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EAN : 9782714481481
240 pages
Belfond (14/03/2019)
4.08/5   366 notes
Résumé :
C'est l'histoire de Pauline et Clémence, deux fillettes inséparables, deux sœurs vivant près des champs de cannes à sucre, qui un jour, en allant chercher de l'eau à la rivière, sont enlevées, jetées dans un avion, séparées, et qui devront affronter bien des épreuves avant de comprendre ce qui leur est arrivé. Il ne s'agit pas d'un conte pour enfants, même cruel, mais de la véritable histoire des exilés de la Creuse, un transfert massif d'enfants venus de l'île de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (141) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 366 notes
L'exercice était difficile , relater un épisode peu glorieux du " transfert " dans les départements français en "mal d' équilibre démographique " d'enfants de la Réunion....Le " terrain " était "ciblé " , les familles en grandes difficultés pour qui la métropole représentait pour l'avenir de leurs enfants un incroyable Eldorado , une planche de salut salvatrice pour des milliers d'enfants ...Sauf que le véritable dessein était bien loin de cet élan de générosité de la " mère nation " , en témoigne le peu de documents relatant cette " déportation " , et surtout , cette omerta , cette chappe de plomb qui "couvrait " l'événement.." Dans les années dont on parle , j'allais au lycée de garçons de Guéret et jamais je n'ai entendu parler d'un quelconque trafic d'enfants , et si nous avions dans les classes de jeunes à la peau plus mate que l'ensemble des autochtones , ils étaient nos copains , on partageait avec eux les avantages et inconvénients de la vie lycéenne, on draguait , on jouait au foot , sans exiger de savoir , de vérifier, de contrôler.....C'était les copains , les copines , on se marrait, on s'engueulait parfois , on se prenait un coup pour avoir trop longtemps lorgné sur la petite amie d'un plus grand ....C'était ça la vie avec , parmi nous , des jeunes dont la" différence " n'était qu'un mystère de plus dans la longue liste des parcours souvent chaotiques des jeunes insouciants que nous étions....
Par contre , l'âge aidant , les blessures se rouvrent , au hasard de la découverte d'un document mal caché, d'une remarque , d'une interrogation , d'une information qui éclate comme une bombe et vient détruire " un ordre " finalement bien établi ....La naïveté, l'insouciance , la résignation s'estompent face au besoin de savoir ...On ne peut vivre indéfiniment sans comprendre qui on est , d'où on vient ....Souvent , on puise sa force dans l'obstination de " suivants " les enfants de la seconde génération qui , avec le recul , veulent , avec raison , je crois , retirer tous les liens de leur passé .
C'est par le " biais " de ce profond désir de vérité qu' Ariane Bois nous fait partager le quotidien de Pauline Isabelle et l'entêtement de Caroline ....C'est alors l'humain qui s'exprime , qui se prend en charge pour reconstituer le labyrinthe de l'existence , qui pallie l'hypocrisie d'une administration bien silencieuse et d'une population bien ignorante .
Grâce à Ariane Bois , j'ai pu remonter" un peu" , un tout petit peu à cette époque où....Un roman plein de sensibilité, de peur , d'effroi , d'incompréhensions , d'interrogations , de "beaux" personnages qui , à un moment de ma propre histoire , se sont trouvés là, près de moi ....Ceux et celles que j'ai côtoyés portaient sur eux l'envie de vivre , mais quelles interrogations peuplaient leurs pensées , peuplaient leurs rêves....Quant à nous , potaches creusois , la seule excuse me vient de Daniel Guichard , " Mais quand on a juste quinze ans , on n'a pas le coeur assez grand , pour y loger toutes ces choses - là, tu vois , c'est con...".
Un sujet difficile traité avec tact . Un roman qui mérite l'attention du plus grand nombre d'entre nous .
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Non mais vraiment... Aucun lecteur ne demande à un auteur, quel qu'il soit, d'écrire le livre du siècle. Je suis moi-même de ceux qui pensent qu'en matière de littérature, les coups de coeur se font rares, que la lecture d'un livre, très souvent, ne fait que procurer un moment de plaisir, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais quand-même...

Voilà un thème qui pourtant ne manque pas d'intérêt, puisqu'il est question de ces milliers d'enfants Réunionnais qui, de 1963 à 1982, ont été arrachés à leur famille, et "transplantés" sans autre forme de procès en France métropolitaine, dans le département de la Creuse. Opération qui, officiellement, avait pour but de palier la désertification de certaines régions, et de désengorger l'île où la démographie explosait et le chômage sévissait...

Je me demande ce qui est passé par la tête d'Ariane Bois pour qu'elle se permette de servir pareille salade à son lectorat.

Outre l'écriture qui est on ne peut plus ordinaire, et ponctuée de platitudes là où l'auteure a sans doute vu des figures de style, j'en veux pour preuve : "La Creuse nous a creusés", "cette créature fatale, fatalement étrangère", et encore un jeu de mot pas très fin entre "Réunion" et "désunion", Ariane Bois n'a eu de cesse d'asséner au lecteur une batterie d'invraisemblances.

Comment se peut-il qu'on soit noir ou foncé de peau, peu importe, qu'on ait deux parents de type Caucasien, et qu'on tombe des nues et pique sa crise lorsque, à l'âge de
dix-sept ans !!!, on apprend qu'on est un enfant adopté ?
D'autant qu'à l'époque, les habitants de ces régions savaient pertinemment ce qui se tramait chez eux, et rien n'a filtré...

Alors de deux choses l'une : Ou l'auteure me prend pour une fieffée imbécile, ou la nature humaine a sacrément changé sans que je m'en aperçoive.

Est-il plausible qu'on soit plusieurs à table et que, contre mon gré ! Ni vu ni connu un homme glisse sa main sous la table et me pénètre avec son doigt ? Quelle énormité...

Je veux bien que cette auteure, visiblement en mal d'inspiration, tente en désespoir de cause de me faire avaler deux ou trois pilules, mais là, elles sont tout de même un peu indigestes.

Il tombe dans ce livre une telle averse d'incohérences, que je pourrais en citer d'autres, comme le cas de cette protagoniste qui, suite à une encéphalite limbique perd la mémoire, mais qui, page 182, dit avoir été rongée toute sa vie par la culpabilité. "J'étais ta grande soeur, je devais te protéger, j'ai échoué". Un peu étrange quand-même ; Je croyais qu'elle avait perdu la mémoire...

Pour terminer, je préfère penser que ce ramassis d'invraisemblances a échappé à Ariane Bois, même si celà ne se devrait pas, bien évidemment. Mais de mon point de vue, le contraire serait un manque de respect pour son lecteur, une façon on ne pourrait plus explicite de lui dénier toute capacité d'analyse.






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.
1963 ...
L'île de la Réunion présente une situation démographique explosive et un fort taux de chômage . En métropole , l'exode rural provoque la désertification de certains départements comme la Creuse , le Gers ou la Lozère .
Alors , Michel Debré , premier ministre de Charles de Gaulle et député de la Réunion décide d'organiser la déportation d'enfants réunionnais , des bébés parfois . Déplacés comme de simples choses . Leur traumatisme est complètement occulté .

Ils sont choisis dans les familles les plus démunies : souvent analphabètes , les parents se laissent duper . Sur promesse d'avenir meilleur , on leur arrache leurs enfants , ils ne les reverront jamais .
On leur avait pourtant dit qu'ils reviendraient pour les vacances ...

Et , s'ils se rebellent , ne veulent par partir , c'est le foyer disciplinaire sur l'île " Hell-Bourg " , un bagne pour enfants pour les forcer à accepter ce voyage sans retour .
Déracinés , ils arrivent bien souvent en souffrance extrême car séparés et effrayés .
Certains , les plus chanceux seront adoptés , d'autres iront en famille d'accueil et parfois , placés dans des fermes , ils seront exploités comme des esclaves . La maltraitance n'est pas le souci premier des services sociaux .


C'est sur cette tragédie historique qu'Ariane Bois a bâti son ouvrage .
On va suivre l'évolution de deux petites filles et de leur descendance qui nous réserve bien des surprises ...
L'accent est mis sur la quête d'identité entravée par les non-dits ou les mensonges , le déni et autres impacts psychologiques .
Elle aborde aussi les méthodes éducatives de l'époque et les droits de l'enfant inexistants .


Malgré la connaissance de ce drame , plonger vraiment dans l'effroyable réalité est un bouleversement .
Ce récit , s'il prend une allure fictive , a cependant la force et la justesse d'un excellent documentaire et ses personnages , judicieusement choisis , le servent parfaitement .
De surcroît , c'est vivant et bien écrit .
Malgré la dureté du sujet j'ai beaucoup apprécié cette lecture . Il n'y a pas d'excès , pas de voyeurisme , pas de pathos . Les choses sont dites , le ton est juste .

Je remercie beaucoup l'équipe de Masse Critique et les Éditions Belfond .
Un cadeau qui m'a permis de revenir vers Ariane Bois .
Après " Dakota Song " , c'est le deuxième ouvrage de l'auteure que je découvre et que j'apprécie . Alors ... à suivre bien sûr !

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****Acquis en avril 2019--- Lu 16 septembre 2020

Une grande et violente émotion et rage… en découvrant cet « incident »…si peu glorieux du gouvernement français…Et je salue le plume très efficace de Ariane Bois. Une lecture bouleversante, qui laissera des traces !

Années 1960… il faut repeupler les campagnes françaises en pleine désertification… et ce Bon Monsieur Debré, ministre de De Gaulle, ne trouve pas mieux que d'aller faire enlever, sans la moindre considération , les enfants des réunionnais les plus pauvres, démunis…en séparant, en plus, comble de la cruauté, les fratries…en les rapatriant en France, dans les différentes campagnes dépeuplées, en premier, La Creuse !

« Il passe tant de temps seul qu'entendre sa voix le surprend, comme s'il s'agissait de son fantôme. Pour s'inventer une compagnie, il parle aux arbres.
- Moi, je vais à l'école.
- Eh bien, tu en as de la chance. je vais voler chemin [ : "Fuguer" ] si ça continue .(...) ici, même les oiseaux volent sur le dos pour ne pas voir la tristesse des champs. » (p. 46)

Ce petit garcon, Gaëtan, se retrouve “bête de somme », souffre-douleur dans une ferme de la Creuse, enfant enlevé à sa famille sur les ordres de l'Etat français, comme tant d'autres enfants de la Réunion, dans les années 60. Une réalité peu glorieuse provoquée par le gouvernement français. Comme tant de personnes, j'ai découvert cet épisode très, très tardivement. L'ouvrage d'Ariane Bois a d'autant plus de mérite, qu'elle offre ainsi une sorte de réparation, d'hommage aux souffrances de tous ces enfants arrachés à leur terre, et à leur famille, à qui on a ôté leurs racines et leur histoire...

A peine imaginable qu'un « gouvernant », un politique, être humain au demeurant ( !!...) ait pu induire autant de malheurs par une décision inhumaine et inacceptable. Traiter des enfants comme des marchandises, des paquets… allant de foyers en familles d'accueil , quand ils n'étaient pas traités comme des vulgaires « esclaves » dans les fermes de la Creuse et d'ailleurs , de la main-d'oeuvre gratuite…en somme!!

Gaëtan va trouver un bref moment un soutien, un réconfort en Pauline, petite fille de 6 ans, elle aussi, arrachée à son île et aux siens, séparée de sa petite soeur, Clémence…Une souffrance, un chagrin sans nom… et puis tant c'est douloureux… Pauline sera gravement malade, une méningite rare, et la mémoire s'effacera… plus la volonté sûrement inconsciente de Pauline de survivre à toutes ces séparations violentissimes…Pauline sera adoptée par un couple aimant et accueillant ,sauf le secret, le non-dit qu'ils ont entretenu sur les origines de Pauline, perdus eux-mêmes. Ils lui donneront même un nouveau prénom : Isabelle !

Isabelle, en apprenant les mensonges de ses parents adoptifs traversera une période de rébellion et d'autodestruction… heureusement, elle rencontrera l'homme de sa vie, avec qui elle aura deux enfants, Caroline et Sébastien ; elle reprendra une formation, deviendra fleuriste, montera sa boutique… Pour survivre, elle fera un trait sur sa vie d' »avant » , jusqu'à ce que sa fille, Caroline, étudiante –journaliste, entende à la TV cet épisode scandaleux et qu'elle interroge sa mère ; ce qui replonge celle-ci dans un état second de souffrance , de violence et de déni !…Elle se mettra à enquêter pour comprendre les traumatismes de sa maman et comprendre sa propre histoire !!

[ C'est Caroline, la fille de Pauline, qui parle ]…« Une chose est sûre: on m'a menti, volé la mémoire de ma famille. Et je ne le supporte pas, la rage m'habite désormais. est-ce sa faute, celle de mes grands- parents, de l'état ? le besoin de savoir m'éperonne. (p. 123)” .

Texte de qualité, documenté, qui à travers le destin de Pauline, de son histoire, de son enfance saccagée, de sa reconstruction, de ses enfants interrogeant avec acharnement leur « arbre généalogique » a le mérite de rendre hommage et mémoire à tous ces enfants , ainsi qu'à leurs familles, de l'Ile de la Réunion, qui ont été littéralement « sacrifiés » pour une décision
d'Etat, aberrante et dénuée d'humanité. Cet ouvrage m'a rappelée une autre lecture très lointaine, qui m'avait mise dans une colère et une rage aussi intenses : il s'agit de l'excellent ouvrage, fort documenté de Marie Rouanet, « Les enfants du bagne »…
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Hé non, dans « l'île aux enfants » ce n'est pas toujours le printemps, ce n'est pas non plus le pays heureux des enfants joyeux ! Casimir nous aurait-il menti ?
Ariane Bois nous fait part ici à travers ce roman social de la tragique pratique qui a sévit des années 60 jusqu'au milieu des années 80, pratique qui consistait à enlever des enfants de l'île de la Réunion pour repeupler les régions désertiques de la France et principalement la Creuse !
Ce roman nous fait part, à travers l'enlèvement de Pauline et sa soeur Clémence du scandale humanitaire orchestré par Michel Debré. Ces deux petites filles se retrouvent, comme bien d'autres, déracinées et placées en famille d'accueil. A leur arrivée en France, ces deux petites filles 6 et 4 ans sont séparées. On va suivre avec beaucoup d'intérêt le destin de Pauline dans la première partie du livre puis on fera dans la seconde partie , connaissance de Caroline, la fille de Pauline. Avec cette dernière, on va renouer avec l'île de la Réunion et tenter de retrouver, de retisser, de renouer des liens avec les racines de Pauline et Clémence . On partira alors avec Caroline…
Ce livre est émouvant et met en avant, une fois de plus, les secrets de famille, les non-dits, l'identité. Ce livre est très agréable à lire mais je le trouve un peu léger. le thème est grave et la façon dont est traité ce sujet ne met peut-être pas assez l'accent sur l'effet destructeur de l'horreur qu'a connu tous ces enfants. le côté romanesque, presque « feel good » permet de passer un moment très agréable mais fait aussi relativiser l'aspect tragique de l'histoire ce qui peut être dommage.
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
— Laisse-la. Elle a besoin de temps.
Isabelle marche sans but sur ses pensées. Où aller?
Chez sa meilleure amie, Valérie, à cent mètres ? Au café du coin? Elle veut être seule, mettre des kilomètres entre elle et eux, s'enfuir comme l'infortuné Gaëtan, le garçon dont elle se souvient à peine, juste une ombre, dans sa courte vie. Le vent fouette, aiguillonne sa rage.
Pauline... Quel prénom imbécile. Ça sonne comme la purée Mousline. Isabelle elle est, Isabelle elle restera.
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— Nous sommes heureux de vous dévoiler le nom de la gagnante de notre concours. Il s'agit de Mlle Isabelle Gervais. Isabelle, venez nous rejoindre sur le podium, s'il vous plaît.
Flashs, discours et remise d'une médaille, avec laquelle elle dormira longtemps. Félicitée, photogra-phiée, embrassée, Isabelle se souviendra jusqu'à son dernier jour de la caresse du ruban sur son cou, du contact de la médaille sur sa poitrine. Fleur parmi les fleurs, entre ses parents, au milieu des gens qui l'ap-plaudissaient, elle s'imposait enfin. Cette force-là, rien ni personne ne pourrait l'en priver. Pour le moment, laissons-la quelques instants, rayonnante, avec ceux qui ont gagné sa confiance, qu'elle a appris à aimer, au milieu des fleurs qui embaument son chemin.
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Qui est-elle ? Elle a laissé son identité près de la rivière, sur la route bordée de flamboyants. Elle a oublié les siens, sa langue, son pays, l'ordre du monde d'avant. Si vulnérable, elle a été comme endormie après ce long voyage qui l'a menée jusqu'à ce couple, jusqu'à la Creuse. Elle quitte la vallée de son enfance, tout ce qu'elle a connu, aimé. Gaëtan ne reviendra pas, il lui a été arraché lui aussi, comme son passé. Elle était Pauline, une étrangère. Elle sera Isabelle, considérée peut-être avec moins de curiosité. Lentement, elle hoche la tête. Abdiquant. Acquiesçant. Qui sait où l'emmènent ses pensées? Pense-t-elle, au moins? Mme Gervais la serre dans ses bras. Mme Gervais, la nouvelle maman d'Isabelle.
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Là-bas, dans l'île, Pauline a toujours rêvé d'une jolie maîtresse, de cahiers neufs, d'une trousse bourrée de stylos multicolores. Mais cette école paraît si différente de ce qu'elle a pu imaginer! Les filles ressemblent à des pommes pelées tant elles sont blanches. Et trop d'enfants courent, jouent ou bavardent. S'avançant bra-vement, elle scrute chaque visage, à la recherche de traits familiers. Pas de Clémence. En l'apercevant, les enfants s'arrêtent net, la dévisagent bouche bée. Bien-tôt, un petit cercle se forme.
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- C'est pour toi. Taillé avec mon couteau !
Pauline ouvre les doigts. Apparaît un petit dauphin, lisse, poli, comme ceux de là-bas. Elle imagine le soleil ardent, la mer argentée, l'animal en liberté.
- Nou artrouv' (au revoir).
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Ariane Bois nous fait découvrir, grâce à ses personnages Léo et Margot, le Camp des Milles, le plus grand camp de concentration et d'internement situé en zone libre, près d'Aix-en-Provence.
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