas abouti.
Bref, pour résumer, j'ai l'impression d'avoir regardé une série télévisée que j'aime bien sauf que je n'ai pas vu les épisodes, je n'ai vu que les résumés rapides de début d'épisodes genre "previously on glee" et encore pas tous.
Lien : http://laguerredeselements.b..
Commenter  J’apprécie          00
Suite à la lecture du résumé j'ai été intriguée par ce livre dont l'histoire se déroule à l'Ile de Réunion, qui plus est à l'université que j'ai moi-même fréquenté durant quatre ans ! C'est donc avec curiosité que je me suis plongée dans cette histoire et j'avoue que ça a été une agréable surprise, malgré quelques détails qui m'ont un peu gênée.

Léa Marem est une jeune réunionnaise, tout nouvellement inscrite à l'Université de la Réunion - qu'elle surnomme « Young City » - en faculté de lettres. Cela constitue un véritable changement pour elle, l'université se situant au Nord de l'Ile alors qu'elle habite dans le Sud. La voici donc qui s'installe dans son nouvel environnement, dans une des petites chambres de la résidence universitaire, généralement réservées aux boursiers et aux étudiants étrangers. Dès sa première journée de cours, elle fait la connaissance Milie, une petite rouquine anglaise au visage angélique mais dont le comportement est assez intriguant, et les « Siliconées », autrement dit les reines de la fac. Très vite d'étranges visions ainsi que des cauchemars font leur apparition. Puis il y a ce beau et mystérieux garçon au regard émeraude, Cédric, qui n'arrête pas de la fixer…

D'emblée, j'ai été surprise par l'épaisseur du livre : environ 130 pages. C'est assez court, trop court même ! Je m'attendais en fait à quelque chose d'un peu plus étoffé... Lire la suite sur le blog
Lien : http://betweendandr.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20


autres livres classés : île de la réunionVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Monstres de la mythologie grecque

Je suis une créature hybride, mi-homme mi-cheval.

Le Minotaure
Le Centaure
La Cavale
La Manticore

12 questions
3432 lecteurs ont répondu
Thèmes : monstre , mythologie grecque , créatures mythologiques , mythologie , mythesCréer un quiz sur ce livre

{* *}