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Benny Griessel tome 6 sur 8

Georges Lory (Traducteur)
EAN : 9782072857805
192 pages
Gallimard (12/08/2021)
3.1/5   282 notes
Résumé :
Les treize passagères d’un taxi-minibus qui a fait halte au panorama du col de Sir Lowry, à l’ouest du Cap, découvrent avec horreur un corps nu de femme disposé sur un muret. Pas le moindre objet, ou vêtement, qui permette de l’identifier. Un détail intrigue Benny Griessel et Vaughn Cupido, le tandem de choc de la brigade des Hawks chargé de l’enquête : le cadavre a été soigneusement lavé à l’eau de Javel. Quand il est établi que la victime est une experte en peintu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,1

sur 282 notes
Premier contact pour moi avec un roman de Deon Meyer qui me laisse une impression bien positive. Je vois que plusieurs lecteurs ont considéré ce petit policier inabouti par rapport à d'autres de ses oeuvres ce qui me donne envie de poursuivre avec cet auteur.

C'est vrai que ce livre est vraiment très court et, malgré cette brièveté, l'auteur parvient à glisser des digressions sur les fiançailles de l'un des membres de son duo de flics, ainsi que quelques réflexions sur l'existence qui m'ont plutôt bien accroché.

J'ai aussi sans doute apprécié cette petite histoire pour les références à la peinture de Carel Fabritius dont j'ai eu l'occasion d'admirer le Chardonneret au Mauritshuis de la Haye. Deon Meyer invente donc une oeuvre hypothétique de Fabritius qui donne son titre au livre autour de laquelle se crée une trame policière consécutive à un meurtre.

C'est vrai que l'intrigue se noue et se dénoue en quelques pages, je comprends donc que les amateurs de cet auteur aient pu souhaiter quelque chose de plus consistant.

Pour ma part, j'ai trouvé les dialogues savoureux, les descriptions des paysages et du tableau réussies malgré leur rareté, donc une petite lecture sympathique qui ne s'oublie pas quand on aime le Chardonneret.

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Voilà bien un format auquel Deon Meyer ne nous a pas habitués ! 185 pages, une misère pour cet auteur de polars dans lesquels il met généralement en avant la société afrikaner, ses particularités et ses disfonctionnements. Rien de tout ça, ou si peu, dans cette brève enquête où l'auteur reprend ses héros récurrents : Benny Griesel et Vaughn Cupido. Les deux collègues appartiennent à l'élite de la DPCI, les Hawks. On apprendra en cours de lecture que le quartier général des Hawks se trouve à Cap Town, bien sûr, mais dans le quartier de Bellville ! Ça ne s'invente pas… Un matin, on retrouve bien en vue, dans un site touristique, le cadavre d'une femme blanche dont le corps a soigneusement été lavé à l'eau de Javel. On apprendra bientôt qu'il s'agit d'une Américaine, ce qui laisse présager de nombreux ennuis et une couverture médiatique dont la police criminelle se serait volontiers passée. Mais qu'est-ce que cette spécialiste de la peinture hollandaise est venue faire au Cap ?
***
Il est difficile de parler du livre sans trop en dire sur la trame, et comme souvent, la quatrième de couverture révèle déjà trop de détails ! Il sera quand même question, ici ou là, de quelques particularités sociétales dont traitent les autres romans de Deon Meyer : la fragilité de l'afrikans, l'attachement des Sud-Africains à leur patrimoine, la prudence des relations entre personnes de différentes couleurs de peau par exemple. J'ai eu l'impression que, par moment, le professeur Marius Wilke pourrait être, dans une certaine mesure, le porte-parole de Deon Meyer, entre autres dans les pages 177-178 où le professeur se désole des oeuvres d'art brûlées et des statues brisées « au nom de la décolonisation » rapporte l'auteur. Un roman assez bien ficelé, vite lu et vite oublié, je crois. Dommage ! Vivement le mois de mai 2022 : The Last Hunt, le dernier roman très politique de Deon Meyer devrait paraître en français.
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Par une petite soirée de pluie, une petite lecture sans lendemain. Pas le plus grand ni le meilleur des Deon Meyer. Peut-être l'auteur voulait juste faire un exercice ? Jouer à écrire ? On y retrouve bien sûr Cupido et Benny mais bon ...il est vrai que les enquêtes sur des vols d'oeuvres d'art sont bien prisés chez les auteurs par les temps qui courent.
Bref, cette femme au manteau bleu ne marquera pas l'oeuvre de Meyer...à mon avis bien sûr!
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Excepté le nom de l'auteur reconnu, on peut se poser la question de l'intérêt de publier un court polar aussi peu passionnant. Pourtant, on retrouve les deux flics des Hawks, Griessel et Cupido, flics récurrents chez Meyer, mais là malheureusement, nos deux héros sont des caricatures bien indigestes. Même l'intrigue et sa narration sont tellement plates qu'on s'ennuient ferme, sans y prendre le moindre plaisir. Un Meyer qu'on laissera de côté, lui auteur de polars autrement plus addictifs que cette "Femme au manteau bleue", Merci aux Éditions Gallimard et à Babelio pour cet envoi.
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C'est parfois agréable de lire un roman policier qui soit court, dans lequel on rentre tout de suite dans l'action et qui ne s'éternise pas sur des détails insignifiants ou de longues descriptions.
Tout commence par la découverte du corps d'une femme, nue, identifiée comme étant une touriste américaine.
Ce polar se passe en Afrique du Sud, au Cap et nous fait découvrir le travail des personnes qui recherchent des oeuvres d'art disparues.
Les personnages principaux sont intéressants et on sent bien que l'atmosphère qui règne dans cette ville où les blancs, les noirs et les métis vivent ensemble n'est pas simple tous les jours.
Un bon roman policier, rapide à lire et dans lequel on pénètre le milieu de l'art.
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critiques presse (4)
LaPresse
18 octobre 2021
Les dominos tombent un à un dans ce meurtre surnommé « l’affaire du cadavre blanchi ». Presque trop facilement, peut-être, pour les habitués d’intrigues plus complexes et aux multiples rebondissements… Il n’empêche que ce court titre peut être un excellent point de départ pour découvrir l’auteur sud-africain de polars où les questions raciales sont toujours en arrière-plan, ou simplement pour renouer avec des personnages que l’on prend plaisir à suivre.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
07 octobre 2021
L’enquête est menée rapidement, mais elle a aussi le mérite, grâce à une traduction à la fois efficace et pleine de souplesse de Georges Lory, de nous faire mieux connaître les personnages récurrents que sont Griessel et Cupido.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Lexpress
17 août 2021
Pour le reste, Meyer, qui n'a jamais eu l'habitude de se perdre en digressions, a donné un tour de vis à son écriture, entièrement resserrée sur l'enquête. Comme souvent chez l'auteur de best-sellers sud-africain, celle-ci comporte un décisif volet historique. Il est ici question du tableau d'un disciple surdoué de Rembrandt, Carel Fabritius. Ce dernier a péri en 1654 à la suite de l'explosion d'une poudrière dans la ville hollandaise de Delft, et seules quelques-unes de ses oeuvres ont été sauvegardées. L'une d'elles aurait fini par atterrir au Cap, où sa valeur - 100 millions de dollars - aurait attisé bien des convoitises. Une nouvelle fois, Deon Meyer brille par sa connaissance des procédures policières et du contexte politique, mais surtout par la précision de la trame et la finesse psychologique de ce récit court, ramassé, au dénouement aussi subtil qu'implacable.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Culturebox
17 août 2021
Deon Meyer et ses flics du Cap explorent donc un nouveau territoire, le monde de l’art, tout en évoquant les liens unissant l’Afrique du Sud contemporaine aux colons néerlandais au XVIIe siècle.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Cela ressemble à l'histoire du chien qui fonce tête baissée après le bus sans savoir ce qu'il fera s'il monte dedans, dira plus tard à ses collègues le sergent Tando Duba, enquêteur de police à Somerset West : on cherche un gros assassinat bien juteux, car cela signifie plus d'attention de la part des supérieurs, qui dit plus d'attention dit meilleure enquête, et s'il s'ensuit une mise en accusation, cela veut dire promotion. Une promotion débouche sur un meilleur salaire, et ça, Dieu le sait, les membres de la police sud-africaine savent toujours quoi en faire. C'est le bus dans lequel cherchent à monter tous les enquêteurs : un gros assassinat bien juteux.
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Au lever du jour, il y a embouteillage sur les lieux du crime et un gros ralentissement sur la N2 : quand il y a surnombre de véhicules de police en bord de route, les automobilistes se transforment en moutons.
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Qui ? demande Cipido.
- Fabritius, dit le professeur, légèrement déçu.
- Nous ne savons pas de qui il s'agit, reconnaît Griessel.
- Le Chardonneret ?" insiste Wilke encore plein d'espoir.
Ils secouent la tête.
"Donna Tartt ?" murmure le professeur, dont le ton suggère qu'il s'attend à leur réaction.
Leurs visages indiquent que ce nom ne leur dit rien.
"Vous avez déjà entendu parler de Rembrandt ?
- Naturellement." La mine de Cupido s'éclaire. "Tout le monde connaît Rembrandt.
- Eh bien ! Carel Fabritius était un de ses élèves. A vrai dire, c'est le seul de ses élèves à avoir développé un style propre. Si vous me posez la question, je vous dirais que c'était le meilleur des élèves de Rembrandt.
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Et de tous les coins du monde à ma disposition, je choisis cette bonne vieille République d'Afrique du Sud, plus précisément Le Cap. Logique, car c'est la ville la plus spectaculaire dans le plus impressionnant des pays de la planète.
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Cupido renifle. " Congé sabbatique. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Imagine un policier disant je suis un peu fatigué, je me prends un bon petit congé sabbatique. Ou bien un de mes frères métis : Ouais, mon pote, je quitte un moment mon boulot de peintre en bâtiment et je pars à l'île Maurice... Y a que des Blancs riches qui puissent balancer ce mot afin que d'autres Blancs riches ne s'imaginent pas que se sont des flemmards ... " ( p 65 )
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Vidéo de Deon Meyer
En partenariat avec Sciences Po Bordeaux, dans le cadre de la semaine "Afrique du Sud : 30 ans de démocratie libre et multiraciale", découvrez un échange passionnant entre Deon Meyer et Georges Lory, traducteur autour de "cupidité" paru aux éditions Folio Policier. Modération assurée par Lionel Destremau. Traduction assurée par Véronique Béghain.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2921535/deon-meyer-cupidite
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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