Vampyria Inquisition, tome 2 : Les Vendanges pourpres (BD)

Château de Chambord. L'heure de la nuit interminable, bacchanale de vin et de sang, « carnaval de plaisirs et de douleurs » a sonné.
Mandaté par le Roy de France et accompagné de son ombre Faustin, Sylvère du Laurier devenu inquisiteur espère enfin libérer Daphné toujours retenue prisonnière par la collectionneuse.
Mais rien ne se passe comme prévu…. et cette dernière parvient à s'enfuir.
Il faudra à Sylvère s'allier les efforts de Sophie fille du comte de Chambord nouvellement inquisitrice et de son ombre Shao Ming pour espèrer enfin anéantir celle qui est aussi appelée la duchesse de Cocagne où l'ogresse.
Le rythme de ce T2 est enlevé, le dessin et les couleurs toujours aussi travaillé.

Une belle découverte et une adaptation réussie de l'ucronie romantique et frissonnante inspirée des romans de Victor Dixen.
Incontournable pour les amateurs d'imaginaire!

La thématique des vengeances pourpres est aussi glaçante qu'intéressante. le comte de Chambord, un noble vampyre, donne un bal masqué aussi sanglant que non autorisé, mais personne n'a encore jamais pu le prendre en défaut.
La bande dessinée est plaisante à suivre, l'univers est riche et complexe. le graphisme et le scénario sont plutôt qualitatifs et nous emportent. Avec sans doute comme limite la densité de l'univers.
De belles mises en formes : parchemin, cartes, etc. nous aident à l'immersion.
Un groupe insolite est dépêché en mission. Ils se font passer pour d'autres personnes, et sont ainsi en danger. Mais un autre est aussi la perte de l'amour pour l'un, et la perte de sa position sociale
pour l'autre, qui leur font perdre la tête, et commettre des actes qui pourraient se retourner contre eux.
Faustin se fait passer pour le domestique, alors que c'est lui qui a des origines nobles, autant dire qu'il le prend très mal. Son fidèle Piquemouche est toujours là pour le servir. Faustin nous réserve
également quelques scènes drôles. Oui, il y a une raison à cela, que ce soit Sylvère qui se fait passer pour le noble.
Le graphisme a quelque chose qui s'imprime dans la rétine, il le fait encore plus quand il prend plus de place sur une page, qu'il y a moins de cases. Et il participe fort bien à donner des cauchemars,
du moins à mettre l'ambiance.
Le scénario ne se repose pas sur ses lauriers, il nous offre pas mal de retournements, de surprises et nous fait bien valser.
Prêt à assister à un bal sanglant, à revoir certains personnages, en connaître d'autres ?

Une lecture sympathique même si je suis un peu restée sur ma faim.

J'étais ravie de retrouver notre duo improbable lancé dans leur première mission.

L'ambiance est toujours prenante, et j'aime vraiment l'univers créé par l'auteur, avec cette Magna Vampyria, les règles et surtout ceux qui veulent les enfreindre.

Il y a aussi un point que j'ai beaucoup apprécié avec le personnage de Sophie, le contraste qu'elle a par rapport à ses semblables était intéressant.

Le dénouement m'a un peu surprise. Je n'ai pas compris s'il y aurait un autre tome. J'espère !!

Mais autrement j'ai apprécié ma lecture.

Tels les vampires de ce récit, nous voilà à nous délecter des pages qui défilent à un rythme effréné. La course folle après la collectionneuse continue jusqu'aux portes du château de Chambord. Rien que ça. C'est un régal ! Tant pour les amoureux des contes vampiriques que pour les amateurs d'Histoire. Car même si chronologiquement, l'aventure se déroule en 2015 (an 299 de l'ère ténébreuse dans le scénario), des faits historiques semblent se répéter inlassablement. Cette fois-ci, c'est la fronde contre le gouvernement du Roi Louis XIV !
Un contexte que Victor Dixen manie avec brio pour présenter à la fois la menace venant des princes “de sang” et la population prête à se rebeller. C'est qu'à Chambord, c'est un petit état dans l'état. le comte outrepasse ses droits avec allégresse et cherche plus que jamais à supplanter le roi de France. Autant dire que notre loyal Sylvère aura fort à faire entre sa mission principale et celle de récolter des preuves des exactions du comte...
Le graphisme d'Eder Messias est toujours un savoureux mélange d'élégance et d'effervescence de sang mis en valeur par la colorisation flamboyante de Giulia Priori. le sang et les crocs acérés étincellent sous la lumière de la lune, les costumes ondoient lors des balles, se parant des mille et uns dégradés tandis que les visages des protagonistes exhalent la personnalité de chacun. Reste cet aspect parfois figé qui se noie malgré tout dans l'ensemble qui se veut riche en rebondissements.
Voilà des vampires comme on les aime, comme Lestat interprété par Tom Cruise dans “Entretien avec un vampire”, comme tant d'autres seigneurs de l'ombre loin des néo-vampires luisant dont on ne citera pas les noms... le contexte de la France sous Louis XIV est idéal pour ces récits et le rendu du machiavélisme de certains, de la lâcheté d'autres et de la bravoure de ces héros qui n'ont pas le choix... moi, je vous le dis : il faut vraiment que j'entame la lecture des romans. Car s'ils sont aussi bien que ces deux tomes, ça ne peut être que du bonheur à lire !
Lien : https://sambabd.net/2024/03/..

Aussitôt achetée, aussitôt lue !

Après plusieurs mois d'attente, je peux enfin découvrir la suite des aventures de Sylvère et Faustin à travers les magnifiques illustrations de Eder Messias.

Je ne m'attarde pas sur l'intrigue pour éviter de spoiler ceux qui n'auraient pas lu le premier tome. Cependant, elle m'a beaucoup plu et continue de montrer les différents camps présents au sein de la Magna Vampyria. J'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages ainsi que la fin qui je trouve conclut bien cette duologie.

Les nouveaux personnages sont intéressants, notamment le comte de Chambord et il est plaisant de retrouver certains personnages présents dans les romans, dont un en particulier !