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4.43/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur des Universités en littérature française XX-XXIe siècle, CY Cergy Paris université

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Dans cet épisode de Réelles fictions, le professeur de littérature Pierre-Louis Fort parle d'Avant que j'oublie, un roman d'Anne Pauly. Il aborde l'écriture du deuil, le style particulier de l'autrice et le roman familial. Réelles fictions est une série de podcasts qui présentent les cinq romans sélectionnés pour le prix Effractions. Ce prix récompense un roman qui entretient un lien fort avec le réel ; il est remis par la Bibliothèque publique d'information et la Société des Gens de Lettres pendant le festival littéraire « Effractions » en mars 2020. Références citées dans le podcast : Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964. Jacques-Bénigne Bossuet, Sermon sur la mort : et autres sermons, Flammarion, 1996. Jacques-Bénigne Bossuet, Oraisons funèbres, Garnier, 1988. Albert Cohen, le Livre de ma mère, Gallimard, 1954. Annie Ernaux, La Place, Gallimard, 1984. Annie Ernaux, Une femme, Gallimard, 1988. Annie Ernaux, Je ne suis pas sortie de ma nuit, Gallimard, 1997. Philippe Forest, L'Enfant éternel, Gallimard, 1997. Stéphane Mallarmé, Pour un tombeau d'Anatole, Gallimard, 1961. Yaël Pachet, le Peuple de mon père, Fayard, 2019. Extrait lu : Anne Pauly, Avant que j'oublie, page 16 © Verdier, 2019. Cet épisode a été préparé par François Patriarche. Lecture : Denis Cordazzo. Réalisation : Camille Delon et Renaud Ghys. Musique : Thomas Boulard. Merci aux éditions Verdier, à Inès Carme et à Blandine Fauré. Ce podcast a été enregistré dans les studios du Centre Pompidou.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La lecture était un besoin, un plaisir, une manière d’attendre la vraie vie, celle d’adulte.
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Le titre qu'elle a donné au "Quarto" est à lui seul une promesse tout autant qu'une poétique: "Ecrire la vie". "Non pas ma vie, précise-t-elle, ni sa vie, ni même une vie. La vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous mais que l'on éprouve de façon individuelle."
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J'ai compris peu à peu que le lecteur n'attend rien. Je veux dire, il ne sait pas ce qu'il attend. Parce qu'il lit avec son inconscient, son histoire enfouie, ses désirs, tout ce qu'il ignore ou veut ignorer. Ce que je devais faire, c'était avant tout découvrir mon propre désir, qu'est-ce que j'ai besoin d'écrire et non supposer celui des autres. Ce sont les lecteurs qui rendent mon livre réel, et assignent ou non un usage dans leur vie. Par leurs lettres, leurs paroles au cours de leur rencontre, j'ai pu voir combien écrire sur soi c'est écrire sur les autres. Et surtout ceci : à mon désir de réduire en écrivant la distance entre les mots et les choses, les sensations, par le refus du roman, de la métaphore, du détour, correspond une absence de distance entre le texte et mon lecteur. J'ai constaté que très souvent le lecteur s'approprie mon livre, superposant au texte leur histoire à eux, à la fois même et autre. On me dit "vous avez tenu le stylo à ma place!" au figuré, parfois au propre, le lecteur écrit dans les marges, inscrits ses sensations et émotions entre les mots, comme s'il remplissait le vide , le "je" vide que j'ai tenté d'être en écrivant. En miroir au texte, il m'envoie sa vie dans des textes que je lis toujours avec émotion et émerveillement. Quoi d'autre pourrait provoquer un tel échange entre des gens qui ne se connaissent pas ? Qui pourrait dire que la littérature ne sert à rien ?
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DIMANCHES

Dans la rue sans soleil l'oiseau du dimanche
A cessé de vivre
Un chien hurle à l'amour
Le silence mou crève le ciel
Une cloche aigre sonne dans ma tête
Le rappel des bonheurs oubliés
Tant de jours et tant de dimanches
Qui se glissent dans la mémoire
Une odeur d'automne
C'est la chanson d'un pauvre idiot
Le front cerné par la vitre glacée
Le monde finira un dimanche
A trois heures

15 avril 1962
L'Herne - Ernaux
Poèmes de jeunesse
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