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3,71

sur 645 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Utiliser une légende pour construire son polar est une très bonne idée. Mais quand ma partenaire de challenge m'embarque dans une littérature canadienne, je n'étais pas le bon public.
Neneve merci de m'avoir choisi ce roman. Tu ne pouvais pas savoir. D'un côté tu voulais me faire découvrir ton pays.

Bondrée est un site touristique. Chaque été des familles s'installent pour des moments joyeux, bronzer, s'amuser. Les enfants profitent de la forêt et du lac. Mais il y a des années un trappeur s'est donné la mort et selon la légende il hante les lieux avec ses pièges. Cet été la malédiction va frapper de nouveau. Une jeune fille va trouver la mort. Un été qui va bouleversé Bondrée.

Ce n'était pas gagné. Une narration longue et descriptive. Des discours semi anglais semi français. Un polar qui prend du temps à se mettre en place et devenir parfois soporifique. Mais cependant j'ai apprécié le mélange légende et polar. le parallèle entre ces deux étés à Bondrée. J'ai apprécié l'intervention de cette jeune fille Andrée qui apporte une vision plus enfantine de la situation. D'ailleurs ce sont les parties du roman que j'ai le plus aimé avec la scène finale explosive.
Demande moi d'autres détails, j'en suis incapable. Certains chapitres m'ont paru trop transparent.
Alors je refuse de dire que ce roman n'est pas bon. Bien au contraire. Il est très bien écrit mais j'attends d'autres choses d'un polar. Et puis comme dit précédemment la littérature canadienne c'est pas mon truc. Trop doux, trop nature. Qui me donne plus envie de voyager et découvrir ce très beau pays.
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J'avais hâte de lire ce livre,, conseillé par une collègue avec laquelle je sais avoir les mêmes affinités littéraire, les critiques étaient bonnes...Mais là alors, grosse déception. L'action est absente, les descriptions pesantes, et le mélange de franglais m'a achevé...
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J'ai eu la joie d'être à nouveau sélectionnée lors de la dernière édition masse critique de Babelio. Bondrée m'avait dans un premier temps attirée avec sa belle couverture et l'atmosphère qui s'en dégage, puis le synopsis : été 67, jeunes filles disparues ou assassinées m'avait donné envie de découvrir ce roman. Malheureusement, je suis totalement passée à côté de ma lecture et ce roman, même s'il m'aura marquée d'une certaine manière (gros impact psychologique), n'a pas su me charmer.
Pourtant ! le récit est bien construit, les chapitres courts, les points de vue alternés (on passe par l'inspecteur de police chargé de l'enquête, les disparues, le coupable et l'on retrouve à chaque fois la vision d'Andrée, par qui l'histoire est contée, du haut de ses 12 ans) donnent une certaine dynamique à l'intrigue, certains chapitres nous apportent un éclairage nouveau en nous plaçant dans la tête de la victime quelques jours ou instants plus tôt, le texte est émaillé d'expressions ou mots en anglais et québécois (boundary étant située à la frontière Canada/USA) ce qui rend la lecture plutôt agréable.
Il est écrit "roman noir" sur la couverture, et c'est justement ce qui m'a gênée je pense, Bondrée est beaucoup trop noir pour moi ! Andrée A. Michaud nous plonge dans un univers oppressant, ou la violence est omniprésente sans être pour autant étalée, mais elle est là, qui se cache derrière les mots, la violence et la folie humaine qui mènent à leur perte ceux qui s'y frottent de trop près. Une histoire que j'ai finalement trouvé très longue car je n'ai pas décelé beaucoup d'espoir et ai même du faire une pause pour me changer les idées avec un autre roman !
Le point positif de l'enquête est que, pour ma part, la surprise a été totale lorsque le "coupable" a finalement été dévoilé, on savait de qui il s'agissait depuis un bon moment mais on n'apprend QUI il est qu'à la toute fin ! de plus, l'auteur a parfaitement su me transporter à Boundary et me faire représenter le village de vacance, la forêt, le lac... à travers ses descriptions.
Un roman qui me laisse pensive et surtout mal à l'aise... au final, même si je n'ai pas aimé, peut être est-ce une réussite en soi ?
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Ce livre possédait toutes les qualités pour me séduire : une couverture sublime, un cadre majestueux et une intrigue glaçante…oui et pourtant ça ne l'a pas fait ! Je n'ai pas été emportée, je me suis même ennuyée. J'ai trouvé les personnages trop nombreux, les retours en arrière et les égarements trop présents. L'auteure m'a vite perdue. Autre chose : la narration m'a étonnée mais pas dans le bon sens, les quelques phrases en anglais disséminées un peu partout m'ont déstabilisées. J'ai été au bout de ma lecture mais en diagonale pour dire que je n'avais pas abandonné. A voir toutes les critiques élogieuses sur ce roman, je me sens un peu « à part », presque désolée pour A. Michaud de ne pas avoir su adhérer à son univers mais comme le précise le proverbe : « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ».
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Dès le départ une chose m'a profondément agacée : le franglais. Toutes les deux lignes, on a des expressions moitié anglaises-moitié françaises, des mots anglais, des titres de chansons en anglais… Un peu pourquoi pas, mais là il y en a trop. On a bien compris que Bondrée est à cheval sur les Etats-Unis et le canada francophone, mais au bout d'un moment, soit l'auteur écrit en français, soit elle écrit en anglais, mais les deux à la fois, c'est vraiment pénible.
L'absence totale de dialogues est assez perturbante et enlève un certain rythme, une certaine structure au texte.
L'écriture est très poétique mais j'ai trouvé que ça ne se prêtait pas au genre du polar.
J'ai passé plus de la moitié du livre à attendre qu'il se passe quelque chose pour me rendre compte qu'en fait, des choses, il s'en passait, mais que, noyées dans les descriptions bucolique de la région et du temps qui passe, elles n'avaient eu aucun impact sur moi.
Ce n'est qu'après 200/250 pages que j'ai commencé à trouver un certain intérêt à l'histoire mais malgré tout, ça n'a pas réussi à rattraper le sentiment que j'ai eu depuis le début : celui de l'ennui.
Je n'ai pas compris ce que l'auteur a cherché à faire en donnant son prénom à une petite fille, seul personnage dont le point de vue est à la première personne, et son nom de famille à l'inspecteur qui est un peu le personnage central du roman. S'il y avait une signification, un message particulier, je ne l'ai pas vu.
L'histoire est pourtant assez bien trouvé et le dénouement surprenant sans pour autant manquer de logique, mais qu'un thriller démarre à seulement 1/3 de la fin, et vous pouvez être sûr que quelque soit l'originalité de la fin, mon opinion du roman ne gagnera pas plus que quelques points.
Le style d'écriture aurait été plus adapté à une romance ou à un roman contemporain.
Un bon point, même si l'auteur est canadienne et émaille son texte de tournures et expressions québécoise, celles-ci sont bien dosées et, contrairement à ce que l'on peut trouver dans de nombreux romans canadiens, ne gênent pas la compréhension du texte d'un francophone non canadien.
Je sors donc de cette lecture assez mitigée. D'un côté l'histoire, l'intrigue et le dénouement sont bien ficelés ; d'un autre le coté poétique et les trop nombreuses phrases en anglais empêchent de se plonger complètement dans une ambiance propice à la lecture d'un thriller.
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Une jeune fille disparait pendant l'été 67 au fin fond du Québec. Ce lieu renferme un lac, en plein coeur d'une forêt, Boundary Pond, qu'un vieux trappeur décédé a renommé « Bondrée ».
Puis une 2ème disparition survient ; le mystère reste total et fait ressurgir le passé…
Malgré une belle couverture de forêt, drapée dans le brouillard québécois encerclant ce lac mystique, ce polar ne m'a pas embarqué. le rythme est lent, lenteur encore accrue par des expressions et titres de chansons en anglais qui ne cessent de saccader la lecture.
Pas d'accroche rapide, ce qui est plutôt rare pour un polar… Peut-être suis-je passée à côté ?
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Je termine cette lecture sur un sentiment mitigé.

Une jeune fille meurt près du lac de Boundary Pond, à la frontière entre le Maine et le Québec, la jambe sectionnée par un piège à ours. Et ce n'est pas un accident.

Situé dans un lieu particulier et insolite le paysage décrit est plaisant !
Drôle de roman, que j'ai trouvé déséquilibré : lent à démarrer, au dénouement bâclé en quelques pages. Il n'est pas sans charme, pourtant avec une narration atypique pour unique contenu.

L'auteure à une plume incroyablement juste et le panel des mots utilisés assurément vaste. Mais, malgré ce talent, il faut rester concentrer pour ne pas décrocher de la lecture.

Les commentaires réguliers en anglais qui n'apporte rien au roman , font que l'ensemble manque de clarté...
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Je me suis accrochée pour aller au bout de ce roman policier, les critiques étaient bonnes, lisant en diagonale dans l'espoir d'être enfin hapée par l'intrigue... Déception, il n'y a pas d'intrigue... Quant à l'ambiance dont toutes les critiques font l'éloge, même chose, je n'ai pas été ensorcelée. J'ai du passer à côté de quelque chose...
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Pourquoi ce livre?

Je vais utiliser un cliché, mais je n'ai pas choisi ce livre, c'est lui qui m'a choisi. Au printemps, à l'émission Plus on est de fous, plus on lit animée par Marie-Louise Arsenault à Radio-Canada, le public et des personnalités publiques établissaient la liste des cents livres canadiens incontournables. J'écoutais d'une oreille distraite une invitée mentionner que le livre Bondrée d'Andrée Michaud devrait être sur cette liste. Mon attention a été attirée par le nom de l'auteure qui est le même que celui de ma cousine et par le titre qui était un mot que je ne connaissais pas et qui m'a intriguée. Plus tard cet été, je me suis rendue à la bibliothèque municipale et j'ai fait tomber un livre. C'était Bondrée et il y avait un autocollant «Coup de coeur» sur le livre. C'était trop de coïncidence. J'ai pris le livre sans même lire le résumé de l'histoire.

Un premier aspect qui m'a plu

L'une des premières choses qui m'a plu dans ce livre, est l'explication du titre, Bondrée ou plutôt «Boundary» prononcé à la québécoise. Cet anglicisme n'est par ailleurs que l'un des exemples dans ce roman qui met en scène Américains et Québécois en vacances à «Boundary Pond», lac au milieu duquel passe la frontière canado-américaine. Un lieu où les langues se mélangent tout au long du récit, mais où les gens qui les parlent se côtoient très peu.

Un second aspect qui m'a plu

Un autre élément qui m'a séduite dans ce livre est le point de vu choisi par l'auteure. En effet, la narratrice principale, qui s'appelle aussi Andrée, raconte les événements de l'été 1967, tels qu'elle les observait alors qu'elle était une préadolescente qui convoitait le statut et la beauté des jeunes filles plus âgées. C'est cependant cet été au chalet qui lui fera découvrir les dangers que courent les adolescentes trop belles et qui suscitent le désir et la jalousie. Malgré que ce soit une oeuvre de fiction, la fin du livre nous ramène étonnamment à l'auteur et à son oeuvre.

Un aspect qui m'a moins plu

Cependant, ce livre qui ne compte que 281 pages, m'a parfois paru en compter le double tellement le coeur de l'histoire est long à venir. L'auteure passe par une anecdote sans grand intérêt pour y parvenir et cette légende qui plane sur la communauté estivale de «Boundary Pound» est, selon moi, redondante et ralentie inutilement le récit. Bien qu'ajoutant de la poésie, le rythme et le sentiment d'urgence que suscite habituellement le suspense d'une enquête policière, se perd ici en souvenir de fantôme qui malgré son rôle, ténu, dans l'histoire, ne mérite aucunement que l'on y revienne constamment.
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Lecture difficile, une écriture parfois lourde, des insertions pas toujours nécessaires au récit, une double narration plus ou moins nécessaire au récit. Toutefois, le sujet est original et interessant; le lieu, le contexte, l'époque, les situations rapportées se démarquent; le lecteur y trouve un intérêt. Cependant, le texte aurait eu avantage à être épuré; des narrations répétitives, des personnages pas toujours bien campés. L'auteure aurait eu avantage à mieux guider le lecteur (lieu et personnages) afin qu'il puisse établir les liens nécessaires à la compréhension des faits et intrigues.

La double narration peut apporter au récit une dynamique stimulante; dans ce récit, elle alourdit la lecture fournissant des informations décalées, qui n'aident pas à la progression du récit. le vocabulaire trafiqué et l'usage de termes, mots et expressions, bilingues freinent le flux du récit; cet artifice aurait pu caractériser l'originalité de l'oeuvre, mais ce n'est pas le cas.
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