La Vénus d'Ille

Le narrateur, un Parisien expert en archéologie, se rend au pied du Mont Canigou dans les Pyrénées Orientales chez un antiquaire passionné afin qu'il le guide vers les monuments et merveilles antiques dont regorge sa région. Son hôte lui réserve une surprise de taille avec cette splendide et mystérieuse Vénus, parfaitement intacte, qu'il s'enorgueillit d'avoir « trouvée dans la terre comme une truffe »

Parue en 1837, cette courte nouvelle flirte avec le fantastique et l'art, une combinaison qui aurait pu être captivante mais j'avoue ne pas avoir accroché. Globalement, j'ai plutôt manqué d'empathie. La faute principalement au narrateur, que j'ai trouvé passif, apathique et suffisant. (J'ai d'ailleurs également trouvé qu'il était plus enclin à émettre des hypothèses ou des jugements sur ses hôtes que sur l'objet même de sa visite : l'art !) La faute sans doute aussi à cette opposition, ou confrontation, un peu trop frontale et tranchée selon moi entre les croyances ou peurs irrationnelles et la logique rationnelle (ou pseudo rationnelle). L'auteur joue pourtant avec les suggestions, mais c'est peut-être un peu trop téléguidé, car j'ai eu l'impression qu'on me forçait la main pour choisir un camp et qu'aucun des deux ne me convenait.

Cela étant, l'écriture est agréable et fluide. En soi, c'est déjà appréciable. J'ai également pris plaisir à l'évocation des coutumes locales. Elles apportent un peu de vie à ce roman. Mais je n'ai pas été envoutée par cette Vénus à la beauté féroce.

Une histoire surprenante pour cette nouvelle fantastique qui se lit très vite.

J'ai enfin pu relire cette nouvelle, plutôt agréable même si le début était un peu long, avec cette petite touche de fantastique à la fin.

J'ai du lire ce livre pour le cours de Français.

En fait, contre toutes attentes, j'ai bien aimé l'histoire. Elle n'est pas assez longue pour que je dise l'avoir adorée.

Par contre, j'ai du le lire deux fois pour bien comprendre mais cela ne m'a pas dérangé..

Stressant mais court.
Une bonne illustration du conte fantastique, d'où son étude en classe de quatrième.

Je n'ai pas beaucoup apprécié ce livre car les mots employés était trop complexe et je n'ai pas compris tout les moments, les passages de l'histoire à cause de ça. L'histoire était très fantastique, elle parlait d'une vénus et je n'ai pas accrochée au thème .

Margaux C.

Mérimée montre autant de talent dans le fantastique que dans le réalisme ; il porte un regard pertinent sur la société de son temps, sait aussi bien en brosser les moeurs les plus risibles que les âmes les plus grandioses.
Virtuose, passionné des belles lettres, d'archéologie et d'aventure, il se révèle tour à tour un talentueux narrateur, un journaliste exercé, un humoriste étonnant.

Malheureusement, je demeure toujours aussi hermétique à la nouvelle, un genre dont le format ne permet jamais d'aller au bout d'un portrait, d'une problématique, d'une description.
Le style de Mérimée, même si je le reconnais très talentueux, n'en est pas moins une pâle copie des grandes plumes françaises de son siècle et je me morfonds toujours à ne plus trouver dans cette période si prolixe aucun plaisir littéraire... quel dommage !

Petite déception littéraire après avoir terminé ce livre !
Je ne sais si cela est dû à la rapidité de l'histoire qui me donne une impression de bâclé, ou si je ne suis tout simplement pas réceptive à l'univers de l'auteur...
Pour autant, j'ai réellement apprécié les références antiques, l'univers décalé et l'humour dégagé (surtout autour du monde parisien et sa vision à l'époque).
Même si pas complètement séduite, je pense qu'il s'agit d'une oeuvre à lire au moins une fois !

J'ai découvert Prosper Mérimée avec son œuvre Carmen que j'ai adoré. Et j'avais certes adoré l'œuvre mais pas seulement, sinon aussi son écriture addictive et très bien menée. J'ai retrouvé cette qualité d'écriture... Mais rien de plus. La Vénus d'Ille m'a semblée plate, sans intérêt, si ce n'est le dernier chapitre qui se détache un peu des autres en terme d'intérêt de lecture. Il m'a un peu plus accroché que les précédents. J'aurais aimé que le livre commence par son dernier chapitre et continu autrement. le reste m'a semblé être comme si on retranscrivait un repas de famille : ennuyeux.

Une histoire courte (une trentaine de pages) dans la tradition du fantastique, sympa mais sans plus. Seul point notable : le style de prose est léger et aéré par rapport aux standards de l'époque, qui consistaient souvent en des phrases très longues, surchargées d'adverbes et d'adjectifs.