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3,1

sur 285 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier contact pour moi avec un roman de Deon Meyer qui me laisse une impression bien positive. Je vois que plusieurs lecteurs ont considéré ce petit policier inabouti par rapport à d'autres de ses oeuvres ce qui me donne envie de poursuivre avec cet auteur.

C'est vrai que ce livre est vraiment très court et, malgré cette brièveté, l'auteur parvient à glisser des digressions sur les fiançailles de l'un des membres de son duo de flics, ainsi que quelques réflexions sur l'existence qui m'ont plutôt bien accroché.

J'ai aussi sans doute apprécié cette petite histoire pour les références à la peinture de Carel Fabritius dont j'ai eu l'occasion d'admirer le Chardonneret au Mauritshuis de la Haye. Deon Meyer invente donc une oeuvre hypothétique de Fabritius qui donne son titre au livre autour de laquelle se crée une trame policière consécutive à un meurtre.

C'est vrai que l'intrigue se noue et se dénoue en quelques pages, je comprends donc que les amateurs de cet auteur aient pu souhaiter quelque chose de plus consistant.

Pour ma part, j'ai trouvé les dialogues savoureux, les descriptions des paysages et du tableau réussies malgré leur rareté, donc une petite lecture sympathique qui ne s'oublie pas quand on aime le Chardonneret.

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C'est parfois agréable de lire un roman policier qui soit court, dans lequel on rentre tout de suite dans l'action et qui ne s'éternise pas sur des détails insignifiants ou de longues descriptions.
Tout commence par la découverte du corps d'une femme, nue, identifiée comme étant une touriste américaine.
Ce polar se passe en Afrique du Sud, au Cap et nous fait découvrir le travail des personnes qui recherchent des oeuvres d'art disparues.
Les personnages principaux sont intéressants et on sent bien que l'atmosphère qui règne dans cette ville où les blancs, les noirs et les métis vivent ensemble n'est pas simple tous les jours.
Un bon roman policier, rapide à lire et dans lequel on pénètre le milieu de l'art.
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Un polar très court avec peu de péripéties et peu de fausses pistes. Pour moi c'était mon premier roman de cet auteur et mon premier polar sud-africain. Et j'ai trouvé le résultat plutôt concluant, bien que l'on puisse regretter que ça aille trop vite. le lecteur a quand même le temps de découvrir un peu l'Afrique du Sud, et surtout, de faire une incursion dans le monde de l'art. En effet, la victime est une américaine installée en Grande-Bretagne, experte en peinture de l'Age d'or hollandais et, très vite, il devient évident qu'elle ne s'était pas rendue en Afrique du Sud pour faire du tourisme. Ce n'est pas un grand roman mais l'intrigue se tient et ne manque pas d'originalité, il y a un bon rythme et un style plutôt agréable. C'est sûr que je relirai du Deon Meyer.
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L'auteur sud-africain Deon Meyer emmène ses héros, Benny Griessel et Vaughn Cupido, de la brigade des Hawks du Cap, à la poursuite du ou des tueurs d'une femme de type européen, retrouvée posée sur un muret à côté d'une route à grande circulation. Tout le corps a été passé à la javel et le cadavre ne ressemble à aucune des personnes déclarées disparues.

A partir de là, Deon Meyer va un peu tourner autour du pot (aux roses), d'une façon étonnante; le livre étant des plus courts. Quelques chapitres sont là juste pour le décor sud-africain. le fond du problème va se jouer à un autre niveau, dans le monde de l'art (européen), là où beaucoup d'argent circule.

L'auteur a fait beaucoup mieux que ce récit qui se limite à deux ou trois avancées du duo d'enquêteur et à une présentation a minima du contexte sud-africain. du coup, le fait que livre ne soit finalement qu'une longue nouvelle permet de le lire rapidement, avant, sans doute, que l'oubli s'en suive…
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Je crois que mon premier commentaire ressemblera à celui de tous les fans de Deon Meyer : il est bizarre de lire un livre de cet auteur, mettant en scène Benny Griessel et Vaughn Cupido qui soit aussi court - moins de deux cents pages. A l'échelle de ce qu'écrit Deon Meyer d'habitude, cela donne presque l'impression de lire une longue nouvelle. 
Pourtant, je ne pense pas que quoi que ce soit aurait pu être rajouté à cette enquête sur un meurtre sordide. Ce meurtre les plongera dans le passé, non seulement de la victime, mais aussi de leur pays, de certains faits qui avaient été oubliés, parce que l'histoire de l'art, finalement, n'a pas l'importance de l'Histoire avec sa grande hache (j'emprunte l'expression à Georges Pérec). Benny Griessel découvre d'ailleurs avec étonnement à quel point un tableau peut revêtir de l'importance pour certaines personnes, pas forcément de la manière que l'on pourrait croire, alors que pour d'autres, leur réputation, le qu'en dira-t-on l'est beaucoup plus, même de nos jours. Quant à la vie privée de Benny, elle prend un tournant heureux, puisqu'il s'est décidé à demander sa compagne en mariage. Reste maintenant à lui acheter une bague de fiançailles digne d'elle et de son milieu social, et cela, même pour un enquêteur de la brigade des Hawks, c'est une toute autre affaire. 
Un moyen de patienter avant une oeuvre plus conséquente pour les fans, un bon moyen de découvrir l'oeuvre de l'auteur et l'Afrique du Su pour les autres.
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Et d'une, il est inhabituel qu'un Deon Meyer sorte quelques jours avant la furie de la rentrée littéraire. Et de deux, le livre est un poids léger, moins de 200 pages, par rapport aux pavés qui sont en général proposés par l'auteur sud-africain (chronologiquement, il a été publié avant La Proie, dans sa version originale). Pas d'inquiétude, cependant, le style incisif de Meyer est bien au rendez-vous, de même que son amour des intrigues complexes qui, pour cette fois, se résoudront en grande partie par la chance. Étant donné l'épaisseur du roman, il y a moins d'éléments sur la vie privée des deux enquêteurs qui nous sont devenus familiers (Benny Griessel et Vaughn Cupido) et sur l'évolution de la société sud-africaine. En contrepartie, l'affaire criminelle, qui tourne autour du monde de l'art, est plutôt originale et permet à l'auteur, en évoquant le peintre Fabritius, de faire un clin d'oeil inattendu au célèbre Chardonneret de Donna Tartt. Tout bien pesé, ce polar de Deon Meyer, possède suffisamment de moelle pour satisfaire ses lecteurs fidèles, en attendant des nourritures plus substantielles de sa part. Renseignement pris, Donkerdrif, déjà paru en Afrique du Sud, atteint les 450 pages. de quoi être rassuré, non ?
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Une touriste américaine résidente londonienne est retrouvée morte, javelisée, nue sur un muret au Cap, Afrique du Sud. Alors que la police locale est vite dépassée et appréhende la médiatisation certaine de l'affaire, deux inspecteurs des Hawks sont dépêchés.

Dans ce court roman policier, que j aurai pu qualifier de nouvelle si on n'avait pas pris le temps de découvrir les enquêteurs, on alterne entre l'enquête, les spécificités locales et la.vie privée des enquêteurs.
De fait, on a peu le côté percutant que doit avoir une nouvelle mais bien un temps avec nos enquêteurs... le temps de mener l enquête.
Quand le marché de l art et des oeuvres perdues s'en mêlent, nos inspecteurs pourraient paraître dépassés mais leurs déductions vont aboutir à reconstituer l histoire de cette touriste venue traquer une oeuvre d art de légende.

Côté ressenti, c'est assez difficile. L'enquête est intéressante mais j'ai un goût d'inachevé. Que cherchait elle ?
Le côté "vie perso" est sympa mais on a peu le temps de s'attacher... aura t-il son prêt ?

J'ai eu la sensation d'un questionnement sur la rédemption par l Amour et la quête d'une oeuvre qu'on pensait inexistante à moins que ce soit un roman qui vise à rappeler l histoire des Afrikaners... chaque aspect est effleuré ... l auteur poursuit il notre instruction sur l Afrique du Sud dans son oeuvre ? Une enquête que je compte bien mener car j ai un sentiment de trop peu.
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Coup de coeur pour cette nouvelle Série Noire de Deon Meyer qui voit le retour de Benny Griessel et Vaughn Cupido dans une nouvelle enquête passionnante.
J'adore l'apparente simplicité de l'écriture de Deon Meyer, très fluide, facile à lire, qui permet d'appréhender toute la profondeur et la complexité de ses deux personnages, reflets de leur pays, l'Afrique du Sud.

#LaDameAuManteauBleu #DeonMeyer #SérieNoire #Gallimard #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Le corps, soigneusement lavé à l'eau de Javel, d'une Américaine experte en peinture de l'âge d'or hollandais a été abandonné sur un muret au panorama du col de Sir Lowry, à soixante kilomètres du Cap. Benny Griessel et Vaughn Cupido, tandem choc de la brigade criminelle des Hawks, se demandent ce qu'elle était venue faire en Afrique du Sud. Personne, dans son entourage, ne semble au courant. Mais lorsqu'ils découvrent que son travail consistait à localiser des tableaux disparus, et qu'elle avait contacté un professeur d'histoire retraité ainsi qu'un détective privé, des pistes inattendues s'ouvrent à eux...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Le corps d'une femme dénudée, nettoyée a l'eau de javel est retrouvée à quelques kilomètres du cap. L'enquête va s'approcher du monde de l'art.

Première incursion pour moi dans l'univers de Deon Meyer et c'est une belle réussite.
J'ai apprécié le duo d'enquêteurs avec ses personnages récurrents Griessel et Cupido, même si je prends la saga en route et que forcément je n'ai pas toutes les références relatives à leur duo.
L'enquête va les amener à s'intéresser au monde de l'art, aux collectionneurs mais aussi à Rembrandt et à son élève Fabritius. Deon Meyer va d'ailleurs faire référence au tableau le Chardonneret, peinture de ce dernier et roman éponyme de Dona Tartt.
Le contexte sud-africain est omniprésent et les descriptions des paysages sont nombreuses, ce qui a rendu ma lecture immersive.

Bref un polar court mais efficace sur le monde de l'art. La proie m'attend d'ores et déjà dans ma pal.
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Quand on entend parler de l'Afrique du sud, c'est souvent pour évoquer son passé malheureux avec l'apartheid et son lot de ségrégation, Nelson Mandela et son d'homme de paix, de résistant au sein de l'ANC, sa libération et son arrivée au pouvoir, Jacob Zuma et sa présidence calamiteuse du pays. Il ne faut pas oublier aussi à la fois la communauté zulu comme les afrikaaners, chacun avec leur langue, zulu d'un côté, afrikaans de l'autre. Mais on pense très peu à la peinture hollandaise. Et c'est pourtant le cadre de "la femme au manteau bleu" de Deon Meyer, paru à la série noire Chez Gallimard.
Tomber sur le corps d'une femme nue au petit matin sur le muret longeant une route de brousse à l'ouest du CAP, c'est pas commun. Encore moins quand, après enquête on apprend qu'il s'agit d'une enquêtrice américaine spécialiste de l'art pictural hollandais. C'est une affaire qui arrive sur le bureau de Benny Griessel et Vaughn Cupido, les limiers de la brigade des Hawks. Alors les voici à remonter le peu de pistes à explorer, à commencer par comprendre ce qu'un tel profil faisait dans la brousse et pourquoi son corps a été entièrement "lavé" à la javel.
Proposer un nouveau Deon Meyer pour la rentrée littéraire, voici un beau coup éditorial réalisé de la part de Gallimard. Ce court roman écrit en 2017 est loin d'être un "sous" Meyer, bien au contraire. On retrouve le style direct de l'auteur sud-africain, mettant en scène son duo d'enquêteurs fétiches. Il les emmène sur un terrain qui semble à des années lumière de leur univers , celui du monde de l'art et plus particulièrement de la peinture hollandaise. Deon Meyer parvient en moins de 200 pages à faire investiguer ses personnages sur différentes pistes crédibles, à nous faire rencontrer des individus atypiques comme ce professeur imbu de sa personne et de son savoir, un ancien flic semblant avoir quelques casseroles aux fesses ou encore un camelot collectionneur de toile avec du bleu. L'auteur sud-af maîtrise parfaitement son récit en se permettant même en fil rouge de faire un saut dans le temps de plus de 400 ans avec la fuite d'un jeune homme aux portes de Delft, ville hollandaise mondialement connue pour ... son bleu. La femme au manteau bleu est un bon polar digne de la réputation de Deon Meyer que vous prendrez après plaisir à retrouver sur un format plus long.
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