Deux pôles écartèlent en permanence l'œuvre et la pensée d'Antonin Artaud : une aspiration à l'angélisme et une conscience de la chair, d'un côté le rêve d'un corps abstrait, d'une chair sublimée, allégée et — tout à l'opposé — une pensée puissamment, violemment incarnée dans un corps sexué. Le thème de l'ange amène à se poser la question, complexe, du catholicisme d'Artaud. Celle aussi de son athéisme, tout aussi fondamental. De son rapport à la médecine, la psychi... >Voir plus