EAN : 9782221085882
384 pages Robert Laffont
(16/03/2000)
4.25/54 notes
Des mots d'amour
Résumé :
Luke Cameron est un metteur en scène renommé de New York, avec un agenda bien rempli, des maîtresses occasionnelles et peu encombrantes et une absence quasitotale de vie affective. Le jour où il apprend la mort de sa grand-mère adorée, ex-grande comédienne qui l'a élevé dans le culte et l'amour du théâtre, se rompt sa seule véritable attache. Il se rend en Italie, où la vieille dame s'é... >Voir plus
Une belle histoire d'amour dans le monde du théâtre, un domaine rarement évoqué dans les romans.
Le côté épistolaire en partie du livre ne m'a pas dérangé, bien au contraire, j'étais impatiente de connaître la suite.
Malgré cela, j'ai quand même un petit bémol à émettre sur les longueurs descriptives mais ce livre reste une bonne lecture.
J'aimerais lire,prochainement "rends moi ma vie" du même auteur.
P61
Il m'a dit que son père lui avait prêté sa voiture, en insistant beaucoup sur le fait que il s'agit d'une Alfa Roméo six cylindres décapotable, rouge, avec siège en cuir-je suppose que j'aurais du trouver ça irrésistible. En fait, j'ai juste trouvé horriblement triste qu'il ait si peu confiance en lui et tellement besoin d'accessoires.
P401
-Rien de particulier en ce moment. Plus on vieillit, plus les réserves en hommes s'amenuisent, en nombre comme en qualité. Autre chose ?
-Oui m, maintenant parlez moi de ce que vous n'aimez pas, demanda encore Jessica.
P253
Elle avait entendu le grognement vindicatif émis par son estomac et compris que, tôt ou tard, elle devrait lui proposer de manger quelque chose-toujours au nom du savoir vivre-, mais elle ne s'en sentait pas la force, pas encore. Elle avait l'impression de se trouver plongée dans une profonde léthargie, elle était abattue et défaite, et savait qu'elle ne retrouverait un peu de bien être qu'après le départ de Luke.
P115
J'ai, semble-t-il, une extraordinaire faculté d'aveuglement avec les hommes. Je mets toujours un temps fou avant de comprendre qui ils sont vraiment. Harold est sans doute le plus charmant que j'aie connu mais tu avais raison : il a une manière très destructrice d'attirer les gens dans son orbite. J'avais bien l'impression d'être prise dans ses filets mais il était délicieux et je ne m'apercevais pas que je devenais peu à peu non pas moi, mais une autre femme, celle qu'il était en train de façonner.
P35
Il était rentré depuis à peine un mois, mais le souvenir des collines de l'Ombrie et du marbre frais de la villa de Constance s'était dissous dans la canicule New Yorkaise et dans un programme surchargé.
William Wyler lui offre son premier rôle en 1968, dans un film basé sur la comédie musicale du même nom d'Isobel Lennart, Bob Merrill et Jule Styne créée à Broadway. Quel est le titre du film où elle partage l'affiche avec Omar Sharif?