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3,97

sur 462 notes
Lu en 2022. Une jolie découverte, faite grâce une collègue.
Un roman délicat et poétique, qui parle de traumatisme, de deuil et de résilience. Une plume qui dissèque les sentiments de chacun des protagonistes, de façon authentique et pudique à la fois.
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J'ai immédiatement été emportée dans ce roman ; comme une belle rencontre, j'ai senti qu'il était juste pour moi au moment où je le lisais, la thématique du deuil étant malheureusement présente dans ma vie actuellement.

Même si le sujet est triste, ce roman n'est que douceur, poésie et étonnamment Optimiste. C'est une histoire qui parle de la mort, du deuil, et pourtant il parle simplement et ardemment de la vie. C'est un récit sur la résilience, la douloureuse reconstruction de soi, de sa vie, après la perte d'un être cher. À travers toutes les personnes que Yui croisera sur ce chemin (qui pourraient être moi, qui pourraient être vous), l'autrice nous montre qu'il n'y a pas une seule façon de faire son deuil : il y en autant qu'il y en a de personnalités. Il n'y a pas de chemin exemplaire à suivre, le meilleur est celui qui est propre à soi.

Au-delà de l'histoire qui m'a touchée et de cette cabine téléphonique à haute valeur spirituelle, j'ai apprécié la plume poétique de l'autrice (j'ai d'ailleurs surligné de nombreux passages) et les chapitres "hors sujet" qui ponctuaient le récit, un peu à la manière de l'Encyclopédie relative et absolue dans les Fourmis de Werber, qui parlent de musique, de bonheur d'enfant, de listes de courses, de la vie tout simplement.

J'ai donc infiniment aimé cette histoire même s'il lui manquait un petit "quelque chose en plus" pour en faire un coup de coeur. Peut-être est-ce le fait que je ne me suis par contre pas attachée aux personnages, la narration à la troisième personne mettant directement une certaine distance ? En tout cas, je vous recommande vivement ce livre qui, loin de vous plomber le moral, vous offrira une petite parenthèse de douceur et d'espoir.
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Une très belle histoire, nous suivons la rencontre entre Youi et Takeshi dans ce très beau jardin où vit le téléphone du vent.
L'histoire parle beaucoup des vivants qui ont survécu à des traumatismes. Et les liens qu'ils arrivent ou pas à tisser avec leurs morts, grâce à ce téléphone.
Une histoire qui marque les vivants.
Dans ce lieu magique qui existe réellement.
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C'est une histoire tragique au départ, celle de nombreux Japonais qui ont perdu un proche : la guerre, la maladie, un accident ou encore le tsunami de 2011. Comment continuer sa vie alors que le sentiment de perte imprègne chaque instant qui suit ?
Un couple a installé une cabine téléphonique dans son jardin : le Téléphone du centre est mis à disposition de tous et toutes. Pouvoir parler avec ses disparus, leur confier sa peine, leur parler de ces petits riens qui montrent que la vie continue malgré tout sans eux…
Notre regard se portera sur Yui qui a perdu sa mère et sa fille et sur Takeshi, dont la femme est morte. Il y aura aussi d'autres personnages, en filigrane. Au fil de l'histoire s'esquisseront des vies, celles d'avant et celles d'après, que l'on aimerait apaisées.

Ce roman italien qui se passe au Japon est basé à partir d'une histoire vraie, celle de cette cabine téléphonique pour parler aux proches disparus. J'ai trouvé cette histoire intéressante mais sans être emballée. Ça reste cependant un bon moment de lecture.
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Je viens de terminer ce très joli livre sur le deuil, la résilience, la capacité d'aimer à nouveau et à se reconstruire. Laura Imai Messina nous emmène dans Japon moderne et poétique. Des mets exquis, des couleurs, des odeurs. Un ouvrage tout en délicatesse, comme un sourire contenu.
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Un traitement trop mièvre et une histoire sans intérêt. C'est dommage !
J'aurais vraiment voulu aimer ce livre sur la résilience se déroulant dans le Japon post-tsunami, mais les personnages sont caricaturaux et les inter-chapitres d'une sensiblerie extrême.
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« Ce que nous confions au vent » est un très beau roman, particulièrement poétique, émouvant sans être larmoyant.
Cependant, je trouve personnellement qu'on perd parfois un peu le fil de la lecture, mais j'imagine que cela est dû au style d'écriture de l'auteure
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Animatrice radio à Tokyo, Yui traverse la vie comme une automate depuis la mort de sa mère et de sa petite fille dans le tsunami de 2011. Lors d'une émission, un auditeur lui apprend l'existence d'une cabine téléphonique dressée sur une colline du mont Kujira-Yama, dans laquelle des personnes endeuillées viennent en pèlerinage pour que leurs messages déposés au creux du combiné soient portés par le vent jusqu'à leurs défunts.

Malgré la nausée qui l'envahit dès qu'elle aperçoit cette mer qui a tout détruit sur son passage, Yui entreprend un long voyage jusqu'au lieu-dit de Bell Gardia. Là-bas, elle fait la rencontre de Takeshi, un jeune veuf dont la petite fille refuse de parler depuis la mort de sa mère. C'est ensemble qu'ils vont revenir très régulièrement dans ce jardin balayé par le vent où de nombreuses âmes esseulées partagent leurs histoires ; mais Yui, elle, ne parvient pas à franchir le seuil de la cabine…

Ce récit est une petite merveille de délicatesse, un de ces baumes à l'âme à garder près de soi quand résonne le chagrin indicible de la perte… Par petites touches comme si elle dessinait des esquisses en écrivant, avec de tendres intermèdes sur les petits riens qui nous raccrochent à nos souvenirs et à notre survie dans le deuil, Laura Imai Messina nous parle avec pudeur de la souffrance de désapprendre, de la frontière si fine entre le monde des vivants et le royaume des morts, et de ce besoin parfois viscéral de créer nos rituels pour garder nos défunts près de nous.

« Ce que nous confions au vent » est aussi, à rebours de l'hystérie contemporaine, un éloge du temps qui passe, le seul apte à nous apprendre à panser nos plaies, vivre avec nos fantômes, laisser l'amour éclore doucement, s'autoriser (enfin) au bonheur… et trouver notre endroit à nous pour parler avec l'être cher disparu.
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J ai aimé ce livre tout en discrétion. Les chagrins, le cheminement vers le mieux être sont écrits de façon pudique. Faire son deuil n est jamais simple, les tragédies sont évoquées ici par touches subtiles, la lenteur et le temps ont toute leur raison d être.
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Ce livre ne mérite que des éloges…
L'écriture est délicate et poétique, l'auteure parvient à nous parler du deuil avec tact, délicatesse et …réalisme…
Les personnages sont si vrais, si touchants…Leur souffrance nous atteint en plein coeur et la manière dont ils arrivent à se « reconstruire » nous donne une belle leçon de vie, de courage, de persévérance, ... Ils expriment leurs sentiments avec pudeur et grand respect, leurs ressentis avec honnêteté.
Ce roman poignant est une véritable ode à la vie, à l'amour, à la compassion, à la solidarité…
La cabine téléphonique dont il est question dans ce roman existe vraiment, elle appartient à l'origine à Mr Itaru Sasaki, qui n'a pas hésité à convier toutes les personnes endeuillées par le tsunami de 2011, à venir confier au vent tout ce qu'ils ne peuvent plus confier à leurs chers disparus.
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