Mafalda me fait toujours le même effet : un sourire béat affiché sur ma face, lorsque je sors un de ses albums.
L'ayant découverte sur le tard, je prends le temps de déguster ses albums sans me presser, parce qu'une fois que j'aurai tout lu, il ne me restera plus rien d'aussi fin, caustique, percutant… Sauf Calvin & Hobbes !
Une fois de plus, j'ai lu avec délectation les petits strip de notre gamine intelligente et en avance sur son temps, riant aussi des réflexions de sa bande d'amis, que ce soit les ambitions de vente de Manolito ou celles de Susanita, qui se rêve mariée avec des enfants et tout le confort de vie possible.
Felipe est un rêveur et Miguelito, son opposé, puisqu'il est anarchiste. Et puis, il y a Guille, le petit frère de Mafalda, qui m'a bien fait rire aussi.
Mafalda a une vision acérée du monde, de la politique, des humains et elle ne se prive pas de tacler le tout, sans méchanceté, avec acuité, avec acidité, même, mais toujours avec cette pointe d'innocence enfantine, bien qu'elle soit plus avancée que les enfants de son âge.
Dans les bédés de Mafalda, les dessins sont assez simplistes, tout comme la palette de couleurs, mais l'auteur a su soigner les expressions de ses personnages et il a mis tout son talent dans les dialogues, dans les réflexions des protagonistes et c'est là le plus important, car finalement, c'est intemporel !
Mafalda, j'adore, mais ça, vous l'aviez deviné, non ?
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