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3,97

sur 462 notes
Cette histoire s'inspire d'un endroit réel , situé dans le nord-est du Japon, dans la préfecture d' IWATE . Un jour , un homme a installé une cabine téléphonique dans le jardin de sa maison, au pied du KUJIRA-YAMA- le mont de la baleine , tout proche de la ville d'ÔTSUCHI, l'une des régions les plus touchées par le tsunami du 11 MARS 2011 . À l'intérieur, un vieux téléphone noire qui n'est pas branché emporte des voix dans le vent . Des milliers de personnes s'y rendent en pèlerinage chaque année
Résumée
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Un roman très tendre et délicat sur la perte de proches et le processus de deuil et de résilience.

Ce roman se base sur une initiative qui a existé au Japon après le tsunami de 2011, où un homme a installé dans son jardin une cabine téléphonique, reliée à rien, uniquement au vent et dans laquelle les personnes qui le souhaitaient pouvaient venir parler à celles et ceux qu'ils avaient perdus.

L'auteure s'est inspirée de ces faits pour imaginer un homme et une femme qui, suite à la perte de proches, viennent se consoler dans cette cabine et se rencontrent sur ce lieu.

Magnifique de délicatesse et de sensibilité.
Très touchant !
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J'avais très envie de lire ce livre, essentiellement pour son point de départ, cette cabine téléphonique qui existe vraiment et qui permet à tant de gens de « communiquer » avec les proches qu'ils ont perdus. Pour un peu, j'irais au Japon rien que pour ça. (Mais, après la lecture de ce roman, je me dis aussi que je peux parler à mes morts sans avoir recours à un objet intermédiaire. Après tout, le vent, en Provence, ce n'est pas ce qui manque. Qui sait jusqu'où il pourrait porter mes paroles ?)

J'avais aussi envie de le lire parce que j'avais vu passer un premier avis hyper positif chez Audrey en juin dernier et un autre beaucoup moins enthousiaste chez Roz en février. Mon avis à moi se situe un peu entre les deux. Je ne connais pas assez la littérature japonaise pour sentir le poids du regard occidental qu'évoque Roz. (L'autrice est italienne, mariée à un Japonais.) Personnellement, cet aspect ne m'a donc pas gênée. Mais j'ai été plus touchée finalement par les histoires des personnes que croisent Yui et Takeshi que par le couple lui-même. Je suis restée spectatrice face à eux, l'autrice me racontant leur histoire sans réellement parvenir à m'impliquer émotionnellement.

Mais je suis tout de même très contente d'avoir lu ce court roman plein d'espoir et de poésie et je ne suis pas près, grâce à Laura Imai Messina, d'oublier le Téléphone du vent !
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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Sans conteste très beau et poétique ... mais pas ma tasse de thé, j'ai trouvé certains passages très longs et lents ... Peu d'action, en même temps quoi de plus normal pour un roman sur la résilience. le téléphone du vent existe vraiment, ça fait rêver ce type d'endroit où la bienveillance règne.
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Un très beau roman sur le deuil, la reconstruction et la renaissance . Un livre poétique où la nature est présente, les mots leur importance et leur douceur alors que le vécu des personnages est douloureux. Des personnages attachants, profonds; des manières d'exprimer sa souffrance . Une autre culture, avec ses petits riens du quotidien japonais qui plonge le lecteur au pays du soleil levant. Paradoxalement, c'est un livre doux avec une certaine légèreté qu'on ne lâche pas , qui parle au coeur et qui transmet un message d'espérance.
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Ce que nous confions au vent est tout d'abord l'histoire de Yui qui a perdu sa mère et sa fille dans le tsunami de 2011 au Japon. Animatrice dans une radio, elle va découvrir l'existence d'une cabine téléphonique qui permet de communiquer avec les proches disparus.

Elle décide alors de se rendre sur place mais elle n'aura finalement pas le courage de décrocher le téléphone pendant de nombreuses années mais au fil de ses venues, elle va rencontrer Takeshi, veuf et père d'une petite fille devenue muette suite au drame et des liens forts vont se créer entre eux.

C'est un roman magnifique et poignant qui aborde le thème sombre et complexe du deuil, mais la plume de l'auteur en fait un roman doux, délicat et poétique. Après la douleur et la difficulté d'y faire face vient la reconstruction, la compassion, la résilience et l'amour.

J'aurais aimé en savoir plus sur la création de cette cabine téléphonique et sur son créateur mais Laura Imai Messina a choisi de la raconter à travers ceux qui l'utilisent.
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Une belle couverture, un titre qui annonce le mystère et la poésie, et un fait réel inspirant. Je ne vais pas revenir encore une fois sur le téléphone qui permet de parler aux morts. Certains journalistes en ont déjà parlé en long et en travers. Mais ont-ils vraiment lu le livre ?
Il s'agit à la base d'un hommage pour les victimes du tsunami du 11 mars 2011 en prenant des distances volontairement avec ceux de Fukushima. Malheureusement, je suis passé à côté. On force le mouvement. On sait déjà ce qu'il adviendra des deux personnages qui se rencontrent sur ce lieu mythique. L'exemple le plus frappant, c'est la manière dont est amené le miracle, en mettant un autre juste avant, avec les chants du bus, qui paraît tout, sauf réaliste. Laura Imai Messian est une italienne donnant des cours de sa langue natale au Japon. Son livre a donc été traduit. Ici aussi, je pense que certaines formules auraient pu être mieux choisies. Est-ce ce que ça m'aurait fait rentrer un peu plus dans cette histoire ? Je ne pense pas, le style a fait qu'il m'a manqué l'empathie. À force de pudeur, et, de ne pas dévoiler les pensées les plus profondes, on en devient distant nous aussi.
Dommage !
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Sur le mont Kujira-yama se trouve une cabine téléphonique. C'est le téléphone du vent et il n'a pas été inventé pour les besoins de ce roman. Il existe vraiment. C'est une cabine en haut d'une colline balayée par les vents, repère privilégié des appels vers l'espoir, un besoin vital pour ceux qui restent de questionner pour pouvoir continuer. de libérer la parole. Et le vent répond.

Ce roman je l'ai lu après m'être plongée dans plusieurs romans japonais. Je me suis précipitée sur ce roman à cause des cerisiers en fleurs sur la couverture et l'idée fabuleuse de cette cabine, sans prêter attention au nom de l'auteur. Les auteurs japonais même lorsqu'ils sont traduits ne perdent en rien de cette petite essence propre à leur culture. La façon de raconter leurs histoires, de nous plonger dans leur univers, est tellement délicate.

Dans ce roman écrit par Laura Imai Messina, je n'ai pas ressenti le dépaysement que j'attendais en partant si loin. L'histoire est très bien écrite, le roman est très émouvant. Il est comme un témoignage et un hommage aux victimes du tsunami du 11 mars 2011. On y partage les vies croisées de Yui et de Takeshi qui se rencontrent dans le jardin de Bell Gardia, on fait connaissance avec le gardien, mémoire du lieu. Les petits chapitres d'énumération, de notes, de listes, de choses à penser m'ont beaucoup plu.

Mais, j'ai été un peu déçue lorsque dès les premières pages j'ai senti par le style occidental que la magie japonaise ne serait pas au rendez-vous.

C'est un souvenir très partagé que je garderai de ce roman.
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Un très très beau roman tout en douceur et délicatesse.
"Le vent est là respiration de Dieu",cette phrase résume en elle seule la beauté de ce roman.
Peu importe que vous soyez croyants ou non,peu importe que vous doutiez ou non ,il touche à quelque chose que nous avons tous en commun,la vie et la mort.
Ainsi elles sont complices ,liées et nous apprennent à nous reconstruire ,à avancer et à renaître.
Ce roman a la force de donner au mot deuil son sens qui est utilisé à tort et à travers grâce à l" histoire de cette maman,de cet époux, de ce père et biensûr du vent.
Une très très belle découverte .
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L'auteur est italienne mais on retrouve dans ce beau roman toute la poésie d'une certaine littérature japonaise. L'écriture est belle, pudique, toute en retenue et en suggestion. le thème est fort et triste mais ne tombe jamais dans le pathos - bien au contraire. C'est un message plein d'espoir qui nous est livré dans ce roman.
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