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3,97

sur 462 notes
Ce livre est dédié aux victimes du tsunami de 2011.Ce roman est d'une forte intensité émotionnelle. Fukusima et sa centrale nucléaire avait plus retenu l'attention du monde, mais une ville de 20'000 habitants a disparu sous les eaux dont la fillette et la mère de Yui. Yui apprend qu'une cabine téléphonique avec téléphone sans fil attire les désespérés qui viennent parler à leurs disparus. La douleur de Yui est trop forte, elle ne s'approche pas, reste dans le jardin et remarque un homme qui porte la même tristesse. Ils deviennent amis. Parfois, en regardant la mer, elle est prise de nausées, mais peu à peu la souffrance s'apaise, le présent prend le dessus. Ce récit montre le pouvoir de résilience et surtout l'amour de son entourage qui lui permettra de se reconstruire. Récit émouvant, magnifique. JB
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Ce livre est un émouvant récit de résilience, de deuil, de reconstruction traité avec totale justesse et pudeur.
Le « point de départ » est le tsunami de 2011, relativement peu évoquée en France alors que le drame de Fukushima avait fait les gros titres. Un lieu réel présent au Japon a inspiré ce livre : le téléphone du vent.
Nous suivons toutes les étapes via Yui qui m'a tellement touchée. Elle va apprendre à accepter de nouveau les petits et grands bonheurs de la vie.
De plus, la culture nipponne est bien présente.
L'originalité est une alternance entre des chapitres « récit » et des chapitres plus « anecdotiques ».
▫️
J'ai passé un excellent moment en écoutant ce livre.
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Pour écrire ce roman, Laura Imai Messina est partie d'un fait réel: quelqu'un a vraiment installé un téléphone du vent dans son jardin. J'ignorais cela jusqu'à lire la quatrième de couverture de ce livre. Je trouve que c'est un très beau geste: donner aux gens la possibilité de pleurer leurs morts, de leur parler, de se raconter, tout cela dans un décor différent de celui où ils ressassent leur chagrin, c'est une idée très attentionnée, pleine de compréhension, de compassion, et teintée d'abnégation. En effet, il faut être là pour accueillir ceux qui viennent confier leurs mots au vent.
[...]
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Merci à Netgalley et Audiolib pour cette écoute de grande qualité pour un texte qui ne l'est pas moins.

La voix claire de Clara Brajtman correspond pleinement à cette histoire si touchante, du cheminement des deux personnages en deuil dans le Japon contemporain.
Rien de morbide, ni de larmoyant, mais plutôt des rencontres modestes qui s'ajoutent les unes aux autres pour créer un réseau de survivants qui vivent du mieux qu'ils peuvent avec le chagrin et la perte... Et la vie qui revient un peu par effraction.

La prononciation des noms propres en japonais, le phrasé, les pauses musicales, tous ces effets travaillés produisent un récit audio où l'on est totalement emporté aux cotés des personnages, à Bell Gardia.

Cinq heures d'écoute dans un dépaysement total, parsemé d'émotions fortes.
Un livre audio que je recommande vivement.
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« 𝑂𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠, 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠, 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 ; 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑠'𝑖𝑙 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡. »

Yui a perdu sa petite fille et sa mère lors du tsunami de 2011 ayant eu lieu au Japon. Evidemment dévastée, elle passe son temps au travail et n'a plus goût à la vie. Un jour, à la radio, quelqu'un parle d'une cabine téléphonique qui se trouve dans un jardin nommé Bell Gardia. Elle permet à chaque personne souhaitant se confier à ses proches disparus, de décrocher le téléphone et de leur laisser un message.

Yui va s'y rendre mais ne va pas réussir à s'exprimer. Elle va donc observer les personnes venant se confier, rencontrer des personnes, notamment Takeshi, un père veuf et reprendre sa vie en main.

Elle va se rendre tous les mois dans ce jardin et pouvoir nouer une relation avec Takeshi en lui parlant de sa douleur, lui expliquer ce qu'elle traverse et être une oreille attentive pour lui également.

Ce roman est si doux, si délicat, si beau. Il aborde la mort et le deuil d'une façon subtile et pudique.

On est touché par l'histoire de Yui et de tous ceux qu'elle rencontre. On l'est encore plus quand on sait que ce drame a réellement touché de nombreuses personnes et que cette cabine existe bel et bien.

On est saisi par la difficulté de surmonter une perte et par celle d'exprimer ce que l'on a sur le coeur à ceux qui sont partis.

C'est donc un tourbillon de tendresse, de beauté, de résilience, de courage, d'amour et de bienveillance. Ces quelques pages nous transportent au Japon, dans un moment hors du temps pourtant bien réel et éprouvant. À lire et relire !

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« Ce que nous confions au vent » est un sursaut en plein coeur de la vie pour parler avec les défunts. Yui est journaliste et a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami de 2011. C'est lors d'une interview qu'elle est bouleversée par le témoignage d'un homme qui se rend très souvent dans une cabine téléphonique au milieu de nulle part pour partager des moments délicats avec son épouse disparue. le téléphone du vent c'est un peu comme le kintsugi, il répare non pas les objets cassés mais les âmes fracassées. Yui décide de se rendre sur les pentes du Mont Kujira-Yama à Bell Gardia pour établir une relation avec sa mère et sa fille. Mais une fois sur place, trouvera-t-elle les mots ? A Bell Gardia elle y rencontrera Takeshi qui lui aussi veut parler à sa femme disparue pour apprendre à continuer à vivre sans elle et surtout pour que sa petite fille récupère ce qu'elle a perdu, la parole. A qui peut-on parler si ce n'est à notre mère, à notre père, à notre enfant disparu pour leur dire que finalement ce qui est trop lourd à porter nous voulons le partager avec eux grâce au téléphone du vent qui emporte les voix vers le firmament. Laura Imai Messina nous en dit long avec ce très beau livre sur la force de la résilience car où puise-t-on la force pour se relever d'un sommeil qui se noie dans les profondeurs de l'infini ? C'est un livre d'une grande beauté et d'une grande profondeur qui mérite toute notre attention.
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Sublime hommage aux victimes du Tsunami de mars 2011 au Japon, ce roman nous raconte un lieu créé par un couple dans la région sinistrée.
Un jardin, Bell Guardia, avec une cabine téléphonique non reliée où l'on peut venir parler à ses disparus. Un lieu absolu de résilience, où « l'ici-bas est relié à l'au-delà ».

Ce livre est une lumière au fond du tunnel. C'est doux, raffiné et bouleversant. L'auteure a un profond respect pour le Japon et ses traditions envers les disparus et les anciens.
Le thème pourrait faire peur mais c'est une lecture qui apaise. Si vous avez connu un grand deuil, il est inévitable d'imaginer ce que vous confieriez au vent dans cette cabine sans fil. Je l'ai fait et ça m'a fait un bien fou.

Êtes-vous tentés par cette histoire lumineuse ?

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Quel magnifique roman. Quel hommage émouvant aux victimes du tsunami de 2011. Quel hommage à tous nos défunts. Ce roman est poétique, doux. Il est empli d'humanité, de soutien, d'accompagnement. Je trouve cela tellement beau de gravir un mont, de décrocher un téléphone et de parler à l'autre, de lui dire tout ce que nous avons envie: l'engueler parce qu'il est parti, pleurer son manque, lui dire qu'on l'aime, lui raconter ce que l'on devient, lui dire tout ce que nous avons jamais osé lui dire. Cette symbolique de se confier au vent, de lui confier nos paroles afin qu'il les apporte au défunt est touchant, émouvant. C'est garder un lien toujours avec l'autre.

Dans « Ce que nous confions aux autres », l'auteure nous raconte des vies, des drames, des espérances, des rencontres, des volontés, des résiliences. On prend encore plus conscience du drame vécu par ces gens lors du tsunami. On comprend leur détresse, leur souffrance. Avec Yui et Takeshi, on va assister à leur reconstruction, à la naissance de sentiments, à la vie qui reprend au final. Ce livre est un concentré de bienveillance, d'empathie, de soutien, d'amour. C'est beau. C'est tendre. C'est poétique. C'est émouvant. C'est doux. J'ai aimé monter au mont Kujira-yama, faire la rencontre de deux belles personnes, d'échanger avec le gardien de la cabine téléphonique, de partager un moment de vie avec ces personnes venues se confier au vent. Ce Téléphone du vent est beau dans tous les sens du terme et l'auteure a su donner une note plus que jolie à son récit, à leurs histoires. « Ce que nous confions au vent » est un roman très humain!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Ce livre est un hommage rendu aux victimes du tsunami de Fukushima. L'auteur nous fait découvrir un lieu de résilience absolue : le téléphone du vent situé sur les pentes du Kujira yama, installé par un japonais pour permettre aux personnes de parler à leurs chers disparus. Ces sujets lourds de la perte d un être cher, du deuil, de la résilience, de la re construction sont traités avec une délicatesse admirable mais les douleurs de la perte des êtres aimés ne sont pas édulcorées ce qui rend ce roman poignant. Il parle aussi d'amitié, de rencontres, d'amour ....Les personnes sont extrêmement attachants . Ce livre est tout simplement magnifique, j'en ressors bouleversée comme jamais.
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Délicatesse, mélancolie et renaissance sont les maîtres mots de ce magnifique roman. La plume japonaise a toujours un effet apaisant sur les lecteurs et ce livre ne fait pas exception.
Venez vous ressourcer dans le jardin du téléphone du vent.

Laura Imai Messina nous entraîne au fil du vent dans la reconstruction d'une famille.
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