AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Fils (294)

Nous sommes ivres l'un de l'autre : mon corps est possédé d'un inextinguible besoin d'être relié au sien ( rien que d'y penser ) .Nous ne nous séparons jamais après avoir fait l'amour ; souvent elle roule sur moi et nous nous endormons comme ça , attachés l'un à l'autre .
Ce matin elle m'a lu un passage du Cantique des cantiques et moi je lui ai lu la deuxième lettre d'Abelard et Heloise . Quand nous sommes ensemble , notre simple existence semble transcender tout ce qu'il y a de mauvais dans le monde
Commenter  J’apprécie          172
N'être qu'un animal, comme mon père, libre de toute mauvaise conscience - de toute conscience, en fait. Dormir profondément, rempli de certitudes tranquilles, toute vie humaine ne pesant que son poids de viande.
Commenter  J’apprécie          160
Je regardai la tombe disparaître hors de vue, comme si les gaillardias l'avaient déjà recouverte, comme si ce lieu refusait de témoigner d'une vie humaine, d'une mort humaine. Tout se passerait comme mon frère l'avait prédit : nos traces s'effaceraient au premier coup de vent.
Commenter  J’apprécie          160
Les Américains...Il laissa son esprit vagabonder. Ils croyaient que personne n'avait le droit de leur prendre ce qu'eux-mêmes avaient volé. Mais c'est pareil pour tout le monde : chacun s'estimait le propriétaire légitime de ce qu'il avait pris à d'autres. Il ne valait pas mieux. Les Mexicains avaient volé la terre des Indiens, mais ça, il n'y pensait jamais : il ne pensait qu'aux Texans qui avaient volé la terre des Mexicains. Et les Indiens qui s'étaient fait voler leur terre par les Mexicains l'avaient eux-mêmes volée à d'autres Indiens.

(P663)
Commenter  J’apprécie          160
L'industrie pétrolière était en pleine expansion ; dans certaines zones du sud du Texas, vous n'aviez pas besoin d'allumer vos phares pour conduire la nuit : il y avait tellement de gaz qui brûlait que le ciel en était éclairé des kilomètres à la ronde.
Commenter  J’apprécie          150
« Il est intéressant de noter que des plantes riquiqui, rabougries ou inutiles – comme le prunier du Mexique, le noyer du Mexique ou le pommier du Mexique – tiennent leur nom des Mexicains, qui seront certainement toujours des nôtres dans les siècles à venir, tandis qu'on nomme de belles plantes colorées en hommage aux Indiens, car ils seront bientôt éradiqués de la surface de la Terre. »
Commenter  J’apprécie          150
Toutes les tribus des Plaines utilisaient des flèches à trois plumes, sauf certaines bandes de l’Est qui n’en utilisaient que deux, ce que nous méprisions car les flèches étaient moins précises. Bien sûr, les Indiens de l’Est s’en fichaient puisqu’ils vivaient des rations hebdomadaires de viande allouées par les Blancs, et qu’ils étaient presque toujours ivres, à regretter de ne pas être morts avec leurs ancêtres.
Commenter  J’apprécie          140
On pouvait bien massacrer et piller : du moment que c'était pour ceux qu'on aimait, c'était sans importance. Pas de psychose traumatique et de regard vide, chez les Comanches – tout ce qu'ils faisaient visaient à protéger leurs amis, leur famille, leur bande. La « fatigue du combat » était une maladie de Blancs, eux qui combattaient dans des armées lointaines pour des hommes qu'ils ne connaissaient pas.
Commenter  J’apprécie          140
Impossible de croire que nous soyons vraiment faits à l'image de Dieu. Nous tenons du reptile, de l'homme des cavernes inféodé à sa lance. De la créature des marais que nous fûmes. Et pourtant certains veulent y retourner. Rapproche-toi du reptile, disent-ils. Rapproche-toi du serpent, tapi à attendre. Bien sûr, ils ne disent pas Serpent, ils disent Lion, mais il n'y a guère de différence entre les deux, sinon en apparence.
Commenter  J’apprécie          140
Il ne reste pas d'Indiens dans votre région parce que vous les avez tous tués. Il est donc tout à fait remarquable que vous teniez tant à ce que nous traitons bien les nôtres. Comme si, contrairement aux sauvages que vos grands-pères ont exterminé, les nôtres étaient aimables et doux.
Commenter  J’apprécie          140






    Lecteurs (2727) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1824 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}