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3.54/5 (sur 5702 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/09/1803
Mort(e) à : Cannes , le 23/09/1870
Biographie :

Prosper Mérimée est un écrivain, historien et archéologue français.

Né de peintres de talent, il est élevé dans un milieu bourgeois et artistique et il fréquente les salons littéraires. Il y rencontre Victor Hugo, Alfred de Musset ou encore Stendhal dont il s'inspire souvent.

Attiré par le mysticisme et l’Histoire, Prosper Mérimée est influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine.

Si le "Théâtre de Clara Gazul" n'a pas une grande influence, il n'en est pas de même pour ses nouvelles qui jouent sur l'exotisme : la Corse dans "Mateo Falcone" et "Colomba" ou l'Andalousie dans "Carmen", qui inspire l'opéra de Georges Bizet en 1875. Nouvelles qui peuvent aussi faire appel au fantastique comme dans : "Vision de Charles XI", "La Vénus d'Ille" et "Lokis" ou être une reconstitution historique comme dans : "L'Enlèvement de la redoute" et "Tamango".

Prosper Mérimée est aussi connu pour une célèbre dictée, d'une extrême difficulté, qu'il écrit pour distraire la cour de l'Impératrice et de Napoléon III, et pour ses dessins.

En 1844, il est élu membre de l’Académie française au fauteuil de Charles Nodier. Puis, il se ralliera à l'Empire, deviendra historien, traduira la littérature russe et se réfugiera à Cannes à la fin de sa vie.

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Source : www.alalettre.com
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Le chorégraphe Benjamin Millepied imagine un destin contemporain à Carmen, la célèbre héroïne de Prosper Mérimée, qui inspira l'opéra à succès de Georges Bizet (en 1875). Pour le meilleur ou pour le pire ? Réponse avec nos deux critiques, Marie Sauvion et Samuel Douhaire. #carmen #cinéma Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤19Telerama10¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Instagram : https://www.instagram.com/telerama TikTok : https://www.tiktok.com/@teleramafr Twitter : https://twitter.com/Telerama Facebook : https://www.facebook.com/Telerama

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Prosper Mérimée
Souviens-toi de te méfier.


Prosper Mérimée

Devise d'Epicharme gravée en grec à l'intérieur du chaton d'une bague qu'il portait habituellement.


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Il y a dans son expression quelque chose de féroce, et pourtant je n'ai jamais vu rien de si beau.
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" Il me faut la main qui a tiré, l'oeil qui a visé, le coeur qui a pensé... "
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La chevelure, relevée sur le front, paraissait avoir été dorée autrefois. La tête, petite comme celle de presque toutes les statues grecques, était légèrement inclinée en avant. Quant à la figure, jamais je ne parviendrai à exprimer son caractère étrange, et dont le type ne se rapprochait de celui d'aucune statue antique dont il me souvienne. Ce n'était point cette beauté calme et sévère des sculpteurs grecs, qui, par système, donnaient à tous les traits une majestueuse immobilité. Ici, au contraire, j'observais avec surprise l'intention marquée de l'artiste de rendre la malice arrivant jusqu'à la méchanceté. Tous les traits étaient contractés légèrement : les yeux un peu obliques, la bouche relevée des coins, les narines quelque peu gonflées. Dédain, ironie, cruauté, se lisaient sur ce visage d'une incroyable beauté cependant.
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il y a dans son expression quelque chose de féroce, et pourtant je n'ai jamais vu rien de si beau.
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Expliquer le mariage de deux personnes qui n'avaient pas une idée commune peut paraître assez difficile.
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Il y a toujours quelque chose de solennel dans un départ, même quand on se quitte pour peu de temps
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Sa femme, un peu trop grasse, comme la plupart des Catalanes lorsqu’elles ont passé quarante ans, me parut une provinciale renforcée, uniquement occupée des soins de son ménage. Bien que le souper fût suffisant pour six personnes au moins, elle courut à la cuisine, fit tuer des pigeons, frire des miliasses, ouvrit je ne sais combien de pots de confitures. En un instant la table fut encombrée de plats et de bouteilles, et je serais certainement mort d’indigestion si j’avais goûté seulement à tout ce qu’on m’offrait. Cependant, à chaque plat que je refusais, c’étaient de nouvelles excuses. On craignait que je ne me trouvasse bien mal à Ille. Dans la province on a peu de ressources, et les Parisiens sont si difficiles !
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Colomba balbutia quelques mots de remerciement et s’empressa de suivre la femme de chambre de miss Nevil pour faire à sa toilette les petits arrangements que rend nécessaires un voyage à cheval par la poussière et le soleil.
En rentrant dans le salon, elle s’arrêta devant les fusils du colonel, que les chasseurs venaient de déposer dans un coin.
— Les belles armes ! dit-elle ; sont-elles à vous ?
— Non, ce sont des fusils anglais au colonel. Ils sont aussi bons qu’ils sont beaux.
— Je voudrais bien, dit Colomba, que vous en eussiez un semblable.
— Il y en a certainement un dans ces trois-là qui appartient à della Rebbia, s’écria le colonel. Il s’en sert trop bien. Aujourd’hui quatorze coups de fusil, quatorze pièces !
Aussitôt s’établit un combat de générosité, dans lequel Orso fut vaincu, à la grande satisfaction de sa sœur, comme il était facile de s’en apercevoir à l’expression de joie enfantine qui brilla tout d’un coup sur son visage, tout à l’heure si sérieux.
— Choisissez, mon cher, disait le colonel.
Orso refusait.
— Eh bien ! mademoiselle votre sœur choisira pour vous.
Colomba ne se le fit pas dire deux fois : elle prit le moins orné des fusils, mais c’était un excellent Manton de gros calibre.
— Celui-ci, dit-elle, doit bien porter la balle.
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Je me couchai ; mais le sommeil fut long à venir. Toutes les scènes de la journée se représentaient à mon esprit. Je pensais à cette jeune fille si belle et si pure abandonnée à un ivrogne brutal. Quelle odieuse chose, me disais-je, qu’un mariage de convenance ! Un maire revêt une écharpe tricolore, un curé une étole, et voilà la plus honnête fille du monde livrée au Minotaure ! Deux êtres qui ne s’aiment pas, que peuvent-ils se dire dans un pareil moment, que deux amants achèteraient au prix de leur existence ? Une femme peut-elle jamais aimer un homme qu’elle aura vu grossier une fois ? Les premières impressions ne s’effacent pas, et j’en suis sûr ce M. Alphonse méritera bien d’être haï…
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