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3,57

sur 1044 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Carmen est un livre que j'ai lu avec ma classe donc dans le cadre scolaire.
Vu que c'est une lecture de cours, le lire n'a pas été particulièrement agréable. Mais en arrivant à la dernière page, je me suis rendue compte que c'était génial! (C'est vrai que c'est un peu bête de penser ça à la fin de l'historie, je suis d'accord avec vous. Mais bon, mieux vaut tard que jamais)
Mérimée nous relate l'histoire d'une jeune gitane nommée Carmen (d'où le titre) qui se sert des hommes à son avantage.
C'est un personnage hors du commun et emblématique. C'est une séductrice hors-paire qui entraînera tous ses amants vers le Mal, vers la déchéance. C'est aussi une femme aimée de son peuple et qui aime et s'attache aux siens. C'est aussi un symbole de la liberté, valeur qu'elle est prête à tout pour faire respecter. Carment est magique, unique et terriblement fascinante.
Mérimée à un plume que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup! Il mêle l'ironie et l'humour à le fois, ce qui lui donne un style bien à lui. Il a su me transporter, me faire voyager dans cet univers troublant.
Une lecture que je n'oublierai jamais!
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Prosper Mérimée, avant d' écrire cette nouvelle, a visité deux fois l' Espagne .
Visites effectuées à des époques différentes. Ceux sont ses souvenirs de voyage qui nourriront ce court récit qui symbolise " la passion destructrice " .
En mission archéologique dans le sud de l' Espagne, le narrateur, rencontre dans la campagne sauvage de l' Andalousie, Don José, un bandit recherché, avec qui il noue quelques liens de sympathie. Il protège sa fuite et
lui évite d' être arrêté par les dragons .
La semaine suivante, à Cordoue, le narrateur fait la connaissance d' une jeune et superbe gitane: Carmen . Cette fois, c' est Don José Navarro qui le sauve du guet-a- pens dans lequel la bohémienne, Carmen, voulait le faire
tomber.Quelques mois plus tard , le narrateur rend visite à José, en prison, et cela à la veille de son exécution .Le bandit lui raconte son histoire : brigadier des dragons, il est devenu déserteur, meurtrier, contrebandier et voleur
par amour pour Carmen. Puis délaissé par la belle gitane, il l' a tuée.
C' est le crime passionnel .Carmen est une femme très belle, et ça, elle le sait mais en plus, elle est rusée et connaît les atouts qu' elle possède : elle sait comment s' y prendre avec les hommes et les envoûter : c' est le type
même de la femme fatale !
Mérimée a crée avec Carmen un type de femme fatale qui a eu un succès mondial : un opéra et plusieurs films ont été tirés de cette nouvelle .
En 1875, le compositeur Bizet l' immortalise à son tour en tirant de sa nouvelle Carmen, l' opéra du même nom .
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Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que l'amour est enfant de Bohème et qu'un toréador doit prendre garde avant d'entrer dans l'arène. « Carmen » de Bizet, pour les Français c'est l'un des trois opéras majeurs (avec « Faust » de Gounod, et « Lakmé » de Delibes) à figurer dans le panthéon mondial de l'art lyrique. Mais si l'opéra a été créé en 1875, la nouvelle de Mérimée, elle, date de 1847.
Mérimée est un peu méconnu dans le paysage littéraire du XIXème siècle. Pourtant la qualité de son style, la variété de son inspiration, son goût pour l'exotisme et le fantastique auraient pu lui valoir une place meilleure que celle que l'histoire littéraire lui a allouée. Mais il est vrai qu'il y avait bousculade de génies et de talents à cette époque…
Prosper Mérimée (1803-1870) nous est connu par sa double casquette : écrivain et archéologue. A ce dernier titre lui revient le mérite d'avoir confié à Viollet-le-Duc la restauration de nombreux monuments comme Notre-Dame de Paris ou la Cité de Carcassonne. Comme écrivain, on lui doit un roman historique (« Chronique du règne de Charles IX – 1829 ») mais surtout un nombre important de nouvelles (dont plusieurs sont devenues très célèbres), basées sur l'exotisme, l'histoire, le fantastique, etc., d'un romantisme affirmé et d'une écriture élégante et racée, quoique peut-être manquant un peu d'émotion.
La nouvelle « Carmen », écrite vers 1845, fut publiée en 1847, et contribua à diffuser l'image d'une Espagne un peu folklorique.
« Carmen » est l'histoire d'un féminicide. le narrateur, qui est archéologue comme l'auteur, fait des recherches en Espagne et se trouve pris dans des embrouilles de contrebandiers, entre Don José (un ancien policier passé du côté obscur) et une jeune et jolie bohémienne prénommée Carmen. Carmen, en latin, veut dire poème. Et cette Carmen-là, je vous jure qu'elle est épique. Aguicheuse comme pas deux, elle fait tomber tous les hommes dans ses pièges. le pauvre Don José, du fond de sa prison, raconte son histoire au narrateur : à la suite de bagarres déclenchées involontairement par la gitane, il en vient à tuer un contrebandier, et poussé à bout par Carmen, qui fait les yeux doux à un beau picador (et non pas un toréador comme dans la chanson) il finit par poignarder la bohémienne aux yeux noirs. C'est pour cette raison qu'il est en prison et attend d'être jugé, et certainement condamné.
La construction de la nouvelle est plutôt bizarre : sur les quatre chapitres, les deux premiers ne servent qu'à présenter les personnages, seul le troisième raconte l'action. le quatrième, qui consiste à un reportage sur les us et coutumes des bohémiens, n'a strictement aucun intérêt narratif.
C'est donc une histoire forte, une histoire de passion, dans la tradition du théâtre romantique. Une histoire de séduction qui se retourne contre la séductrice (jusqu'où peut-on aller trop loin ?), et de l'autre côté une histoire d'obsession sexuelle et sentimentale (les deux vont de pair), doublée bien évidemment d'une jalousie qui, chez une nature violente comme don José, ne peut déboucher que sur le meurtre.
Ami lecteur, amie lectrice, tu peux en toute quiétude prendre ce livre et le savourer.
Mais, prend ga-a-arde
Un oeil noir te regarde !
Mais pas de souci, l'amour t'attend !

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Tout le monde connait l'opéra de Bizet, une oeuvre (trop ?) populaire, avec des airs connus de chacun et une Espagne en carton-pâte. Son livret est adapté d'une nouvelle de Mérimée (publiée en 1847), que peu de gens ont lue. Pourtant, cette oeuvre littéraire est remarquable, quoique très brève. Par là, Mérimée se distingue des prosateurs qui étaient ses contemporains et qui était volontiers prolixes.
C'est une tragédie implacable, qui met en scène, non pas des rois ou des princes, mais un bandit et une gitane hors-la-loi. Le narrateur fait connaissance de Don José, un ancien militaire basque, devenu voleur et meurtrier par amour pour Carmen, une jeune "bohémienne". Le bandit, finalement condamné à mort, raconte son histoire au narrateur juste avant son exécution. Ce n'est pas Don José, mais Carmen, qui est le personnage central: cette création de Mérimée me semble fascinante. Carmen est sensuelle, sans aucun sens moral, mais surtout indomptable. Elle a un côté "diabolique", un peu parce que c'est une gitane, et beaucoup parce qu'elle est faite ainsi. Certes, elle devient la maîtresse de Don José, mais elle le mène par le bout du nez. Puis elle cesse de l'aimer et préfére se faire tuer, plutôt que de se plier à ses demandes.
Tout le récit est mené de main de maître, sans aucune longueur, jusqu'au paroxysme final. L'Espagne, que Mérimée connait bien et qu'il nous présente, est dure et pauvre - loin des clichés de l'opéra qui en a été tiré. Carmen est un vrai petit bijou.
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J'ai étudié cette oeuvre sur les bancs de troisième et si j'ai tant aimé sa lecture, c'est surement parce que mon professeur adorait cette histoire et l'a donc abordé avec grand enthousiasme.

Carmen, c'est une nouvelle composée de quatre chapitres : trois relatent l'histoire, la rencontre entre Don José et Carmen, les récits de leurs vies,… et le quatrième chapitre est entièrement consacré aux bohémiens, leurs vies, leurs coutumes,…

Carmen, cette gitane indomptable, presque sauvage, qui prône sa liberté plus que tout est un personnage haut en couleurs. A travers elle et son histoire, Prosper Mérimée nous offre de très beaux passages sur son caractère obscur et mystérieux, sur sa beauté fatale, sur les descriptions des coutumes et moeurs des gitans et les paysages de Cordoue. Ça donnerait presque l'impression d'être du voyage…
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Carmen est un très beau petit roman, très dense, très bel exercice de perfection dans le noble art d'être romantique. Cette oeuvre, fort belle, avec une langue charmante, ce récit addictif, est une petite perle du romantisme. C'est l'oeuvre d'un homme, qui, avec l'art qui est le sien, nous fait découvrir l'une des plus belles représentations de l'amour fatal. C'est un petit chef-d'oeuvre, de composition, d'abord, d'écriture aussi. Car, c'est cette écriture, ce ton nerveux, condensée en des phrases suggestives, cette manière de raconter, qui fait l'appréciation de cette oeuvre, et son art romantique. Une belle oeuvre du romantisme, et un exercice de style non moins réussi. Surprenant du début à la fin !
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On dit souvent qu'il faut relire ses classiques. Pour ma part, je n'avais, à ce jour, lu aucun écrit de Mérimée. J'ai donc décidé de me plonger dans cette courte nouvelle qu'est Carmen. C'est une découverte, j'ai retrouvé dans Mérimée le style De Chateaubriand; c'est à dire une écriture fluide et reposante ainsi que celui d'Alexandre Dumas pour la qualité de conteur d'aventure.
Une belle histoire d'aventure de hauine, amour et passion.
L'impétueuse Carmen m'a donc donné envie de lire Colomba.
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"L'amour est enfant de bohème, il n'a jamais jamais connu de loi..."
J'ai eu la chance de grandir avec l'histoire de Carmen, femme forte, libre, loin des règles et des convenances.
Le texte de Mérimée, bien que plus distant des contrées hispaniques de l'opéra de Bizet, présente superbement cette histoire passionnante et envoutante.
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A ma grande honte, de Carmen, je ne connaissais que l'opéra et aussi le film avec Julia Migenes-Johnson. Je découvre l'écrit qui a inspiré tellement de versions différentes. "L'amour est un oiseau rebelle". L'amour qui fait faire n'importe quoi, sans mesurer les conséquences. La passion qui détruit, qui détruit tout. Très bon moment de lecture.
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Je ne m'attendais absolument pas à autant aimer ce drame passionnel !

Pendant ma lecture de cette nouvelle, j'ai tout autant été séduite par cette femme qui revendique sa liberté que par la narration.

Carmen est une représentation de la femme forte, connaissant une fin tragique, qui m'a complétement conquise !
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